Le phytoplancton : thermostat naturel de la planète - FrancVert (original) (raw)

Paramètres Physico-Chimiques & Phytoplancton

2015

De 2010 a 2012, le projet " Bon Etat : Actualisation de l’etat des lieux du SDAGE, volet eaux cotieres reunionnaises " (DEAL de La Reunion/Ifremer) a permis la mise en place de 4 groupes de travail DCE experts dont les travaux ont ete synthetises a travers 4 fascicules techniques definissant les conditions de mise en œuvre des differents suivis du reseau de controle de la surveillance (RCS) DCE en milieu marin a la Reunion. Une premiere version du fascicule "Physico-chimie & phytoplancton", a ete produite en 2012 et validee au niveau national par les referents DCE (Coordination "phytoplancton", Coordination "hydrologie", Coordination nationale DCE milieu Marin, responsable projet Quadrige). Une mise a jour a ete proposee en 2015 (Office de l'eau Reunion/Ifremer) dans la double perspective des recommandations du GT DCE de la Reunion et des nouvelles campagnes de suivi du "Reseau Hydrologique du Littoral Reunionnais - RHLR". Ce fas...

Étude du phytoplancton du Lot

Annales de Limnologie, 1975

Le phytoplancton a été étudié sur la rivière Lot, de juillet 1972 à juillet 1973, sur 23 stations, en corrélation avec une étude physicochimique. Les caractéristiques géographiques, hydrologiques et physicochimiques sont brièvement données. Les populations algales sont étudiées par des comptages au microscope inversé. La liste des principales espèces est donnée : dans leur majorité, les espèces recensées sont fréquentes dans les milieux oligotrophes à £ mésosaprobes. La dérive des algues benthiques est évaluée (pourcentage moyen du nombre total des cellules en suspension : 10 %). Diatomées et Euchlorophycées représentent plus de 90% de la biomasse. La biomasse varie de 0,7 g/m 3 en hiver à 9 g/ms en été. Le cycle annuel du phytoplancton est à peu près semblable à celui des lacs tempérés. L'incidence des composantes physiques, chimiques et biologiques sur la croissance des algues est discutée. Nitrates, phosphates et silice ne semblent pas jouer un rôle de facteur limitant de la croissance du phytoplancton en été. Le développement estival des algues est lié aux faibles débits circulant sur la rivière canalisée. A study of the phytoplankton of the River Lot. The phytoplankton of the River Lot has been studied in relation to a physical-chemical study at 23 stations from July 1972 to July 1973. The geographical, hydrological and physical-chemical characteristics of the river are briefly described. The density of the algal populations was estimated by counting samples by the inverted-microscope technique. A list of the principal species is given : most of thèse species frequently occur in oligotrophic to 0-mesosaprobic environments. The drift of algae was assessed; the mean percentage of cells in suspension was about 10 %. Diatoms and Euchlorophyceae formed over 90 % of the biomass which varied from 0.7 g/ms in winter to 9 g/ms in summer. The annual cycle was practically the same as that recorded in temperate lakes. The effects of the physical, chemical and biological components on the growth of the algae is discussed. Nitrates, phosphates and silica did not appear to be limiting factors. The summer development of the algae was associated with the weak flows in the canalised river.

Nouvelle méthode de monitoring in situ du phytoplancton : analyse automatisée à haute fréquence et à l'échelle individuelle des cellules

Une nouvelle méthode d'étude in situ du phytoplancton (THYSSEN et al., 2008a) a été élaborée pour étudier la variabilité à court terme et l'hétérogénéité spatiale de la distribution du phytoplancton marin. Cette approche émergente utilise un cytomètre en flux submersible et automatisé (Cytosub, www.cytobuoy.com). La variabilité à court terme de l'assemblage phytoplanctonique a été étudiée dans la baie de Marseille (Méditerranée nord occidentale) où l'instrument, immergé à 2 m les étés 2005 et 2006, était déclenché toutes les 30 min. Les 7 groupes de cellules résolus dans la classe de taille 1-50 µm se comportaient comme des entités indépendantes et pourraient donc être assimilés à des groupes fonctionnels de réponse. L'hétérogénéité spatiale de la distribution du phytoplancton de surface a été étudiée le long de la radiale Açores-Bretagne en avril 2007. Le Cytosub, placé à bord d'une goélette de 33 m (Fetia Ura, www.seanergies.com), analysait l'eau de mer pompée sous le bateau chaque 15 min (résolution spatiale : 2,8 km). Des relations furent établies entre la distribution des 6 groupes de cellules identifiés et les différentes masses d'eau échantillonnées. La cytométrie en flux in situ et automatisée est un outil puissant pour étudier à haute fréquence les assemblages phytoplanctoniques. Les développements en cours visent à étendre les capacités de cette approche à l'ensemble des microorganismes marins et à automatiser le traitement des enregistrements.

Écologie du phytoplancton sur les côtes françaises : comparaison inter-sites

Comptes Rendus Biologies, 2003

... Gailhard Corresponding Author Contact Information , E-mail The Corresponding Author , a , Jean-Pierre Durbec b , Benoît Beliaeff c ... 4 permet de distinguer trois zones géographiques : la Manche occidentale (Saint-Cast, Paimpol, Morlaix et Brest, coordonnée négative sur l'axe ...

LE PLANCHER PELVIEN HYPOTONIQUE

journal KS n° 476, 2007

Électromyostimulation Hypotonie Plancher pelvien Sondes d'électromyostimulation Des surcharges pondérales viscérales chroniques ou répétées, les accouchements sont les causes principales des hypotonies du plancher pelvien

Caractérisation du phytoplancton de deux systèmes limniques vis-à-vis d'un herbicide inhibiteur de la photosynthèse La méthode PICT ( Pollution-Induced Community Tolerance) : application et signification

Annales de Limnologie - International Journal of Limnology, 1998

La méthode PICT (Pollution-Induced Community Tolérance) a été initialement proposée par Blank et al. (1988) afin de caractériser un écosystème aquatique soumis à un polluant suspecté. Le concept du PICT est fondé sur le fait qu'une communauté algale présente différents «composants» ayant une sensibilité variable vis-à-vis du xénobiotique étudié. Ainsi, les organismes les plus sensibles, exposés à une concentration et pendant une durée suffisantes au toxique, ne sont plus concurrentiels et sont remplacés par des organismes plus tolérants. La communauté présente alors une tolérance supérieure vis-à-vis du polluant ou du type de polluant étudié, en comparaison à une communauté similaire n'ayant pas connu de pression de sélection par le toxique. En conciliant deux approches méthodologiques complémentaires (un test global rapide de réponse physiologique et une étude précise des peuplements de la communauté), il est possible de comparer des communautés selon leur tolérance plus ou moins induite par le polluant étudié. Cette méthode a été appliquée à la comparaison de deux systèmes limniques très différents : le lac Léman (Haute-Savoie), mésotrophe, peu pollué par les herbicides inhibiteurs du Photosystème II (P.S. H) et la retenue de Villaumur (Ille-et-Vilaine), très eutrophe et polluée par ce type d'herbicides. Les deux plans d'eau semblent effectivement présenter des communautés phytoplanctoniques différentes, du point de vue structure des peuplements et tolérance à l'Atrazine. Afin de confirmer cette sélection de la communauté phytoplanctonique par les herbicides inhibiteurs du PS. II présents dans la retenue de Villaumur, nous avons étudié expérimentalement l'effet des polluants sur la structure d'une communauté phytoplanctonique provenant du plan d'eau le moins pollué (Léman) : une série de microcosmes était contaminée par de l'eau filtrée du plan d'eau le plus pollué (Villaumur) alors qu'une autre série était contaminée par de l'Atrazine (10 ug/1). Certaines espèces d'algues tolérantes ont été sélectionnées dans les deux types de microcosmes contaminés, après trois semaines de traitement. Enfin, une comparaison expérimentale de l'effet de l'Atrazine sur deux souches d'une même espèce isolées de chaque plan d'eau (calcul et comparaison de CE50), suggère une probable sélection au niveau génotypique par les herbicides inhibiteurs de la photosynthèse. La méthode PICT présente un intérêt indéniable comme indice de pollution spécifique d'un plan d'eau. Notre approche expérimentale a bien mis en évidence l'effet sélection des communautés par les polluants, mais les premiers résultats de mesures in situ montrent que pour valider cette méthode, il est nécessaire de poursuivre l'amélioration du protocole et de l'appliquer sur des systèmes variés, contrôlés et/ou connus.