Les adolescents et leurs familles face aux dangers des consommations multiples de drogues et d'alcool (original) (raw)
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Drogues, santé et société, Vol. In° 1 La famille telle que vécue par cIe jelmes conSOlllmateurs The Family as Lived by Young Drug Users and the Typical Paths to Juvenile Deviancy Abstract The major impact that an inadequate family can have on the dmg conszunption of yozmg people is a well-known and infomledfact. For example, an incollsistent parental discipline constitutes a risk factor for the development of dmg addiction. But how exactly can in-Drogues, santé et société, Vol. lno 1 172 Ces auteurs ont toutefois mené leurs études principalement auprès d'adultes. . Drogues, santé et société, Vol. l n° l La famille telle que vécue par cIe jeunes consommateurs Une pré-enquête menée auprès de 15 adolescents en centres jeunesse et en centres de traitement de la toxicomanie de la région de Montréal a permis, entre autres 5 , d'adopter la stratégie d'entrevue suivante. Lors des entretiens, d'une durée moyenne d'une heure, la consigne de départ de l'intelvieweuse se formulait ainsi 6 : J'aimerais que tu considères que je représente ton journal intime. Alors, dans tes propres termes et selon ce que tu penses, raconte-moi ta vie jusqu'à aujourd'hui, comme si tu traçais ton itinéraire, en incluant toutes les dimensions de ta vie: famille, amis, amours, école, délinquance, drogue, les événements que tu as vécus et, surtout, comment tu les as vécus [. .. ] Drogues, santé et société, Vol. 1 nO 1
Parents dépendants à l’alcool et aux drogues
Canadian Social Work Review, 2016
Si plusieurs programmes d’entrainement aux habiletés parentales (PEHP) sont reconnus comme efficaces, ils ne réussissent pas toujours à retenir les familles qui pourraient le plus en bénéficier. La présente étude a pour objectif général de mieux comprendre les enjeux entourant l’engagement dans un PEHP des familles dont les parents sont aux prises avec une dépendance. Provenant de quatre centres de réadaptation en dépendance du Québec, l’échantillon est composé de 47 familles ayant initialement accepté de participer à un PEHP. Parmi ces familles, 18 n’ont pas terminé le programme. Les résultats indiquent que comparés aux parents qui ont complété le programme, ceux qui l’ont abandonné présentent une moins bonne situation professionnelle, ils sont plus nombreux à présenter une supervision parentale lacunaire, un manque de communication entre les membres de la famille et un dysfonctionnement familial. De plus, les familles qui ont abandonné le programme ont vécu plus de stress au cours...
Dommages sociaux liés à l'usage de drogues : focus sur les relations et difficultés familiales
Revue Toxibase, 2005
1 Dommages sociaux liés à l'usage de drogues : focus sur les relations et difficultés familiales Aborder la question des dommages sociaux liés aux usages de substances psychoactives est une tâche ambitieuse et complexe. Ambitieuse parce que la quantité de littérature de recherche sur ce sujet, plus qu'abondante, est proprement monstrueuse. Sur le seul sujet des relations entre les drogues et la criminalité, Brochu et Schneeberger avaient recensé en 2001 plus de 3 000 publications internationales au cours des dix dernières années seulement (Brochu S. et Schneeberger P., 2001). Complexe car la notion même de dommages sociaux est ambiguë, les variables examinées sont ici des facteurs de risques en amont et là des conséquences en aval, et les études distinguent peu ou mal entre les diverses substances et les types de consommation. Pour autant, la capacité de mesurer de manière empirique les dommages liés à des usages différenciés des substances psychoactives est essentielle à toute politique publique. Les instruments de mesure épidémiologique qui avaient pour objectif initial de mieux connaître les tendances de consommation de diverses substances, ont rapidement acquis une dimension de santé publique : repérer les usages à risques pour la transmission de diverses maladies, notamment par l'usage de seringues, ainsi que des formes de co-morbidités psychiatriques et les décès. Les données ainsi accumulées peuvent aussi former une base utile pour le suivi et l'évaluation des politiques publiques. Elles ont, en tout cas, été utilisées sur une base comparative internationale pour appuyer des réflexions sur l'efficacité des politiques publiques (Cesoni M. L., 1995 ; Comité spécial du Sénat sur les drogues illicites, 2002 ; MacCoun R., et al., 1996, entres autres).
Nos réponses face à l’abus de drogues chez les jeunes
Programmes de prévention Les programmes de prévention ont comme objectif de prévenir, de retarder ou de diminuer la consommation de substances des jeunes. Idéalement, il faudrait adapter l'intensité des efforts de prévention au niveau de risque de la population concernée. La ...
Drogues illégales: Les attitudes des parents d'adolescents
Sozial-und Praventivmedizin, 1996
Une enquête auprès de 2000 mères et pères d'adolescents de toute la Suisse montre que la question des drogues illégales préoccupe particulièrement les parents. Près de 40% des personnes interrogées craignent que leur enfants, âgé de 11 à 16 ans, puisse rencontrer un problème de drogue. Les parents les plus inquiets sont plus nombreux en Suisse romande et au Tessin qu'en Suisse allemande. Il est intéresant de noter que les répondants qui ont l'impression d'être bien informés en matière de drogues sont nettement moins craintifs que ceux qui se perçoivent mal renseignés. Environ un quart des personnes interrogées déclarent en savoir assez dans ce domine et un tiers des parents ne sauraient pas à qui s'adresser pour trouver de l'aide si un proche rencontrait un problème lié aux drogues. Force est de constater que les connaissances des substances psychoactives et de leur risque sont fortement lacunaires chez certains parents. Ainsi la plupart des répondants souhaitent davantage d'informations et la mise en place d'une meilleure prévention. Ils le souhaitent non seulement pour eux-mêmes mais également pour les élèves. Ceci, dans la mesure où ils considèrent que les drogues illégales sont un problème social auquel les jeunes seront de toute façon confrontés, d'une manière ou d'une autre. Les entretiens personnels montrent que, malgré la volonté affichée, il n'est pas facile pour les mères et pères de parler des drogues avec leurs adolescents. En conclusion, quelques pistes pour une prévention adaptée sont évoquées. Eine Befragung von 2000 Müttern und Vätern aus der ganzen Schweiz zeigt, dass die Drogenfrage Eltern von Teenagern in besonderem Masse beschäftigt. Nahezu 40% der Befragten befürchten, dass ihr 11- bis 16 jähriges Kind Drogenprobleme bekommen könnte. Eltern mit grosser Besorgnis sind in der Romandie und im Tessin zahlreicher als in der Deutschschweiz. Bemerkenswert ist auch die Tatsache, dass Väter und Mütter, die den Eindruck haben, gut über illegale Drogen informiert zu sein, bedeutend weniger ängstlich sind als solche, die sich ungenügend informiert fühlen. Rund ein Viertel der Eltern betrachten ihre Kenntnisse in diesem Bereich als ungenügend und ein Drittel der Befragten wüssten nicht, an wen sie sich wenden könnten, falls jemand aus ihrer Umgebung ein Drogenproblem hätte. In der Tat erweist sich die Kenntnis psychoaktiver Substanzen und ihrer gesundheitlichen Risiken bei vielen Vätern und Müttern als ausgesprochen lückenhaft. Interessant ist ebenfalls, dass die grosse Mehrheit der Antwortenden ausdrücklich mehr Prävention und Information wünscht. Gefordert wird sowohl sachliche Aufklärung von Eltern als auch direkt von Schülerlnnen. Illegale Drogen werden als soziales Problem betrachtet, mit dem sich Jugendliche früher oder später auseinandersetzen müssen. Persönliche Interviews zeigen, dass es vielen Eltern trotzdem schwerfällt, mit ihren Kindern über illegale Drogen zu sprechen. Abschliessend werden Anregungen für eine sinnvolle Prävention gegeben. A survey among 2000 mothers and fathers of adolescent children confirms parent's concern about illicit drugs. Close to 40% of the respondents fear that their child, aged 11 to 16 years, could develop a drug problem. Those parents with the most apprehensions are to be found in the French-speaking and the Italian-speaking region of Switzerland. It is also worthy to note that those fathers and mothers who have the impression that they are well informed about drugs are less fearful than those who feel insufficiently informed. Approximately one quarter of those questioned report lack of knowledge about illegal drugs and one third of parents do not know whom they could turn to in case someone in their immediate environment should have a drug problem. Many fathers and mothers have only scant knowledge about psychoactive substances and their related health risks. Most parents regard drug use as a social phenomenon and therefore assume that their child will be confronted with illegal drugs sooner or later. In order to hinder youngsters from using drugs respondents wish more prevention and information among parents as well as among children at school. However personal interviews show that parents consider it a difficult task to discuss drugs with their children. Some hints for the prevention are outlined.
Les jeunes et l'alcool : évolution des comportements, facteurs de risque et éléments protecteurs
2013
L a consommation d’alcool est un enjeu de sante publique du fait des nombreuses consequences medicales, sociales et economiques que son abus et la dependance entrainent. En termes de politiques publiques, intervenir des le plus jeune âge apparait essentiel. Les premieres experimentations de l’alcool sont souvent predictives du devenir et, si la majorite des jeunes adopte peu a peu un mode de consommation adulte sans risque, une partie d’entre eux peut evoluer vers des conduites d’abus voire vers l’addiction. La consommation et les comportements specifiques des jeunes a l’egard des boissons alcoolisees sont explores ici en s’appuyant principalement sur les resultats de la derniere enquete de l’Institut de recherches scientifiques sur les boissons (Ireb)1, realisee en novembre 2007 (encadre Sources et Methodes p. 5). Cette enquete est le sixieme opus d’une serie dont la precedente date de 2001. Elle se distingue par son echantillon etendu aux jeunes de 21 a 24 ans – et non plus seulem...
Familles et alcool. et les enfants !?
Thérapie Familiale, 2004
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