Fondements bibliques de la formation du moine - S. Jean Cassien Coll. I (original) (raw)

EGLISE DE JESUS-CHRIST SÉMINAIRE DE FORMATION BIBLIQUE

Thème: Aperçu général sur l'église Objectif : Pour combattre tout ignorance sur l'église But : Pour connaitre mieux et avoir une bonne vision de l'église Résultat : Afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre 2 Tim 3 :17 Enseignant : Wanel EDOUARD, Frère dans le Seigneur « Ta parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier ». (Ps 119 : 105) 1. Ensembles de ceux qui ont acceptés le salut en Christ et qui sont scellés du Saint-Esprit. (sens local et universel)

Les moines maronites et le Saint-Siège

Au XX° siècle, Pie XI, lança les travaux d’un code canonique commun à toutes les Eglises Orientales, calqué sur celui de 1917. En 1938, de nouvelles constitutions communes pour les trois Ordres monastiques maronites remplacèrent les anciennes règles et constitutions. Les moines maronites étaient invités à mettre à jour leur mode vie conformément aux nouvelles constitutions. Pie XI pensait que « La promulgation du droit canonique oriental devrait aider les catholiques d’Orient à perfectionner leurs organisations […] Et que les institutions monastiques auraient avantage à connaitre quelques-unes des expériences des instituts latins. »

Évangiles : de Jean à Marc »

RB 120 (2013), p. 182-219.

The text of the Gospels has taken its final shape through a process of liturgical use and/or canonization. However, this literary process is discussed since the Enlightenment period, with significant theological consequences. A two-fold hypothesis is presented here: first, John is a better witness of the origins, as far as the chronological system, the Passion narrative or the divine rank of Jesus are concerned. Second, for the Synoptics, the Griesbach theory (Mark depends on Matthew and Luke) should prevail, for the objections against it can be removed by a liturgical approach. Incidentally, the pieces written by the eyewitnesses have been instrumental, for the texts have had a rather complex history.

Une fondation canoniale réformatrice : la collégiale Saint- Martin-de-Miséré et ses dépendances (xi e -xiii e siècle

L a tradition historiographique réserve à Saint-Martin le qualificatif, encore usité aujourd'hui, de « prieuré » 1. L'usage de ce terme, polysémique s'il en est, ne se généralise qu'à la fin du xii e siècle à la faveur du concile Latran III (1179, canon 10), où le mot devient synonyme d'obédience conventuelle, dépendante d'une maison mère. Sous les plumes contemporaines, le prieuré désigne des réa-lités fort diverses, de la communauté de plusieurs dizaines de frères à la simple grange, réalités qui ont pour seul point commun d'être sous la dépendance d'un établissement extérieur. Même si le terme n'est pas utilisé dans les sources de Saint-Martin et que le chef du chapitre collégial est désigné comme prior, du point de vue canonique des institutions régulières, il s'agit pourtant bien d'une collégiale, c'est-à-dire d'une église desservie par une communauté ou un collège de chanoines, terme beaucoup précis et, en ce sens, préférable à celui de prieuré. Que ce soit ou non en raison de la faiblesse de la documentation conservée 2 , Saint-Martin de Miséré, qui fut pourtant l'une des collégiales régulières les plus 1. On la désigne cependant au xvii e siècle comme une abbaye. Voir les gloses marginales de la copie de l'acte de fondation dans le cartulaire B écrites de la main de Nicolas Chorier (Copie cartulaire de l'église de Grenoble [cartulaire C], n° 101, AD 38, 4G 36 (microfilm 2MI 575), f° 51v°. 2. Robert-Henri Bautier, Janine Sornay disent du recueil des privilèges du prieuré (actes xiii e-xv e siècles) qu'il est somme toute « d'intérêt médiocre » (Les sources de l'histoire économique et sociale du Moyen Âge, vol. II, Provence, comtat Venaissin, Dauphiné, États de la maison de Savoie, Archives ecclésiastiques, communales et notariales, archives des marchands et des particuliers, Ce tiré à part numérique est réservé au strict usage personnel du contributeur et de son cercle familial.

Du Messie biblique au rassul de l'oint coranique

Exposant le problème de la fallacieuse lecture islamique des mots du Coran et de ses sens, notamment ceux de Messager(s) du Roi-Messie et du Verbe-Parole, nous procédons à une relecture des titres de Messager et Prophète pour corriger les erreurs d'interprétation et ce, grâce à un mécanisme qui revient sur leur fonction biblique et la bisémie de la racine bšr désignant « la bonne nouvelle » et l'incarnation. C'est un véritable déchiffrage que nous proposons en invitant à une lecture corroborée pour comprendre une vérité qui se trahit à des traductions frelatées purement idéologiques et sciemment préméditées. De prime abord, il est important de savoir que le Coran qui narre incessamment et exclusivement le récit de l'envoi interrompu des Messagers reconnaît le titre particulier de « Messie et de Verbe de Dieu » au Messager Jésus, et ce, par au moins 10 occurrences pour le premier titre. En outre, ce corpus de textes disparates prend un soin étonnant à donner un Nom, avant sa naissance, à ce Messager, somme toute très spécial. Les Messagers angéliques semblent insister, quant à eux, sur ce nom précis et complet du Messie, notamment au verset Q3/45-en associant les deux parties de son nom : « le Messie Jésus » 1. Cependant, tout au long du Coran, la fonction distinctive de ces Messagers y est occultée, voilée. Quant à celle du Messie, elle disparait complètement. 2 D'ailleurs, que désigne Le Coran par ce titre, et encore plus, par celui de Kalima Allah ? L'homme humain Jésus ? La personne parfaitement unie des deux natures dans la conception nestorienne du Messie ? Ou un être hors norme, porteur des titres de Yaweh dans une conception judaïque ? Dans la logique biblique, les prophètes n'existent qu'en vue de prophétiser, de préparer la venue du Messie ou de prêcher en son Nom. Ainsi, selon le Nouveau Testament, les Apôtres ἀπόστολοί sont littéralement envoyés par Le Messie ou/et au nom du Messie pour annoncer la « bonne nouvelle ». Or, le Messie coranique, par une inversion surprenante mais peu remarquée sauf par E-M Gallez, annonce la venue d'un banal Messager-Prophète sans jamais expliquer sa spécificité ! Ainsi, le verset 61/6 nous laisse pensif mais non sans embarras : « Et quand Jésus 1. minhusmuhu l-masīḥu 'īsā bnu maryama. 2. « Qu'ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut ! De celui qui dit à Sion : ton Dieu règne ! » « Yahvé vous a envoyé tous ses serviteurs, les prophètes, il les a envoyés dès le matin ; et vous n'avez pas écouté, vous n'avez pas prêté l'oreille pour écouter. Ils ont dit : "Revenez chacun de votre mauvaise voie et de la méchanceté de vos actions". » (Cf. Jr 25,4-6 ; 35,15.)