Logiques pratiques vs logiques institutionnelles: les politiques de l'harmonie ou les contradictions du traitement public d'une musique populaire (original) (raw)
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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2005
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Erratum : Le statut socio-institutionnel de la musique savante
2010
Réagissant à ce qu’il appelle l’ambiguïté de la position de Lise Bissonnette et l’infantilisme de celle de Michel Gonneville, Michel Ratté récuse l’idée que la subversion immanente est la première cause de la rupture avec le public et discute l’utilisation faite, par Lise Bissonnette, des citations de Rochlitz et Ferry. Il invite la directrice du Devoir à faire de son journal le lieu d’une authentique critique d’art.
Musique-pratique : du formalisme au partage du temps
L’esthétique envisagée dans les textes de Deleuze et Guattari tend vers une esthétique de la sensation et la perception au lieu de se débattre autour des récents sujets ontologiques de l’esthétique et la philosophie de l’art. Par contre, ce que l’on trouve chez Deleuze et Guattari est une ontologie des effets et non une ontologie des causes. C’est pour cela que nous voudrions revenir sur le problème de l’esthétique musicale des auteurs à la lumière de l’idée d’un partage du temps1. Nous proposons de tracer ici un parallèle entre une interprétation relevant d’un discours très courant concernant la peinture, celui du délaissement de l’imitation depuis Manet, et le parcours d’une esthétique musicale qui, in fine rejoindra la pensée deleuzienne. Pour dissemblables que soient ces deux discours, il semble possible de relever des questions communes. Si avec Deleuze et Guattari on pose le problème de l’esthétique en termes de devenir et que devenir n’est pas un cas d’imitation, nous nous proposons de suivre les questions suivantes. D’une part on développera le rapport entre musique et peinture à propos de la question de l’imitation : de quoi la musique se libère-t-elle pendant cette même période au cours de laquelle la peinture se libère de l’imitation ? Et, d’autre part : peut-on poser, avec Deleuze et Guattari, une esthétique musicale en termes de partage du temps ?
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L’intentionnalité musicale au cœur des débats musicologiques actuels
2021
Michel Imberty a psychologie de la musique au-delà des sciences cognitives EXEMPLAIRE AUTEUR-Reproduction et diffusion interdites-08/06/2021 Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays. Le code de la propriété intellectuelle du 1 er juillet 1992 n'autorise, aux termes de l'article L.122-5, 2e et 3e a), d'une part, « que les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration », « Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou ayants cause, est illicite » (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.