Biodiversité des coraux scléractiniaires du Langhien (Badénien, Miocène moyen) de Lăpugiu de Sus (Roumanie) (original) (raw)
Related papers
Annales de Paléontologie, 2005
niveaux relevant de la séquence inférieure de l'étage, et situés dans des fonds-abrités-des golfes sud-aquitain et centre-aquitain). Dans le bassin de la Loire, les coraux sont assez diversifiés dans le faciès pontilévien (avec 19 taxons récifaux sur 48), beaucoup plus rares dans les faciès lubléen et savignéen. Globalement, les Scléractiniaires s'avèrent peu abondants partout. Si dans les deux bassins persistent au Langhien des formes hermatypiques, pouvant indiquer des faciès subrécifaux, divers facteurs sont venus entraver de manière permanente la mise en place de récifs. Par rapport au Burdigalien, le gradient de dégradation thermique documenté depuis le Chattien sur la façade NE-atlantique a joué un rôle important, les eaux langhiennes n'étant plus que de type subtropical. D'autres facteurs ont eu une influence, au moins localement, comme l'hydrodynamisme, la bathymétrie, la nature du substrat, la salinité pro parte. De plus, un gradient latitudinal entre les deux bassins est argumenté par la richesse globale en espèces et par le rapport d'hermatypicité, que nous créons ici ; il se définit comme le rapport du nombre de taxons hermatypiques au nombre de taxons ahermatypiques dans un même bassin. Ce rapport peut être utilisé au niveau générique ou spécifique. Au Serravallien, où la diversité est partout nettement moindre, le rôle du gradient climatique se poursuit, renforcé par d'autres conditions défavorables (apports détritiques souvent abondants, forte agitation des milieux, bioconcurrence spatiale). Diverses données biogéographiques et paléogéographiques sont également apportées. Une grande bioprovince corallienne d'Atlantique-Est, mise en place dès le Chattien avec un centre de dissémination situé en Aquitaine, a fonctionné encore au Miocène moyen, où de vastes transgressions ont favorisé les échanges fauniques ; son histoire s'achèvera à la fin de cette période.
Geodiversitas, 2010
Nouvelles faunes de rongeurs (Mammalia, Rodentia) d'âge miocène moyen en Languedoc-Roussillon (sud de la France) ; biostratigraphie et corrélations. Geodiversitas 32 (3): 501-513. RÉSUMÉ Les rongeurs recueillis dans les sites de Blanquatère 3 (Roussillon ; remplissage de fi ssure karstique) et de Puisserguier (Languedoc ; dépôt laguno-lacustre), d'âge miocène moyen, permettent de placer ces gisements entre celui, plus ancien, de Blanquatère 1 (Roussillon) et celui, plus récent, de La Grenatière (Languedoc). La présence du rongeur Cricetodon dans ces deux sites permet de discuter les corrélations admises jusqu'ici avec les gisements lyonnais classiques de Vieux-Collonges et de La Grive : tous deux sont plus anciens que ceux de La Grive et Blanquatère 3 est légèrement plus ancien que Vieux-Collonges. Le niveau de Puisserguier est interstratifi é dans une formation marine, que terminent des dépôts laguno-lacustres dans lesquels se situe le gisement de La Grenatière. Les données combinées relatives aux dépôts marins de l'Ouest biterrois et au sondage Tramontane 1 s'accordent pour attribuer ces formations à l'étage Serravallien, les termes les plus récents relevant de la biozone NN9 (sondage) et, sur le continent, de la biozone NN6, la formation laguno-lacustre qui affl eure ne pouvant être plus récente que celle traversée par le sondage en mer. Compte tenu de ces informations et des âges numériques relevés dans la littérature (données magnétostratigraphiques ou radiométriques de l'étalonnage du Miocène) il est possible d'avancer un âge numérique pour ces nouveaux gisements : Blanquatère 3 aurait 15,5 Ma et Puisserguier 14 Ma.
2017
Bilan de l'état des populations de Cuivré des marais Lycaena dispar (Haworth, 1802) dans le réseau Natura 2000 en Limousin CHAMBORD R. et CHABROL L. Société Entomologique du Limousin-46 avenue Garibaldi-87000 Limoges INTRODUCTION Depuis la mise en place de la directive européenne 92/43/CEEE « Habitats-Faune-Flore » dite directive « Habitats », la recherche des espèces de Lépidoptères relevant de l'annexe II a été entreprise sur plusieurs sites en Limousin. Le Cuivré des marais, Lycaena dispar (Haworth, 1802), visé par cette directive sous le code UE 1060, a été identifié dans sept des trente-deux sites du réseau Natura 2000 en Limousin. Les observations disponibles étaient ponctuelles et dataient parfois de plusieurs années. Elles ne permettaient pas d'appréhender l'état de conservation des populations de cette espèce. Une étude a donc été confiée à la Société entomologique du Limousin par la D.I.R.E.N. Limousin (actuelle D.R.E.A.L.) dans le but de dresser un état des lieux des connaissances sur Lycaena dispar dans le réseau Natura 2000 régional, d'évaluer le statut de ses populations et l'état de conservation de ses habitats, et enfin de proposer des orientations de gestion propres à favoriser le maintien de l'espèce. Rappels succincts sur le Cuivré des marais Description Le Cuivré des marais, Lycaena dispar (Haworth, 1802), est un papillon de la famille des Lycaenidae qui compte 33 espèces en Limousin : 32 espèces signalées dans le Guide des rhopalocères du Limousin (DELMAS et al. 2001) auxquelles il convient d'ajouter Cacyreus marshalli (Butler, 1898) signalée récemment. Les adultes (imagos) présentent la base du revers des ailes postérieures bleutée ce qui permet de le distinguer de Heodes virgaureae Linné 1758, seule autre espèce de Lycène pouvant être confondue avec lui en Limousin. Le mâle se caractérise par des ailes uniformément orangé vif bordé de noir avec un petit trait discoïdal noir aux antérieures. La femelle a des petits points noirs sur le dessus des antérieures et la base de l'aile postérieure est fortement chargée de noir. Les oeufs, blancs, d'environ 0,6 millimètre de diamètre, présentent une ornementation en étoile, caractéristique de l'espèce. La chenille, comme chez la plupart des Lyceanidae, est de type « limaciforme », de teinte généralement verte, pour une taille atteignant les 24 mm au dernier stade. La chrysalide est de teinte brun clair. Biologie / Ecologie En Limousin, la femelle pond sur la Patience crépue (Rumex crispus L.), d'autres Rumex hôtes sont citées dans la littérature (Rumex hydrolapathum Hudson, Rumex aquaticus L., Rumex obtusifolius L.). Rumex crispus est une espèce subcosmopolite, largement répandue en Europe. On la trouve sur tout le territoire français. En Limousin, elle se rencontre plus fréquemment dans les secteurs de basse altitude. Son habitat est caractérisé par des substrats riches en bases et en azote (prairies de fauche, friches post-culturales, friches alluviales,
2006
Les forets alluviales du Rhone mediterraneen, du Bas-Rhone a la Camargue, ont ete affectees par deux types d'amenagements hydrauliques durant le XIX e siecle : les endiguements et la canalisation qui ont provoque un abaissement des niveaux moyens de nappe et une diminution des surfaces inondables. Ces forets, intensivement exploitees durant des siecles, souffrent actuellement de grignotages pour l'agriculture ou les loisirs, et d'assechement en raison des travaux hydrauliques. Elles sont considerees comme des elements patrimoniaux inscrits dans la Directive Habitat, et bientot incluses dans Natura 2000. Cette etude tente de quantifier les pertes en habitats et en especes vegetales a la suite des travaux hydrauliques et des defrichements, par une comparaison entre les forets alluviales du Bas-Rhone et celles de certains affluents mieux preserves (Ouveze, Durance, Ceze). Des mesures de restauration sont proposees pour ces forets remarquables.
Les Spatangus du Miocène et du Pliocène de l’Ouest de la France
Annales De Paleontologie, 2010
De nombreux fragments d'échinides spatangues ont été découverts dans le Pliocène de Challans, en Vendée (Ouest de la France). Malgré l'état fragmentaire des échantillons, la cartographie d'un test complet a pu être reconstituée à partir de différents éléments et de leur symétrisation. La forme générale du test, ainsi que ses caractères architecturaux et ornementaux permettent d'établir la présence du genre Spatangus dans l'Ouest de la France à la fin du Néogène. Il s'agit là d'un jalon important pour comprendre l'histoire biogéographique du genre Spatangus et du groupe morphologique S. (S.) purpureus sur les côtes atlantiques après la crise messinienne. Cette forme pliocène est comparée à l'espèce miocène Spatangus (Phymapatagus) brittanus, abondante en Anjou, en Bretagne et en Touraine. Cette espèce plus ancienne était rattachée au sous-genre Phymapatagus sur la base d'une absence présumée de tubercules primaires sur l'interambulacre postérieur. La découverte de spécimens parfaitement préservés, munis de tubercules majeurs sur l'ensemble du test, dans le Miocène moyen d'Ille-et-Villaine permet d'invalider cette distinction subgénérique et de restituer l'espèce brittanus dans le sous-genre Spatangus (Spatangus). La présence de ce sous-genre dans l'Ouest de la France est ainsi attestée tant pour le Miocène moyen que pour le Pliocène.
Naturae
Cet article présente le résultat des inventaires des lichens corticoles réalisés dans le cadre du programme LiPaChE (évolution spatio-temporelle de la diversité Lichénique Parisienne en lien avec les Changements Environnementaux). Des arbres d’alignement, appartenant à huit essences d’arbres communes des parcs, ont été examinés dans trois sites parisiens (jardin des Plantes, jardin du Luxembourg et bords de Seine) et à l’arboretum de Chèvreloup dans les Yvelines. La diversité lichénique a été observée sur les troncs avec deux protocoles : IAP (Index of Atmospheric Purity) et AFNOR (Association française de Normalisation). Les résultats de cette étude concernent 61 espèces de lichens (43 espèces à Paris et 43 espèces à Chèvreloup), dont cinq constituent des premières mentions départementales. La présence de lichens saxicoles, à la base de certains troncs, ainsi que l’effet des paramètres environnementaux sur le cortège d’espèces retrouvées, sont discutés.