Cryptococcose neuroméningée : 2 cas chez des patients non infectés par le VIH (original) (raw)

Cryptococcose neuroméningée chez des patients infectés par le VIH au centre hospitalier régional d’Agadir (région Souss Massa, Maroc)

Journal de Mycologie Médicale, 2017

Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. clinique principale était les céphalées (75 %). Les principales anomalies cytochimiques du LCR étaient une hyperprotéinorachie (60 %), une hypoglycorachie (63 %) et une lymphocytose (50 %). Le taux moyen des CD4 était de 47/mm 3. Les patients ont été initialement traités par l'amphotéricine B, avec relais par le fluconazole. La létalité globale était de 35 %. Conclusion.-La CNM est une infection opportuniste grave chez les patients infectés par le VIH, et le taux de létalité demeure inacceptable. La lutte contre la CNM chez les patients à VIH+ impose un diagnostic précoce, un accroissement de l'accès aux antirétroviraux et une instauration rapide d'un traitement adapté et une prescription d'antifongiques systémiques efficaces.

Cryptococcose neuroméningée chez un patient traité pour un lymphome non Hodgkinien

Journal de Mycologie Médicale / Journal of Medical Mycology, 2007

Lymphome ; Cryptococcus neoformans ; Méningite ; Cryptococcose ; Amphotéricine B Résumé Introduction. -L'infection au VIH reste la principale cause favorisante de la cryptococcose, notamment neuroméningée. Toutefois, d'autres situations pathologiques constituent un terrain favorisant comme les lymphomes non hodgkiniens. Observation. -Nous décrivons le cas d'un patient de 46 ans ayant été traité pour lymphome malin non hodgkinien et considéré en rémission depuis trois ans, ayant contracté une cryptococcose neuroméningée. L'évolution a été défavorable sous traitement médical à base d'amphotéricine B. Conclusion. -La gravité de la cryptococcose neuroméningée sur un terrain débilité comme les lymphomes nécessite un diagnostic précoce pour en améliorer le pronostic. # 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Abstract Introduction. -HIV infection remains the main underlying disease for meningeal cryptococcosis. Other diseases may be associated to this infection such as non-Hodgkin's lymphoma. Case report. -We report a case of cryptococcal meningitis in a 46-year-old man treated for malignant non-Hodgkin's lymphoma and considered on remission for three years.Treatment with amphotericin B failed and the patient died. Conclusion. -The poor prognosis of cryptococcal meningitis in patients with malignancies such as lymphoma requires early diagnosis to improve prognosis. # 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Vingt-deux cas de cryptococcose neuromeningée en Tunisie

Médecine et Maladies Infectieuses, 2009

La cryptococcose neuroméningée est une infection mycosique grave touchant essentiellement le sujet immunodéprimé et en particulier, le sujet séropositif au VIH. Nous rapportons dans ce travail 22 cas de méningite à cryptocoque, diagnostiqués au laboratoire de parasitologie de l'hôpital La Rabta (Tunis) sur une période de 16 ans, chez 16 patients VIH+ et six patients non infectés par le VIH. Sur le plan clinique, nous notons, en plus de la fièvre et des céphalées, la fréquence des signes neurologiques focaux surtout dans le groupe des patients VIH−. L'examen mycologique du LCR a permis de poser le diagnostic de cryptococcose neuroméningée dans tous les cas. Le traitement, en première intention, a été l'amphotéricine B dans 13 cas, l'association amphotéricine B/5fluorocytosine dans trois cas et le fluconazole dans six cas. L'évolution s'est faite vers le décès dans 14 cas, la guérison dans sept cas et un patient a été perdu de vue.

Cas Clinique Diplopie Révélatrice de Cryptococcose Neuroméningée chez un Sujet Immunocompétent au VIH Diploplia revealing neuromeningeal cryptococcosis in a HIV immunocompetent patient

Health Sciences and Diseases, 2019

La cryptococcose neuroméningée est une infection fongique fréquente chez les patients immunodéprimés au VIH. Sa survenue sur terrain immunocompétent au VIH doit faire rechercher systématiquement d'autres facteurs favorisants. Nous rapportons un cas de cryptococcose neuroméningée chez une patiente de 32 ans immunocompétente au VIH, sans aucun facteur d'immunodépression connu et sans antécédents médicaux notables qui a présenté un tableau de méningo-encéphalite subaigu et des troubles de la vision à type de diplopie. Le test au VIH était négatif avec un taux de CD4 égal à 1367 cellules/mm 3 .La culture bactérienne du liquide cérébrospinal était également stérile. Les virus responsables d'infection méningée n'ont pas été recherchés à cause de non disponibilité de ces analyses. L'évolution été favorable sous fluconazole pendant la phase d'attaque du traitement puis les symptômes ont repris en début de la phase d'entretien. Elle est décédée le 16 ème jour du traitement. Le contexte de méningite bactérienne ou virale ne doit pas faire occulter la possibilité d'une méningite à cryptocoque quelque soit l'état immunitaire ABSTRACT Neuromeningeal cryptococcosis is a common fungal infection in HIV-immunocompromised patients. Its occurrence on immunocompetent patients to HIV should prompt to seek other predisposing factors. We report a case of neuromeningeal cryptococcosis in an immunocompetent 32-year-old female patient, without any known immunosuppressive factor and without a notable medical history. She presented with subacute meningoencephalitis and diplopia-type vision disorder syndrome. HIV serology was negative and the CD4 count was 1367 cells / mm3. The bacterial culture of the cerebrospinal fluid was sterile. Diagnostic tests for other virus responsible for meningeal infection were unavailable. Clinical course during the early days of initiation treatment with fluconazole was good. But, the symptoms and signs relapsed at the beginning of the maintenance phase. She died on the 16 th day. A clinical picture of bacterial or viral meningitis should not overshadow the possibility of cryptococcal meningitis whatever the immune status.

La Cryptococcose Neuro-Meningee Au Cours Du Sida : Etude Preliminaire a L'Hopital De Bobo-Dioulasso (Burkina Faso)

Aids-related cryptococcus neoformans meningitis : preliminary study at Bobo-Dioulasso National Hospital (Burkina Faso) A re t rospective study of impatients hospitalized from marc h 1993 to march 1995 found that seven patients with AIDS related Cryptococcus neoformans meningitis were admitted at the Internal Medicine clinic of Bobo-Dioulasso Hospital (Burkina-Faso). Five men and two women had C. neoformans meningitis (India ink stain/culture of cerebrospinal fluid). Six patients were HIV seropositives (ELISA-Genelavia) and two w e re HIV 1 (Western-Blot). Diarrhoea, cough, amebic liver abcess, typhoid fever and tuberculous adenitis preceded the o c c u rence of Cryptococcus neoformans meningitis in six patients. Cryptococcosis was inaugural of AIDS in one case. These cases re p resent 3,25 % of the seropositives admitted during the study period and 20,5 % of those who had CSF examination for C. neoformans. Headache (7,/), mental disorders (6/7) and vomiting (5/7) were the main pre s e n t i n g symptoms. Nuchal rigidity and Kernig's sign were found in less than half the cases. CSF was always clear and lymphocytic. No major pleocytosis dans albuminorachy was found in most cases by glucose was frankly low in five cases. India ink smear showed C neoformans in six cases and CSF culture was positive in five cases. Isolates were always sensible to Amphotericin B and sensible to Ketoconazole and 5 flucytosine in three out of five cases. Neurologic complications and associated opportunistic condition account for the high m o rtality and short time fo survival (mean 42,5 days). Six patients died and one was lost to follow-up. This study establishe the emergence of AIDS-related cryptococcal disease in Bobo-Dioulasso. Presentation is consistent with advance i m m u n o d e p ression. India ink smear of CSF should be more systematically performed. Delay before referal and accessibility of systemic antifungal drugs are major constraints in our working conditions.

La cryptococcose neuro-méningée au Mali

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2011

C ausée par une levure encapsulée, Cryptococcus neoformans (C. neoformans), la cryptococcose est connue surtout par sa localisation neuroméningée entraînant une méningo-encéphalite mortelle en l'absence de traitement (1). Cette infection, rare dans la première moitié du vingtième siècle, s'est répandue de façon exponentielle ces dernières années du fait de la pandémie du VIH/ SIDA (2), son incidence atteignant 5 à 10 % des malades sidéens en Europe et aux Etats-Unis et 15 à 35 % en Afrique centrale (1-5). Dans les pays africains à haute prévalence du VIH, elle constitue la principale cause des méningites chez les adultes (6, 7, 8) (tableau 1).

Aspects actuels de la cryptococcose neuro-meningée à Dakar

2005

L'objectif de cette etude etait de decrire les aspects actuels de la cryptococcose neuro-meningee a la Clinique des Maladies Infectieuses du CHU de Fann a Dakar. C'est ainsi qu'une etude retrospective a ete menee a partir des dossiers des cas hospitalises entre 1999 et 2003. Les donnees epidemiologiques, cliniques, paracliniques et therapeutiques ont ete analysees. Quarante-cinq cas ont ete observes dont 34 chez des patients VIH positif. Chez ces derniers, le taux de prevalence de la cryptococcose etait de 2,9 % en 2001 et 7,9 % en 2003. Le sex-ratio M/F etait de 2 et l'âge moyen de 39 ans (18-61 ans). La symptomatologie comprenait: une fievre (73,3 % des cas), des cephalees (86,7 %), des vomissements (66,7 %), un syndrome meninge (60 %), un coma (20 %), des convulsions (13,3 %), un deficit moteur (15,6 %), une atteinte des nerfs crâniens (11,1 %). Le taux de lymphocytes CD4 etait inferieur a 200/mm 3 chez 14 des 15 patients etudies. Le liquide cephalo-rachidien etai...

Etude rétrospective de 145 cas de cryptosporidiose chez des patients infectés par le VIH

Médecine et Maladies Infectieuses, 1996

La cryptosporidiose est une parasitose due a un protozoaire intracellulaire du genre Cryptosporidium, infectant l'6pith61ium digestif de l'homme et de nombreuses esp~ces animales. Chez l'homme, Cryptosporidium est responsable de diarrh6es b6nignes spontan6ment r6solutives chez les sujets immu-nocomp6tents, et de diarrh6es s6vbres et incoercibles, menagant gravement le pronostic vital chez les patients immu-nod6prim6s, dont les patients infect6s par le virus de l'immunod6ficience humaine. Nous avons effectu6 une enqu~te r6trospective de 145 cas de cryptosporidiose chez des patients infect6s par le VIH. Cette 6tude retrouve un lien 6troit entre la s6v6rit6 et le pronostic de 1'infection ~t Cryptosporidium, et l'6tat immunitaire sous-jacent. L'6volution est sous la ddpendance 6troite du chiffre de lymphocytes T4. D'autres facteurs semblent intervenir dans le pronostic : existence d'une diarrh6e, 6tat f6brile, perte de poids, ant6c6dents d'infections opportunistes avant la cryptosporidiose. Aucune th6rapeutique n'entra~me v6ritablement d'am61ioration. Des 6tudes ult6rieures sont n6cessaires afin de confirmer ces observations pr61iminaires. Mots-cl6s : Cryptosporidiose-VIH-Diarrh6e-Fibvre. Depuis une dizaine d'ann6es, la cryptosporidiose rev~t une importance croissante chez les patients infect6s par le VIH. Bien clue les travaux concernant cette coccidiose soient de plus en plus nombreux, certains points restent ~t 6claircir. Une 6tude rdtrospective est r6alis6e chez les patients infect6s par le VIH et par Cryptosporidium sp., afin de permettre une meilleure approche de la cryptosporidiose au cours de cet 6tat d'immuno-d6pression.