D’une infamie l’autre (original) (raw)

Postface à une histoire de l’infamie

Chimères, 1994

Soulillou Jacques. Postface à une histoire de l’infamie. In: Chimères. Revue des schizoanalyses, N°22, printemps 1994. Affects Vagabonds. pp. 43-50

L'infamie comme ?uvre

Sociétés & Représentations, 2002

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"Infamie"

dans Lucien Faggion, Christophe Regina, Dictionnaire de la méchanceté, Paris, Editions Max Milo , 2013

L’odeur de l’autre

médecine/sciences, 2005

Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : info@erudit.org

D’une guerre à l’autre

Филолошки преглед, 2020

« J'ai rêvé d'un pays tout le long de ma vie, un pays qui ressemble à la douceur, à l'amère douceur d'aimer. » Aragon, La Mise à mort. Résumé : Dans notre article nous présenterons les liens entre Louis Aragon et les poètes et intellectuels serbes, la présence de la culture et de la littérature serbes dans l'oeuvre de cet écrivain et le transfert culturel mutuel qui en découle. Pour une connaissance approfondie de la présence d'Aragon sur les marges du milieu serbe, nous nous penchons également sur la réception de ses oeuvres et sur son influence directe sur les auteurs serbes dans la période de l'entre-deux-guerres.

D’un monde à l’autre

2013

Quand les collègues de Michel Bats ont commencé à réfléchir à la façon de rendre hommage à sa carrière de chercheur, plusieurs projets ont vu le jour. À l'initiative d'Alain Bouet et de Florence Verdin, l'idée d'un ouvrage collectif a rapidement été lancée ; puis l'équipe de Lattes, à laquelle Michel était rattaché, a proposé de transformer ce projet d'ouvrage en colloque, réunissant toutes les personnes liées au parcours de Michel, collègues et élèves devenus des collègues, autour de la thématique des contacts et de l'acculturation en Méditerranée occidentale. Ce colloque réunissant une centaine de personnes a eu lieu à Hyères, en terre olbienne, du 15 au 18 septembre 2011 1. Mais en parallèle de la préparation du colloque, un autre projet avait vu le jour : ajouter un titre à la bibliographie de Michel Bats en publiant un volume réunissant ses principaux articles. L'idée de cet ouvrage est venue de Rosa Plana, professeur d'archéologie grecque à l'Université de Montpellier, et a suscité l'enthousiasme des proches collaborateurs de Michel

L’autre et le bon Dalmate : les dangers de la différence

Études Balkaniques-Cahiers Pierre Belon, 2002

Marko, marin dalmate, brun, moustachu, bronzé et musclé, se campe sur le bord de l'eau, pieds nus écartés sur la pierre chaude de la rive et, d'une belle voix de baryton, entonne "Ja sam Dalmatinac". Deux hommes et une femme assis, les pieds ballants au-dessus des vaguelettes, unissent leurs voix en un contre-chant nostalgique. Je photographie l'instant. Le soleil se couche, au large entre Preko et Puntamika, les bateaux rentrent au port, le seau en plastique blanc et sa collecte de coquillages, la bouteille de vin blanc et les croûtes de fromage sur les serviettes bariolées. Le vent "maestral" agite doucement les branches des pins d'Alep, et je communie dans l'instant au bonheur qu'ils affichent, à la fierté qu'ils éprouvent, à l'amour qu'ils vouent à leur ville, à leurs îles, à leur mer, à l'émotion qui vient clore leur après-midi. Car chaque après-midi, d'avril à octobre, ils se retrouvent là. Branko est chômeur, Ivo est ouvrier boulanger à la manufacture communale, Ines est aide-soignante dans une maison de retraite. Ils vivent là depuis plus de quarante ans. Seul, Marko fait le tour du monde au gré de ses embarquements, laissant sa femme dalmate à la maison, "goûtant les femmes sur toute la planète", mais reste fidèle à sa terre. Ils sont dalmates, ils le chantent, ils l'affirment, le démontrent par de petites manières de faire les choses, de dire les choses avec lesquelles ils vivent. "Les autres" ne peuvent jouir des mêmes privilèges, comprendre l'essence de leur existence, englobant dans la catégorie les riches, les politiques, les émigrés, ceux de Zagreb, les ennemis, les voisins de l'arrière-pays, les étrangers et les touristes qui n'ont que des miettes de leur savoir-vivre en juillet-août. 2 De leurs façons d'être, les Dalmates explicitent peu de choses sans les opposer à d'autres pratiques, à d'autres moeurs, à d'autres lieux, à d'autres groupes. Dans les villages où j'ai enquêté, tout un dispositif détermine le portrait que les gens donnent d'eux-mêmes et de leur voisinage. L'identité individuelle est d'abord tributaire d'un jeu d'appartenances. Lorsqu'est décrite une personne qui n'appartient pas à "notre monde", elle l'est rarement de façon positive. Le vocabulaire utilisé, s'il n'est pas obligatoirement injurieux, sous-L'autre et le bon Dalmate : les dangers de la différence Études balkaniques, 9 | 2002 10 A Silba, la grande majorité des habitants avec qui j'ai pu converser soutenaient que, dans leur île de 15 km carrés, se parle, depuis plusieurs siècles, le "croate littéraire", parce L'autre et le bon Dalmate : les dangers de la différence Études balkaniques, 9 | 2002