Psychologie im Dienste der Krebsforschung (original) (raw)
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L'Information psychiatrique
Le cancer est une maladie multifactorielle dont l'éclosion dépend, certes, de facteurs biologiques, mais aussi de facteurs psychologiques. Les différentes recherches concernant la « psychogenèse » du cancer se sont confrontées à des difficultés méthodologiques en rapport essentiellement avec la méconnaissance de l'ancienneté du processus cancéreux et de la durée de la phase infraclinique. Nous proposons une mise au point concernant l'implication des facteurs psychologiques dans la genèse du cancer. Nous étudierons notamment l'influence du stress, de la dépression et de la personnalité de type C sur le système immunitaire, ainsi que l'apport de la psychoneuro-immunologie.
Psychothérapies,"(2),"23,"81"-"88. ! La(t ransition ( actuelle( de( paradigme( a( une( caractéristique( fondamentale( dont( les( conséquences(sont(encore(inconnues(:(certaines(notions(antérieurement(marginalisées( gagnent( de( plus( en( plus( une( place( centrale( au( centre( des( discussions( et( constructions( scientifiques( (Santos,( 1987(;. ( Il( s'agit( d'un( moment( de( grande( importance( pour( la( psychologie( clinique( qui( n'a( jamais( été( à( l'aise( dans( sa( mission( en( tant( que( science,( mais( qui( gagne,( à( l'occasion( d'une( telle( transition,( de( nouvelles( possibilités( et( pertinences( épistémologiques.( En( ce( sens,( l'article( vise( à( dégager( l'influence( de( cette( transition( dans( la( psychologie( clinique,( en( montrant( l'impact( du( retour(de(ces(notions(marginales(au(coeur(de(ses(constructions,(notamment(la(notion(de( subjectivité((Morin,(1990(;(Gonzalez(Rey,(1997). (Cette(discussion(aura(lieu(surtout(d'un( point( de( vue( épistémologique,( de( façon( que( les( considérations( sur( la( théorie( et( la( pratique(cliniques(soient(comprises(à(partir(de(cet(axe(de(réflexion.(
La recherche en psychologie clinique
La psychologie clinique désigne à la fois un domaine (celui de la psychopathologie) et une méthode (clinique) qui s'insère dans une activité pratique visant la reconnaissance et la nomination de certains états, aptitudes, comportements dans le but de proposer une thérapeutique, une mesure d'ordre social ou éducatif ou une forme de conseil permettant une aide, une modification positive de l'individu. Les domaines d'intervention se composent de multiples champs qui ne se limitent ni aux sujets atteints de troubles mentaux ni à la stricte référence à la dimension individuelle. L'évolution de la discipline a entraîné l'apparition de nouvelles pratiques, de nouveaux lieux, de nouveaux objets : aide aux mourants, handicap, marginalité, souffrance sociale…, institutions non psychiatriques (crèche, hôpital général, prison…), moments du développement normal (nourrisson, adolescent, sujet âgé…). Quatre types de recherche existent : la recherche en clinique ; la recherche clinique ; la recherche-action et la recherche évaluative. Les méthodes et les techniques sont : l'observation clinique, l'entretien clinique, les tests et les échelles et les questionnaires.
Universitätslehrgang Psychotherapeutische Psychologie
2020
Filière universitaire de psychologie psychothérapeutique Aboutissement d'un projet dans le domaine de la formation en psychothérapie après 18 ans Peter Schulthess, président de la Charte suisse pour la psychothérapie Pendant vingt ans en tout, il y a eu les études complémentaires en psychothérapie scientifique, proposées ces dix dernières années sous le nom d'Universtätslehrgang Psychotherapeutische Psychologie (UPP, filière universitaire de psychologie psychothérapeutique). Le quatrième cycle de l'UPP s'est terminé à fin 2014 et n'est désormais plus proposé. Cette filière avait été conçue pour permettre aux personnes qui, en venant des sciences sociales ou de la psychologie, souhaitaient ajouter une formation postgrade en psychothérapie d'acquérir les connaissances de base nécessaires en la matière. Les hautes écoles suisses ne proposaient rien de tel si bien qu'une coopération avec une université étrangère avait été cherchée et trouvée. De nombreux cantons ayant dans leurs lois une réglementation en matière d'équivalences concernant les études de psychologie reconnaissaient cette voie. Toutefois, depuis l'entrée en vigueur de la LPsy, seuls les titulaires d'un bachelor ou d'un master en psychologie comme branche principale peuvent suivre la formation postgrade en psychothérapie si bien que la possibilité de s'y engager en venant d'autres sciences sociales avec un complément pour acquérir les connaissances psychothérapeutiques de base pertinentes n'existe plus. A l'occasion de la fin de cette filière, voici quelques repères historiques au sujet de la conception de cette offre ainsi que les discours des deux responsables de filière lors de la cérémonie de remise des diplômes.
Cancer et psyché: entre intervention scientifique et position d’omnipotence
Quelle peut donc être la contribution que la psychanalyse peut apporter à un malade atteint de cancer? Je retiens que le noyau de quelque forme de psychopathologie soit l’impact et l’élaboration de l’angoisse de mort. On comprend donc aisément comment chez un sujet atteint d’une maladie néoplastique maligne se déclenche immédiatement une activation massive des mécanismes de défense psychiques, surtout ceux proches de la psychose, le déni et la négation. Le déni de la maladie est toujours et dans tous les cas un problème grave, il est aisément compréhensible que dans une forme pathologique comme le cancer un diagnostic précoce et le traitement approprié immédiat sont d’une importance fondamentale afin d’endiguer les progrès de la maladie! Le psychothérapeute qui suit un malade cancéreux aurait tout intérêt à se libérer de vécus d’omnipotence et à se souvenir qu’il peut faire énormément pour le malade (redimensionner et lénifier son angoisse de mort) mais il doit se tenir hors du champ de la maladie organique. Son intervention devra être orientée avant toute chose vers l’affrontement et la recherche de solutions destitnées à amener le malade à reconnaître son état et à accepter les traitements que la médecine est à même de lui offrir, même si ceux-ci ne sont pas encore tout à fait au point d’une part et certainement encore douloureux et invalidants.
Psychologie de la communication
Ce n'est pas parce qu'on communique à longueur de journée, et cela pratiquement depuis sa naissance (et même un peu avant), que l'on comprend pour autant comment fonctionne la communication. Toutes les choses qui nous sont familières, habituelles, "naturelles", tendent le même piège à notre compréhension. En posant que la marche se prouve en marchant, on a tendance à croire, au nom du "bon sens" ou du "sens commun", que c'est aussi en marchant qu'on peut comprendre les mécanismes de la marche ! C'est pourtant loin de suffire dès qu'on désire atteindre certaines performances, en compétition par exemple. Tout le monde respire naturellement, mais combien d'entre nous connaissent le processus de la respiration ? Combien sont capables de décrire ce qui se passe dans leur corps quand ils parlent ? L'ignorance presque totale des mécanismes de la phonation (le fait d'émettre des sons avec la bouche) nous rend incapables de maîtriser notre expression orale : alors que nous croyons notre corps commandé par notre esprit, par notre volonté, c'est le contraire qui se produit. Ce qui fait qu'en règle générale, nous n'utilisons qu'une faible partie de nos possibilités… A cet incroyable gâchis s'ajoute un étonnant problème : à savoir que la communication humaine est fondamentalement paradoxale. La capacité de communiquer, pourtant naturelle chez le mammifère humain, est souvent inhibée au contact d'autres humains. Tout message émis comporte le risque d'être jugé, et l'émetteur à travers lui (c'est pourquoi les premières rencontres sont génératrices d'anxiété, car elles sont le jeu des premières impressions). L'emploi de la communication écrite, comme de toute communication "médiatisée" (c'est-à-dire passant par des intermédiaires instrumentaux) atténue plus ou moins le paradoxe, mais de façon souvent illusoire : il demeure toujours présent à un degré variable selon qu'on communique par lettre, par télégramme, par livre, par téléphone, par télécopie… [G. A MILLER -Langage et communication. PUF, Paris, 1956, CEPL, Retz, Paris, 1973 4-« Tout système de communication correspond au transfert d'un message matériel ou matérialisable, entre un émetteur E et un récepteur R » [R. MUCCHIELLI -Communication et réseaux de communication. ESF, Paris, 1971, p. 18]