Valeurs coopératives et entrepreneuriat (original) (raw)
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Valeurs coopératives et nouvelles pratiques de gestion
2020
Les coopératives sont bien souvent analysées pour leur statut d’organisations à but non lucratif, d’organisations hybrides ou encore pour leur gouvernance non actionnariale. Plus rarement, elles sont étudiées pour leurs pratiques managériales spécifiques. Cet ouvrage s’attache ici à comprendre en quoi les valeurs coopératives, marquées par la volonté de créer de la valeur pour leurs membres, impactent les pratiques de gestions (stratégie, management des ressources humaines, modes de gouvernances, valorisation et évaluation, management de la marque, etc.). Autour de 12 chapitres, cet ouvrage laisse voir des modèles de gestion originaux et innovants au sein des coopératives qui peuvent représenter une source d’inspiration pour les acteurs des entreprises classiques.
Les coopératives d’entreprises
Revue internationale de l'économie sociale: Recma, 2008
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Coopétition et création de valeur entre TPE : le cas de l'AOC CÔtes d'AUVERGNE
Question(s) de Management, 2021
Coopetition is highly studied, but its mechanisms still need to be further investigated. Among them, we explore the different forms of value creation expected when coopetition occurs between VSEs. Our qualitative approach is comprehensive. This study focuses on the wine AOC Côtes d'Auvergne. We have collected and analysed primary and secondary data, performing non-participatory observation and semidirective interviews, with various actors involved in the project. The analysis of the data collected allows us to identify nine forms of value creation-destruction. While we find some occurrences that are already well documented, some observations differ quite significantly (innovation dynamics in particular), or have not yet been identified by the literature (solidarity/help among competitors, welcome reserved for new entrants).
Les coopératives et la transition économique
Encyclopeědie de l'autogestion, tome 10, 2021
This is the French translation of my article, Cooperatives as Transitional Economics, which first appeared in the Review of Radical Political Economics. Kind regards to the activist-scholars at the International Encyclopedia of Workers' Self-Management for the translation. The full volume is available in the link below, and feel free to contact me for a pdf of my article.
VALORISER LES SAVOIR-FAIRE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES Résumé thèse professionnelle Objet : Capter davantage de crédits multilatéraux en valorisant le patrimoine d’expertise de la collectivité territoriale par le biais d’une agence publique privée. L’action internationale des collectivités territoriales est marquée par une faible captation des crédits européens mis à disposition par les différents programmes de l’Union Européenne. Par ailleurs, le marché de l’expertise internationale représente une manne financière importante sur laquelle les collectivités territoriales sont insuffisamment présentes alors qu’elles disposent en interne d’une expérience diversifiée, valorisable qui reste toutefois à recenser. Créer une société d’économie mixte dédiée à la valorisation de cette expertise permet de développer l’obtention de crédits multilatéraux en proposant des offres de service d’expertise génératrices de recettes, d’activité et de valeur. Cette agence publique privée doit être structurée pour travailler avec les bureaux d’études spécialisés dans la réponse aux appels d’offres d’expertise afin de démultiplier la capacité publique des collectivités territoriales à élaborer des projets tout en minimisant les coûts et les risques. Bertrand Gallet, Directeur de Cités Unies France, et Philippe Chedanne, Chef de division Relations Extérieures de l’AFD, pointaient dans une étude de 2010, Coopération internationale des collectivités territoriales et l’Union Européenne, les difficultés pour obtenir des financements européens alors que ceux-ci sont de plus en plus nombreux. Deux années auparavant, Nicolas Tenzer, Président d’IDEFIE (Initiative pour le Développement de l’Expertise Française à l’International et en Europe) démontrait dans son rapport interministériel L’Expertise internationale au cœur de la diplomatie et de la coopération du XXIe siècle : instruments pour une stratégie française de puissance et d’influence que la France est insuffisamment présente sur le marché mondial de l’expertise pourtant en plein essor. Dans les faits, ces mises en évidence se traduisent par : - des financements perdus : lorsque les Allemands et les Polonais captent plus de 9 milliards d’euros du Fonds de Cohésion de l’Union Européenne, les Espagnols plus de 8, les Italiens plus de 7, les Portugais 6,5, les Français en obtiennent seulement 5,3 ; - une source ignorée d’économies : pour leurs coopérations internationales les collectivités territoriales privilégient le bilatéralisme (97% des actions entreprises en coopération décentralisée selon l’Atlas de la coopération du Ministère des Affaires étrangères et européennes). Ces moyens perdus sont principalement occasionnés par : - un manque de réactivité en raison de l’inadéquation entre délais de candidature et temps politico – administratif ; - insuffisance de ressources humaines pour le montage des projets et de transversalité des services ; - faiblesses en capacité de montage et de suivi de projets internationaux ; - critères d’éligibilité ; - architectures à mettre en œuvre (plusieurs partenaires nécessaires) ; - difficulté à identifier les bons interlocuteurs pour répondre à des projets internationaux ; - sous–valorisation des réussites ne permettant pas une généralisation des bonnes pratiques ; - méconnaissance interne des experts au sein des collectivités territoriales qui pourraient être des atouts pour tel ou tel projet ; - non–valorisation de la marque des collectivités territoriales alors qu’il s’agit d’un actif immatériel ; - etc. Les possibilités sont pourtant nombreuses. Au seul niveau européen, le programme EuropeAid, un des plus importants au niveau mondial, envisage d’allouer, sous forme de contrats ou de subventions, une somme globale de 150 milliards d’euros pour la période de 2014 à 2021. À titre de comparaison, celui-ci a attribué de 2007 à 2011, 7 milliards d’euros sur contrats et 12 milliards en subventions assurant en règle générale 80% du coût total des projets. Si les bureaux d’études trouvent ici une véritable source de financement (SOFRECO, cabinet de conseil en développement économique et social durable, 96 millions d’euros de volume d’affaire, Egis, 62 millions, Louis Berger SA, 42 millions, etc.), c’est aussi le cas de certains ministères (Intérieur : CIVIPOL, 34 millions d’euros, Économie et Finances : ADETEF, 22 millions d’euros, etc.). Afin de permettre à une collectivité territoriale d’optimiser sa captation de crédits multilatéraux, nous proposons une approche innovante visant à exploiter positivement l’opposition logique public/privé. Celle-ci se matérialise par la création d’une agence interface semi publique mobilisant les forces respectives des bureaux d’études et de la collectivité territoriale. Cette agence a pour buts d’organiser : - une veille de projets internationaux ; - promouvoir l’expertise et le savoir-faire de la collectivité territoriale ; - contractualiser avec des bureaux d’études pour répondre en consortium à des appels d’offres adéquats ; - mobiliser et promouvoir des experts de la collectivité territoriale en son nom ; - effectuer le suivi de projet pour le compte de la collectivité territoriale. Il s’agit d’encourager un recentrage sur le cœur de métier de chacun : à charge pour le bureau d’étude de monter et piloter le projet, pour la collectivité territoriale d’apporter expertise, experts (sur détachement de courte durée adaptée, les conditions étant remplies par la loi), marque et garanties. L’agence, disposant de l’autonomie juridique pour une contractualisation rapide avec les bureaux d’études, effectue le va–et–vient entre les deux parties. Les bénéfices sont multiples. Les bureaux d’études peuvent compter sur davantage d’experts, un champ de réponse aux appels d’offres élargie entrainant une augmentation du volume d’affaires et un nouveau partenaire doté d’une crédibilité pour les questions de gouvernance ou de maîtrise d’ouvrage. Pour la collectivité territoriale, l’apport est encore plus étendu : - des recettes supplémentaires ; - une valorisation de ses actions comme des références ; - un rayonnement international et une attractivité accrue en terme d’expertise renforçant ses pôles de connaissance ; - un ancrage dans le knowledge–management susceptible de favoriser la transversalité des services ; - un terrain d’expérimentation pratique pour passer d’une logique de moyens à une logique de résultats (exigée par la LOLF qui reste encore souvent très mal perçue par les personnels) ; - un entrainement au mode projet (sa méconnaissance dans l’administration territoriale est une faiblesse relevée cette année par le rapport du sénateur Jarlier Pour une nouvelle architecture territoriale de l’ingénierie en matière d’urbanisme) ; - une internationalisation de ses experts enrichis par une approche comparée par le biais d’un financement externe à la collectivité ; - une possibilité d’accorder une prime à ses experts sans en avoir à supporter le coût ; - une aide indirecte aux bureaux d’études (développement de ceux existants, initiation implicite à la création de nouveaux) ; - une valorisation de sa marque ; - etc. L’agence, en raison de son rôle d’interface, est assurée d’avoir une équipe réduite. Elle est conçue pour être autonome financièrement tirant ses moyens des projets auxquels elle répond (20% des sommes perçues selon la quotepart décidée dans le consortium de réponse en règle générale). Les experts de la collectivité sollicités seront directement rémunérés par la structure en fonction de leur intervention dans le projet où ils interviennent. Elle nécessite néanmoins, pour son lancement, d’une mise de fonds initiale et d’un accompagnement sur les trois premières années. Elle peut être cofinancée par le Fonds de Cohésion Européen en raison de son aspect organisationnel innovant et de son objet de développement de l’économie de la connaissance, une des priorités de l’Europe actuellement (objectifs 2 et 3). L’apport de la collectivité devrait donc être réduit. Un lancement dans les plus brefs délais permettra également de s’engager pleinement dans le programme européen Horizon 2020, débutant en 2014 sur les stratégies de spécialisation intelligente des régions. Il est doté d’un budget global de 80 milliards d’euros sur sept ans.
The main purpose of the research is the study of the french model of the Cooperatives of activities and employment (CAE). The model of CAE offers to self-employed workers one way to obtain both the same rights of employees, without losing their autonomy in the management of their business, and the opportunity to cooperate with other professionals. Within this main goal, the thesis is articulated in three parts. In the first part, the research studies the context that supported the development of the “self-employed of second-generation”, its main features and the reasons that drive this kind of worker to collaborate and cooperate with other professionals. In the second part, the research describes the model of the Cooperatives of activities and employment (CAE) and analyses the Parisian CAE Coopaname. In the third part, the research focuses on the transferability of the model of the CAE in Italy, starting from the study of the Italian context and concluding with the comparison of Coopaname with the Italian cooperative Doc Servizi.