ART PRESS ET LA CENSURE : ITINÉRAIRE ACCIDENTÉ D'UNE LUTTE POUR LA LIBERTÉ DE CRÉATION (original) (raw)

2021, Le Temps des médias

Dans cet article, nous tentons de démontrer comment différents cas de défense de la liberté de création dans le périodique artistique art press reposent sur une structure argumentative correspondant à ce que Luc Boltanski désigne comme la « grammaire de la dénonciation », qui implique une dynamique de relations entre artistes, institutions, et lecteurs du magazine à savoir, par extension, le public de l’art contemporain. Pour ce faire, nous examinons en priorité les éditoriaux de la revue et évoquons dans un premier temps l’ensemble des éditoriaux pour mettre au jour la spécificité de la grammaire de la dénonciation qui s’y déploie, avant de nous concentrer sur trois moments où la revue a contribué à construire l’art comme un problème public par une logique de dénonciation : l’affaire « Finlay » (1987-1989), la Querelle de l’art contemporain (1992-1997), et l’exposition « Présumés innocents » (2000-2011).

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