Une reine au pays de Toutankhamon (original) (raw)
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Toutankhamon et l'éveil du nationalisme arabe
Revue des Deux Mondes, 2009
The discovery of Tutankhamun’s tomb in the Valley of the Kings by the British archaeologist Howard Carter in 1922 attracted extended press coverage and spurred a worldwide passion for Ancient Egypt. The French novelist and essayist Louis Bertrand traveled to Egypt as the special correspondent of the Revue des Deux Mondes to cover the opening of the tomb in what turned out to be “the most cruel and depressive travel in [his] life”. The archeologists were not allowed into the tomb before October 1925, as popular riots, instigated by Saad Zaghloul, leader of the nationalist Wafd Party, broke out in Cairo. The article presents the correspondence between Bertrand and René Doumic, the Revue’s editor-in-chief, reflecting an extreme right colonial perspective towards the eruption of the Arab national awakening.
La reine, l’égyptologue et le pharaon
Simon Connor – Dimitri Laboury (éds.), Toutankhamon. A la découverte du pharaon oublié. Exposition organisée à l’espace Europa Expo à la gare TGV des Guillemins. Liège, 14 décembre 2019 – 31 mai 2020. Liège, Presses Universitaires de Liège, 2019 (Collection Aegyptiaca Leodiensia, 12), p. 310-313
Les Belges frappés par la malédiction de Toutankhamon
Simon Connor – Dimitri Laboury (éds.), Toutankhamon. A la découverte du pharaon oublié. Exposition organisée à l’espace Europa Expo à la gare TGV des Guillemins. Liège, 14 décembre 2019 – 31 mai 2020. Liège, Presses Universitaires de Liège, 2019 (Collection Aegyptiaca Leodiensia, 12), p. 318-321
La Vie de Idées, 2019
A review article of _Njinga. Histoire d'une reine guerrière (1582-1663) by Linda Heywood, with a preface by Françoise Vergès, Paris, La Découverte, 2018.
Xyz La Revue De La Nouvelle, 1989
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Sainte Reine et la déesse trivalente celtique, compagne d’Esus-Taranis-Toutatis
Bulletin de la Société de Mythologie Française, 2008
Nous avons montré dans notre article précédent que des saints de la Légende Dorée de Jacques de Voragine sont martyrisés suivant les sacrifices de la Triade Esus-Taranis-Toutatis. Ces saints sont souvent des saintes, qui montrent que vraisemblablement les trois dieux étaient accompagnés d’une déesse. Nous étudions ici le cas de Sainte Reine, qui a été martyrisée selon les trois modes de la triade. Cette sainte bourguignonne est remarquable à plusieurs titres : son nom qui évoque la Souveraineté et sa localisation géographique à Alésia, ville emblématique de la fin de l’indépendance gauloise et ville sainte selon Diodore.
Une femme à la tête du royaume. Anne de France et la pratique du pouvoir
de la fin du xv e siècle fut le théâtre d'une situation politique originale et inédite qui consista à faire appel à la soeur d'un roi trop jeune pour gouverner pour exercer le pouvoir en son nom. Il s'agit en effet d'évoquer la question de la construction, de la mise en place et de la pratique du pouvoir par Anne de France pendant la décennie 1480 où elle fut à la tête du royaume de France. À la mort de Louis XI en 1483, Anne de France était elle-même très jeune pour se voir attribuer de telles responsabilités. Elle bénéficiait cependant de la présence et de l'aide d'un époux de vingt ans son aîné, fort d'une expérience politique remarquable qui avait débuté sous le règne de son beau-père et qui n'avait cessé de se renforcer. De 1483 à 1488, Anne de France gouverna le royaume en véritable maître et, bien que légèrement affaiblies par la suite, son autorité et son influence sur le roi ne se démen-tirent pas jusqu'à la mort de ce dernier en 1498. Les contemporains, parmi lesquels les chroniqueurs, sont unanimes quant à l'étendue du pouvoir exercé par Anne de France, que certains n'hésitent pas à désigner sous le titre de régente – c'est-à-dire celle qui détient l'auctoritas et la potestas – qu'elle ne fut pourtant jamais. Les sources officielles sont pour leur part relativement discrètes quant à l'ampleur de sa mainmise sur le royaume pendant la décennie où elle fut présente aux côtés de son frère le roi. L'historien est confronté à une distorsion entre le pouvoir montré et officiellement détenu et le pouvoir réellement exercé.