Le Paysage comme ressource dans les projets de développement territorial (original) (raw)
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Le paysage au coeur des projets de territoire
2015
Les questions paysageres sont aujourd’hui associees a une volonte, plus ou moins clairement exprimee, de gerer, de menager et d’amenager, en tous lieux et a toutes les echelles, les formes visibles de l’environnement et du cadre de vie de nos societes. Les demarches mises en œuvre dans ce contexte ont pour caracteristiques communes de mobiliser un paysage qui n’est plus seulement un objet vise par les politiques, mais aussi un outil pour mener a bien des projets concertes de territoire. Ce dossier s’interroge sur le role que joue, ou que peut jouer, ce paysage-outil dans l’emergence de projets de territoire partages. Il est le resultat d’une reflexion conduite au cours d’une journee d’echange qui a rassemble en 2013 les membres du Reseau Aquitain du Paysage (RAP). Cette journee a ete organisee a Gardonne, bourg situe dans la vallee de la Dordogne, non loin de Bergerac. Elle a propose de considerer le paysage comme un outil privilegie pouvant etre pris a temoin pour mettre en debat l...
2005
A partir de l'histoire de jardins collectifs destines a disparaitre dans le cadre d'un projet de renouvellement urbain, cette recherche met en lumiere un mode d'habiter en associant l'analyse spatiale et un travail sur les recits des jardiniers. Le croisement des representations des acteurs impliques nous eclaire sur les conditions du dialogue autour du projet. Il precise aussi les criteres pour integrer les jardins au projet institutionnel et les jardiniers dans le processus. Dans cette demarche, le paysage, entendu comme representation et expression du territoire, est utilise comme un outil de mediation du projet a mettre en oeuvre. Les jardins prennent ainsi leur place dans le projet de renouvellement urbain du quartier qu'ils enrichissent dans ses dimensions spatiales et sociales.
Projet de paysage et de territoire
2004
Problematique Le projet de territoire et le projet de paysage peuvent etre consideres aujourd'hui comme deux figures des demarches a projet qui different dans leur logique de mise en oeuvre . A nos yeux, il s'agira surtout d'eviter de penser ces deux formes de projet en termes d'inclusion - le projet de paysage constituant un volet du projet de territoire - mais plutot de considerer que les articulations entre ces deux interpretations de l'amenagement sont a construire a plusieurs niveaux, et a partir des situations donnees. Rappelons que la notion de paysage a ete introduite dans l'amenagement du territoire, autour d' enjeux qui se sont transformes. Les etudes paysageres ont pu orienter l'action vers des demarches de preservation, de protection, qui aujourd'hui ne sauraient etre exclusives, surtout en France avec l'essor du paysagisme. En outre, nous pouvons considerer qu'un projet de paysage ne saurait se reduire au traitement vegetal de...
Renouveler les territoires par le paysage
Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-Belleville ; Ministère de la Culture et de la communication / Bureau de la recherche architecturale, urbaine et paysagère (BRAUP) ; DAPA/PUCA, 2011
La temporalité des projets, l'identité des paysages urbains L'influence du paysagisme français et international en Allemagne L'apport des Landesgartenschau (LGS) et des Bundesgartenschau (Buga) Enseignement diversifié, uniformisation des projets La nouvelle génération confrontée à la réduction des budgets 3.4 L'expérience des IBA Les premières expositions d'architecture à thèmes L'IBA 1987 de Berlin, laboratoire de la rénovation urbaine « douce » L'ouverture des IBA au paysage : Emscher Park L'évolution actuelle des IBA : dynamisme et controverses Buga, LGS, IGS 4 LES ETUDES DE CAS : ESSAIS SUR LE PAYSAGE ET LA GRANDE ECHELLE 3.5 Une extension métropolitaine intégrant paysage et architecture : Le parc de Riem à Münich (Gilles Vexlard & Laurence Vacherot, Latitude Nord, Paris) Une figure urbaine médiatrice entre le parc et les îlots résidentiels Le parc des Jeux Olympiques de 1972 : l'intégration fusionnelle de la ville au paysage La philosophie du Vert urbain et les standards écologiques de l'urbanisme munichois Un parc à la française à Munich ? Un parc sans limites Munich, vers un urbanisme paysager « productif » ? 3.6 Une métropolisation sans métropole : Grünmetropole (Henri Bava, agence Ter, Paris-Karlsruhe) Complexité de la commande et du terrain. Une méthode d'analyse complémentaire : la lecture de paysage in situ Un projet de paysage transfrontalier sans limite Un contexte politique, l'Euroregion Le temps du projet, la réponse des paysagistes Un socle de projet d'origine géologique Deux circuits pour re-créer un paysage, une route verte et une route bleue Réinventer un paysage en le désignant. Métaphore dynamique et vitaliste Quelle place pour l'histoire ? En guise de conclusion : un projet de métropolisation par le projet de paysage Un processus de métropolisation à l'oeuvre ? 2 L'INSCRIPTION DE CETTE RECHERCHE DANS LE CONTEXTE CONTEMPORAIN 2.1 Le paysage comme nouveau paradigme de l'urbanisme, 1995 et sq, (Corinne Jaquand, Philippe Nys) Au milieu des années 1990, une conjonction équivalente apparaît en France, en Allemagne, en Italie et dans le monde anglo-saxon qui voit le foisonnement d'écrits théoriques et les premières expériences de renouvellement urbain par le paysage. Ainsi la vision de l'urbanisme jusque là littéralement centrifuge se déplace-t'il vers la périphérie comme territoire en soi. Ainsi Sébastien Marot en France examine sur le terrain théorique les ressources du « suburbanisme », Thomas Sieverts en Allemagne observe pour euxmêmes les entre-deux de l'urbain et de la campagne, et Bernardo Secchi les systèmes urbains diffus de l'Italie du Nord qui se sont renforcés par le développement des communications, tandis que la nébuleuse du Landscape Urbanism autour de Charles Waldheim, James Corner et Mohsen Mostafavi considère avoir accompli une étape vers le dépassement du post-modernisme. 4 Ce changement de paradigme a été magistralement exposé par Sébastien Marot dans le premier numéro de la revue Le Visiteur, publié en 1995, dans un article intitulé « L'alternative du paysage ». Il y mettait en avant l'outil du paysage comme lecture et comme posture de projet pour aborder les territoires suburbains-qu'il dénommait « le troisième monde des périphéries ». 5 Le métier de paysagiste lui apparaissant capable plus que tout autre d'apporter des réponses positives à l'espace des banlieues et d'accomoder les
2014
La commune de La Brévine, intégrée dans l’espace rural des montagnes neuchâteloises, bénéficie d’un riche patrimoine de fermes dispersées à fonction agricole mais aussi d’une grande richesse liée aux qualités de son environnement. Le paysage, marque de fabrique de La Brévine subit actuellement des transformations liées à la déprise rurale : on constate l’avancée de la forêt, la non remise en état de certains murs de pierres sèches, un appauvrissement de la mosaïque de couleurs du parcellaire dû à l’exploitation intensive de certaines prairies et l’abandon des bâtiments d’habitations de certaines fermes. Il s’agit donc de proposer un plan de protection qui vise à une restauration, conservation et mise en valeur de ce paysage avec des qualités environnementales et architecturales indéniables. Le projet s’apparente à un PDR en ce qu’il vise des objectifs durables liés au patrimoine, au terroir, à la nature et au tourisme et que ces objectifs sont déclinés en mesures de valorisation des produits, de valorisation du paysage et de renforcement du tourisme doux tout en intégrant une composante paysage-nature.
Paysage : source de bien-être ?
2018
Le premier constat que l'on peut faire est la forte diminution de la SAU sur les territoires des communes de Saint-Benoît-sur-Loire et de Guilly. Elle s'explique par la diminution du nombre d'agriculteurs et par le remplacement des superficies cultivées par des boisements ou des sablières. Sur les autres communes, la diminution de la SAU est moindre comme à Sully-sur-Loire et Châteauneuf-sur-Loire, où, manifestement, les cultures ont pâti de l'urbanisation, de l'extension des zones artisanales et industrielles et des sablières, surtout à Sully-sur-Loire. Dans les autres communes, la SAU est en progression, mesurée à Sigloy, Germigny-des-Prés et St-Père-sur-Loire, alors qu'à Ouvrouer-les-Champs, elle est forte, de plus de 20%, mais il suffit d'une faible augmentation sur un territoire exigu pour obtenir un tel pourcentage. Cependant, l'évolution de la SAU change de rythme après 2000 et s'accélère : elle est négative dans presque toutes les communes, sauf Ouvrouer-les-Champs qui connaît toujours une augmentation, comme dans la période précédente, entre 1988 et 2000, mais semble-t-il plus mesurée.