« Un dessin provenant de la collection du comte d’Angiviller, retrouvé dans un recueil d’ornements de la Bibliothèque de l’Institut national d’Histoire de l’Art », dans les Documents d’Histoire parisienne, n°12, 2011, p. 53-58. (original) (raw)
2011, Documents d’Histoire parisienne
Dans un petit recueil factice, composé de gravures, a été joint un beau dessin de carrosse, à la plume avec des rehauts à la gouache et à l’or, portant au revers une inscription ancienne : Coll. Dangiviller émig. / Dessiné par Moreau le jeune / Faict en orfèvrerie par F. T. Germain ci-devant orfèvre du Roy / pour le Dauphin. L’objet, un jouet destiné sans doute l’un des petits-fils de Louis XV, n’a semble-t-il pas laissé de trace. Une courte période au début des années 1760, permet d’envisager la réunion des deux artistes, ce que le style du dessin semble confirmer. L’entrée du dessin dans les collections du comte d’Angiviler, par ailleurs mal connues, pourrait aussi dater de cette période, où il était « gentilhomme de la Manche » des jeunes princes.
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Documents d’Histoire parisienne, 2013
Bien que représentant un cas particulier, le Livre d'Echantillons Fol Est 489 constitue un bon exemple de la manière dont un recueil à destination d'un homme de l'art était composé au milieu du XVIIIe siècle. Éléments pratiques et didactiques y forment un vaste ensemble dans lequel le propriétaire pouvait puiser des idées et des formes, adaptables et combinables au gré de son imagination et des exigences de ses commanditaires. Il témoigne aussi du coût qu'un tel objet pouvait constituer, investissement assez onéreux pour un simple artisan. Il reflète, enfin, comment le goût de la période rocaille se diffusa dans les ateliers qui portèrent cette « mode » que Blondel fustige dans ses Cours d’Architecture.
Documents d’Histoire parisienne, 2005
Un contrat d’échange de terrains, en partie bâtis, dans le quartier neuf de la place Vendôme, entre les héritiers d’Antoine Crozat et le financier François Castanier, en 1741, comprend en annexe un marché par lequel le second s’engageait, en dédommagement, à faire construire pour les premiers, à ses frais, une nouvelle basse-cour, dont les dessins, eux aussi joints à l’acte, avaient été donnés par Pierre Contant d’Ivry.
Parce qu’il est régi par un certain nombre de règles formelles liées à sa fonction taxinomique et que l’expression artistique des graveurs est limitée par un support de petite taille devant condenser un discours nécessairement précis et efficace, le sceau permet de poser de manière claire la problématique de la représentation à échelle réduite. Pour toutes ces raisons, le corpus sigillaire entre parfaitement en résonance avec les thématiques développées dans un volume dédié aux questions d’échelle. En outre, par son abondance ce même corpus permet de mettre en lumière une évolution du processus de miniaturisation conduisant à la mise au point de procédures techniquement virtuoses.
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