La gouvernance territoriale comme nouveau mode de coordination territoriale ? « Territorial Governance » as a new way of coordination between actors? (original) (raw)
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La gouvernance territoriale comme nouveau mode de coordination territoriale ?
Géographie, économie, société, 2005
Le texte se propose d'explorer la notion de gouvernance appliquée aux dynamiques territoriales. Dans un premier temps, il s'agit de montrer que la notion de territoire considéré comme une entité active, constitue un changement radical dans l'approche de l'espace dans le processus de production. Le territoire devient une émanation d'acteurs publics ou privés dont les actions de coordination ne peuvent être réduites à une politique publique au sens classique du terme mais à une action publique. Le second paragraphe explicite la notion de gouvernance territoriale qui se distingue de celle des économistes institutionnalistes comme O. E. Williamson par le fait qu'elle dépasse la seule dimension de la firme et montre les relations entre les différents acteurs qui concourent à la production dans un espace donné. Les troisième et quatrième paragraphes montrent d'abord pour le territoire puis pour la gouvernance comment on peut mettre ces notions en dynamique et dans une théorie de la globalisation qui génère cette dynamique. On précise à cette occasion l'importance de la proximité géographique comme outil analytique du rapport entre local et global.
La gouvernance territoriale comme nouveau mode de coordination d'acteurs
2004
Le texte se propose d'explorer la notion de gouvernance appliquée aux dynamiques territoriales. Dans un premier temps, il s'agit de montrer que la notion de territoire considéré comme une entité active, constitue un changement radical dans l'approche de l'espace dans le processus de production. Le territoire devient une émanation d'acteurs publics ou privés dont les actions de coordination ne peuvent être réduites à une politique publique au sens classique du terme mais à une action publique. Le second paragraphe explicite la notion de gouvernance territoriale qui se distingue de celle des économistes institutionnalistes comme O. E. Williamson par le fait qu'elle dépasse la seule dimension de la firme et montre les relations entre les différents acteurs qui concourent à la production dans un espace donné. Les troisième et quatrième paragraphes montrent d'abord pour le territoire puis pour la gouvernance comment on peut mettre ces notions en dynamique et dans une théorie de la globalisation qui génère cette dynamique. On précise à cette occasion l'importance de la proximité géographique comme outil analytique du rapport entre local et global.
L’organisation territoriale : Concept et stratégie
2021
Territories are nowadays at the center of economic development strategies and is the object of political actions which often confuses territorial actors with the economic interests of the territories they represent and defend (Hatem, 2004a). The competitiveness is characterized by flexibility, diversity, quality and innovation rather than costs. The importance of resources and activities can be adapted to local conditions by transforming them into competitive advantages. The attractiveness of a territory is generally viewed as its capacity to attract and retain mobile factors of production and / or populations. In the sense of regional economy, the territory is a city, a region, a country or an economic zone. The study of territorial attractiveness consists in determining whether a territory can be chosen by an actor as a site (temporary or sustainable) for all or part of its activities. It is in this context that this article will shed light on the concept of the Territory in order...
La gouvernance territoriale : une affaire d’Etat
Forgée dans les années 1990, la notion de gouvernance urbaine a permis de rendre compte de la transformation des enjeux et des modes de conduite des politiques urbaines dans un contexte de pluralisation des systèmes d'acteurs et de fragmentation des ressources. En y recourant, les politistes et sociologues ont insisté sur l'importance des relations horizontales entre les multiples acteurs, groupes sociaux et institutions intervenant dans les politiques urbaines, à rebours de leurs prédécesseurs qui se concentraient sur les relations verticales entre l'Etat et les villes. Ce changement d'axe analytique, de la coordination verticale à la coopération horizontale, a probablement été excessif, occultant le maintien d'une forme de centralité étatique et le rôle spécifique qu'a pu continuer à jouer l'Etat dans la fabrique des politiques territoriales après les lois de décentralisation. Il parait donc nécessaire de réintroduire l'Etat dans le chantier de recherche de la gouvernance urbaine, d'autant plus que les réformes néomanagériales des années 2000 ont profondément recomposé l'organisation et l'instrumentation étatique. En même temps qu'elles parachevaient l'autonomisation des villes vis-à-vis de l'Etat local, ces réformes ont doté le pouvoir central de nouveaux instrument d'intervention territoriale (appels à projets, indicateurs de performance, trophées et labels) qui lui permettent de piloter à distance l'action collective développée dans les villes. Abstract The urban governance approach has proved quite fruitful to contribute to the understanding of the transformation of French cities and urban policies in a context of decentralization. In opposition to their predecessors, who focused on vertical relations between the State and local authorities, political scientists and sociologists working on urban governance in the 1990s have emphasized the importance of horizontal coordination between various actors, social groups, and institutions. In doing so, they have tended to overlook the specific role and resources of the State. In this paper, we propose to bring the State back in the scope of urban governance analysis, in order to reconsider the vertical dimension of horizontal coordination processes. Indeed, the central government has delegated to local authorities responsibility for implementing numerous national programs and achieving coherence between the latters. But this devolution doesn't mean further hollowing of the State in urban governance. Quite the reverses, it allows the State to steer at arm's length collective action in the cities through new tools of government such as competitive bidding, performance indicators, and the encouragement of " best practices " .
Entre gouvernance locale et institutionnalisation des territoires
VertigO, 2006
Depuis moins d'une décennie, la Commission européenne promeut le concept de Gestion intégrée des Zones côtières (GIZC) qui vise à identifier des territoires littoraux cohérents sur lesquels l'ensemble des enjeux et des acteurs seraient pris en compte. Cette définition interpelle particulièrement en France le modèle de Parc naturel régional (PNR) créé sous l'impulsion de la DATAR en 1967 pour articuler protection de l'environnement et développement économique dans des espaces en déprise. Devenus rapidement une référence de développement local d'un nouveau type, ils ont peu à peu émergé sur des territoires d'enjeux-les littoraux françaistouchés par des conflits complexes entre les différentes formes du développement économique et la nécessité accrue de conserver des espaces naturels et des ressources. A travers les exemples du PNR de la Narbonnaise en Méditerranée créé à la fin de 2003 et du projet en cours de PNR du Golfe du Morbihan, cet article s'attache à analyser le rôle de telles institutions dans la mise en oeuvre de la GIZC. Malgré des procédures de création théoriquement similaires, l'histoire de ces deux projets de territoires diffèrent, illustrant l'impact des systèmes d'acteurs locaux sur un processus d'institutionnalisation orchestré par l'État. Nous y examinerons de front les mécanismes produits par l'action collective et les stratégies, pratiques et légitimités d'intervention de l'ensemble des acteurs. Au-delà, il s'agit de vérifier la pertinence-ou les limites-de l'outil PNR dans la gestion du littoral.
Gouvernance territoriale : quelles articulations entre régions et métropoles ?
Analyser la question des rapports métropoles-régions, c’est aborder en premier lieu la complexité croissante des échelles et des formes de la régulation politique. La question de l’articulation des dynamiques métropolitaine et régionale révèle en creux les paramètres de changement de la gouvernance territoriale en Europe à la croisée des dynamiques de mondialisation économique, d’intégration européenne et de réforme de l’État2. Mais en France la question des rapports métropoles-régions renvoie aussi à une dérive systémique de notre modèle de décentralisation marqué par une forte fragmentation institutionnelle et une faible capacité de régulation interne. Les régions et métropoles sont au coeur de cette évolution. Tous les scenarii sont envisageables mais il semble acquis que les jeux d’articulation entre régions et métropoles vont marquer une nouvelle étape dans la différenciation politique, économique et culturelle de la décentralisation « à la française ».
Cahiers de géographie du Québec, 2015
Ces dernières années de nouvelles dynamiques organisationnelles sociales et institutionnelles ont favorisé l’avènement d’un nouveau mode de gestion des territoires et collectivités. Nous vérifions ce constat à partir de l’analyse critique des trois générations de la Politique nationale de la ruralité (PNR) mises de l’avant par différents gouvernements du Québec en tenant pour acquis que la PNR (2014-2024) n’est pas remise en cause par le gouvernement issu des élections du printemps 2014. Pour ce faire, nous utilisons le concept de gouvernance synergique, définie comme l’ensemble des facteurs politiques, sociaux et organisationnels qui sont stratégiquement planifiés par les diverses parties prenantes d’une collectivité en vue d’étudier, d’analyser et de concevoir des mécanismes visant à mieux gérer tout processus de développement territorial. Une attention particulière est accordée à la façon dont l’État québécois, à travers la PNR, favorise l’émergence d’une nouvelle approche en mat...