Agriculture et main-d’œuvre migrante (original) (raw)
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Concurrence des marchés de main-d’œuvre et dumping social dans l’agriculture
Économie rurale, 2015
Concurrence des marchés de main-d'oeuvre et dumping social dans l'agriculture La rubrique « Débat » d'Économie rurale s'appuie sur des interventions dans le cadre des Séminaires de politiques agricoles organisés par la Société française d'économie rurale. Sur un sujet d'actualité, deux points de vue courts sont demandés aux intéressés. Cette fois-ci, il s'agit de développer la question des marchés de main-d'oeuvre et du développement du dumping social dans un contexte de mise en concurrence des exploitations agricoles. Deux auteures, Béatrice Mésini et Catherine Laurent, se sont prêtées au jeu, sur la base de leur intervention du 18 novembre 2014.
Agriculture et mobilité sociale. Ces agriculteurs venus d'ailleurs
1999
In: Économie rurale. N°253, 1999. Emploi agricole, emploi rural. Continuités, ruptures, innovations. pp. 21-27. Résumé Du fait de la baisse constante du nombre d'exploitations agricoles et du nombre insuffisant d'enfants d'agriculteurs susceptibles de s'installer, l'installation dite « hors cadre familial » est encouragée. Au travers d'études de cas monographiques, l'article a pour objectif de cerner les motivations de ces « nouveaux agriculteurs », de présenter les difficultés spécifiques qu'ils rencontrent-en termes de travail comme en termes d'accès au foncier -et d'analyser les stratégies qu'ils mettent en oeuvre pour contourner ces difficultés. Avec ces exemples, c'est aussi la sélectivité et la cohérence des politiques de soutien à l'agriculture qui sont interrogées.
Cahiers Agricultures, 2021
Apres un retour sur des ecrits de geographie economique et de sociologie du travail qui ont traditionnellement analyse la place des migrants comme travailleurs de l’activite agricole, l’article envisage la bibliographie issue des recherches sur la mobilite pour questionner le role de l’agriculture comme ressource au cœur du projet migratoire des populations observees. Ce changement de perspective souleve de nouveaux enjeux et appelle une necessaire reflexion sur la facon de rendre compte et de qualifier les formes d’agricultures investies, voire creees, par les migrants, lesquelles temoignent de la variete et de la complexite de la relation entre agriculture et migrations. Dans une perspective de geographie sociale, nous proposons enfin de reformuler des questions de recherche construites initialement en dehors du champ des recherches sur l’ancrage et les migrations mais qui reprennent des objets identifies dans les debats sur les liens entre agriculture et vulnerabilites.