Table ronde "Les troubadours et la musique" (avec Francesco Carapezza, Christelle Chaillou-Amadieu, Gérard Le Vot, Robert Lug, Viola Mariotti, Stefano Milonia, Florence Mouchet) au XIIIe Congrès International de l'AIEO (UniTo - WebEx), 15 juillet 2021 (original) (raw)

« Gouverner à distance, harmoniser le quotidien. Les correspondances musicales en Italie au début du XVIIe siècle », 6 novembre 2020, 9h, Rencontre virtuelle, Colloque Distances (XV-XVIIIe siècles), organisé par le Centre Norbert Elias et l’Università di Roma La Sapienza

2020

Les correspondances où il est question de musique dans l’Italie du début du XVIIe siècle sont pour la plupart destinées à des princes et à leurs agents diplomatiques dans le but de régler des affaires concernant les déplacements, les candidatures – nécessitant des recommandations – et la rémunération des musiciens. Ces lettres concernent également la préparation de spectacles (privés, publics, profanes et religieux), la commande de partitions ou d’autres demandes pratiques (l’obtention d’une faveur ou celle, plus prosaïque, de papier à musique). Ces documents manuscrits à caractère privé montrent également la manière dont la volonté d’harmoniser le quotidien à travers la pratique musicale va de pair avec l’idée de gouverner à distance. En effet, les allusions musicales dans les échanges épistolaires se trouvent souvent insérées dans les affaires politiques et diplomatiques des personnages nobles. La lecture de quelques-unes de ces lettres montrera la diversité des liens sociaux qui unissent les musiciens à leurs patrons et permettra de vérifier que les effets d’innovation et de conservation (les temporalités) en musique, sont liés, dans le cas du mécénat à distance, aussi bien au caractère fonctionnel des pratiques musicales qu’aux goûts des commanditaires. Ces exemples confirmeront ainsi que la musique (sa création, sa transformation et sa diffusion) et la politique sont étroitement liées.

Les troubadours au XVIIIe siècle en France

2015

e savoir historique sur les troubadours progresse au cours du siècle. On édite de grands textes du Moyen Âge, mais toujours pas de ceux des troubadours cependant. La nouveauté majeure est dans l'appropriation du mot troubadour, désormais nom commun, désignant une sorte de saltimbanque pittoresque.