Les langues égyptiennes à l'époque amarnienne : Point de révolution sous le soleil d'Aton (original) (raw)

La construction de l’image du corps de l’élite égyptienne à l’époque amarnienne

Bulletins et mémoires de la société d'anthropologie de Paris

De nombreuses hypothèses de maladies ont été faites pour expliquer l'aspect particulier d'Akhénaton dans ses représentations, sans tenir compte de l'importance des données stylistiques, historiques, anthropologiques et médicales qui, tour à tour, permettent de les contredire. La plus récente concerne la maladie de Marfan. Quelques indices laissent effectivement penser que le roi a pu être atteint d'hyperlaxité ligamentaire, une affection banale qui appartient à la symptomatologie de la maladie, mais qui existe aussi de manière isolée. Les auteurs ont également examiné les diverses hypothèses faites au sujet des têtes sculptées des princesses qui présentent un crâne allongé. Leur analyse a permis d'évaluer la complexité des formes allant de la stylisation à une personnalisation qui inclut un certain réalisme anatomique. À l'appui aussi d'indices présents dans les sculptures, les auteurs n'excluent pas la possibilité d'une pratique de déformation crânienne opérée sur les personnes ayant servi de modèle. Les auteurs ont tenu compte dans leur étude des éléments anthropologiques existants, dont les crânes de Smenkhkaré et Toutankhamon. Ils évoquent aussi le contexte idéologique et théologique qui a vu naître ces représentations.

L'apparition de l’écriture dans le monde égéen a l’Age du Bronze

Classica - Revista Brasileira de Estudos Clássicos

Este artigo tem por objetivo focalizar as etapas que levaram ao aparecimento da escrita, no mundo egeu, bem como discutir suas possíveis causas. O Neolítico presencia a passagem da marca simples, herdada do Paleolítico, ao verdadeiro signo, escrito sobre um tablete ou uma plaqueta, não tendo as pintaderas e as assim chamadas “pré-escritas” nada, provavelmente, a ver com esse fato. O Bronze Antigo, adotando o selo como instrumento de controle, associa o signo ao utensílio e, com as marcas de ceramista, utiliza o primeiro sistema de notação conhecido na região. Com o aparecimento do sistema palaciano, Creta amplia as utilizações precedentes e lhes acrescenta um segundo sistema de notação, representado pelas marcas de pedreiro; adota sobretudo, porem, a escrita hieroglífica, e, em seguida, a linear A para as necessidades da contabilidade palaciana e privada.

« Atoumès, un nouveau traducteur byzantin de Thomas d’Aquin », dans A. BERGER [et al.] (ed.), Koinotaton doron. Das späte Byzanz zwischen Machtlosigkeit und kultureller Blüte (1204-1461), Berlin 2016 (Byzantinisches Archiv, 31), p. 17-37.

A. BERGER [et al.] (ed.), Koinotaton doron. Das späte Byzanz zwischen Machtlosigkeit und kultureller Blüte (1204-1461), Berlin (Byzantinisches Archiv, 31), p. 17-37, 2016

A côté des frères Kydonès, un traducteur de Thomas d'Aquin jusque-là inconnu a travaillé lui aussi au XIVe siècle à la traduction du De rationibus fidei. L'article envisage toutes les identifications possibles d'Atoumès.

L'Égypte en transition : des Perses aux Macédoniens

P. Briant, Fr. Joannès (éd.), La transition entre l'empire achéménide et les royaumes hellénistiques (vers 350-300). Actes du colloque organisé au Collège de France, 22-23 novembre 2004, Persika 9, Paris, p. 375-404, 2007

Les textes égyptiens du Levant au Nouvel Empire (MA thesis in Ancient Oriental Languages, Université libre de Bruxelles, 2012 [French])

Ce mémoire est consacré à une discussion des textes égyptiens du Nouvel Empire découverts au Levant, et de ce qu’ils nous révèlent de la nature de la présence égyptienne à cette époque. Après un chapitre introductif résumant les relations égypto-levantines au Nouvel Empire, un deuxième chapitre dresse une liste, aussi complète qu’il a été possible à l’auteur, des stèles privées et royales, des éléments architecturaux inscrits et des inscriptions hiératiques du Levant. Chacune de ses inscriptions est présentée avec ses principales références bibliographiques, et également illustrée et traduite si elle a été jugée importante. Une réflexion sur la distribution géographique et temporelle de ces inscriptions est également proposée, dans le cadre d’une approche nuancée de la nature de la présence égyptienne dans ces régions. La partie suivante du mémoire est consacrée à l’analyse détaillée de trois stèles privées, formant le corpus complet des stèles égyptiennes privées découvertes au Levant figurant une divinité locale. Notre troisième chapitre est ainsi consacré à une stèle de Beth Shean, qui dépeint l’égyptien Imenemipet en adoration devant la divinité locale Mekal. Le quatrième chapitre est consacré à une stèle d’Ougarit dépeignant un personnage nommé Mamy en adoration devant le dieu Baal-Zaphon. Le cinquième et dernier chapitre présente la stèle d’Anat de Beth Shean, qui dépeint Hesi-Nakht en adoration devant la divinité levantine Anat. Finalement, une conclusion met tous ces éléments en perspective, relevant l’unité organique profonde de ce corpus et discutant de ce que ces inscriptions nous révèlent de la nature de la présence égyptienne au Levant durant le Nouvel Empire.

Le moyen Oronte dans les sources égyptiennes (1500-1259 av. J.-C.)

Syria

Le moyen oronte dans Les sources égyptiennes (1500-1259 av. J.-c.) Pierre Grandet résumé-Présentation des témoignages des sources égyptiennes sur l'Oronte et sa région, de 1500 av. J.-C. environ (campagne de Thoutmosis I er à l'Euphrate) à 1259 av. J.-C., date du traité de paix entre Ramsès II et Hattousil III. Géographiquement, les témoignages sont principalement centrés sur le carrefour en Y de Qadesh et ses deux branches : la trouée de oms et la route d'Alep, ainsi que le sous-système Bouqī a-Asharnéh et l'itinéraire Qadesh-Niy via Shayzar. mots-clés-Sources égyptiennes, Bronze récent, Thoutmosis I er , Ramsès II, Hattousil III, circulation, oms, Alep, Qadesh-Niy, Bouqī a-Asharnéh abstract-An annotated review of the Egyptian sources pertaining to the Orontes and its region between ca 1500 bc (Thutmosis I st ' campaign to the Euphrates) and 1259 bc, date of the Peace Treaty between Ramses II and Hattusil III. Geographically, all revolve more or less around the Y-shaped crossroads of Qadesh and its two branches: the oms gap and the Aleppo road, as well as the subsystem Buqī a-Asharneh and the itinerary Qadesh-Niy via Shayzar.