A preparação das armadas no Portugal de finais da Idade Média (original) (raw)
1990, Revista da Faculdade de Letras. Historia
A PREPARAÇÃO DAS ARMADAS NO PORTUGAL DE FINAIS DA IDADE MÉDIA* Por Amândio Barros** 1 Introdução «Dandosse a esta guerra tem ... Trinta e cinco anos depois, D. Afonso V «detriminou (...) passar em 2 «... todos os navios, que som pera guerrear, (... quando ...
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Le langage militaire des ingénieurs et des fortificateurs portugais (c. 1480-1580)
Les mots de la guerre dans l’Europe de la Renaissance, dir. Marie Madeleine Fontaine et Jean-Louis Fournel, 2015
On a cherché à systématiser ici quelques données déjà connues de l’historiographie afin de saisir l’ordre d’apparition du vocabulaire de la fortification moderne dans le monde portugais de la Renaissance et d’identifier les expressions et mots spécifiques nouveaux, utilisés par les acteurs impliqués dans ce processus de mutation du langage militaire: le roi et les ingénieurs, architectes, militaires, fonctionnaires, quel que soit le degré d’imprécision des titres professionnels. L’analyse se fonde sur plusieurs sortes de sources: les documents de l’administration des chantiers royaux, des livres et textes élaborés dans le contexte de la cour avec des objectifs théoriques, et quelques collections de dessins exécutés dans un cadre précis (Duarte de Armas et Francisco de Holanda). Les limites chronologiques ont été établies à partir de l’apparition de quelques mots propres à l’architecture militaire adaptée à l’artillerie de feu, et du recrutement plus généralisé d’ingénieurs italiens, sur une période de cent ans. Le processus coïncide avec l’expérimentation endogène au monde des pratiques de construction et le poids décisif, mais non exclusif, des contacts avec l’univers italien. A leur tour, les textes à portée théorique destinés à la formation des hommes de cour démontrent un processus d’apprentissage et d’élaboration d’un langage militaire moderne concomitant, dont les limites ne sont pas spécifiques à l’ingénierie mais impliquent à la fois les mathématicens, les militaires et les érudits, catégories formées et éduquées selon la culture lettrée de la Renaissance. The military language of Portuguese engineers and builders of fortifications (circa 1480-1580). We have attempted to systematize some already familiar historiographical data to enhance our understanding of the order of appearance of modern fortification vocabulary in the Portuguese world during the Renaissance, and to identifiy specific new expressions and words used by key participants in the process by which military langage evolved: the king, engineers, architects, soldiers and functionaries, however imprecise professional titles were at that time. Our analysis is based on several type of sources: documents relating to the administration of royal construction works; books and texts produced in the context of the court with theoretical objectives; and a few collections of drawings executed in a particular framework (Duarte de Armas and Francisco de Holanda). The timeframe we have established is based on the appearance of some words specific to military architecture relating to ordnance, and the more generalized recruitment of Italian engineers over a hundred year period. The process coincides with experimentation that took place outside the realm of constuction, and decisive, but not exclusive, contacts with the Italian sphere. In turn, theoretical texts designed to train courtiers demonstrate a process by which modern military language was learned and elaborated, whose scope is not specific to engineering but involve mathematicians, military men and scholars, categories trained and educated according to the lettered culture of Renaissance.
Conserver, pacifier, coloniser: la création de l'armée brésilienne au XIX e siècle
Idées d'Amériques, 2022
Le récit dominant concernant les relations entre militaires et civils dans le Brésil du cœur du XIXe siècle est fondé sur l’idée d’une hostilité des élites civiles à l’égard de l’armée, qui aurait eu pour conséquences sa mise au pas et son affaiblissement dans les affaires d’État. Ce processus, débuté à l’abdication du premier Empereur Dom Pedro I (1831), n’aurait pris fin qu’à la guerre du Paraguay (1864-1870). Cet article démontre que, bien au contraire, la réorganisation de l’armée mise en œuvre à la fin de la Régence (1831-1840) et aux débuts du Second Empire était intégrée dans un projet d’État, porté par le Parti Conservateur : faire naître de la répression violente des nombreuses révoltes intestines l’imposition de hiérarchies sociales et raciales et la mise à disposition d’une main d’œuvre rurale pour les exploitations agricoles. L’armée de terre brésilienne, contrairement à ce qui s’est passé en Europe, n’est ainsi pas née dans le combat contre l’ennemi étranger. Elle a été mise en place en pleine guerre civile, dans des conflits entrés dans l’histoire comme des rébellions, tandis que leur répression a été désignée sous le terme de « pacification », un concept si puissant qu’encore de nos jours il est largement employé au Brésil.
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« Les forteresses des ordres militaires en Arménie : un atout indispensable dans l’accomplissement de leur mission », dans Isabel Christina Ferreira Fernandes (éd.), Castelos das Ordens Militares, vol. II, Direção-Geral do Património Cultural (DGPC), Lisbonne, p. 205-225., 2013