Encéphalopathie avec mouvements choréiformes induits par la trimétazidine : à propos d’un cas (original) (raw)

Epilepsie révélant une chorée-acanthocytose: à propos d’un cas

Pan African Medical Journal, 2016

La chorée-acanthocytose (ChAc) est une affection autosomique récessive très rare causée par des mutations dans le gène VSP13A sur le chromosome 9q21. Elle est caractérisée par des signes neurologiques, des manifestations psychiatriques et une atteinte multisystémique comportant une myopathie, une neuropathie axonale et la présence de globules rouges spiculées ou acanthocytes. Rarement, l'épilepsie peut être le symptôme initial chez ces patients, ce qui peut considérablement retarder le diagnostic. Nous décrivons le cas d'un patient atteint de cette pathologie qui a présenté des crises épileptiques plusieurs années avant l'apparition des manifestations typiques.

Encéphalopathie postérieure réversible chez une hémodialysée

Nephrologie & Therapeutique, 2008

a Services d'imagerie médicale, hôpital militaire d'instruction Mohamed-V, Rabat, Maroc b Service de néphrologie-hémodialyse, hôpital militaire d'instruction Mohamed-V, Rabat, Maroc Reçu le 4 juillet 2007 ; accepté le 5 mai 2008

Encéphalopathie aiguë et Covid-19: hypothèses physiopathologiques

Revue Médicale Suisse, 2021

Encéphalopathie aiguë et Covid-19 : hypothèses physiopathologiques L'encéphalopathie aiguë est l'une des principales complications neurologiques des patients hospitalisés pour un Covid-19. Si les complications électrolytiques, les différents traitements et l'hypoxémie ont un effet sur l'homéostasie cérébrale entraînant une perturbation de la cognition, les conséquences cérébrales directes ou indirectes du SARS-CoV-2 ne sont pas complètement élucidées. L'implication du virus entraînant une atteinte endothéliale des vaisseaux cérébraux pourrait participer à cette encéphalopathie, via une fragilisation de la barrière hématoencéphalique et un passage facilité des cytokines pro-inflammatoires. L'atteinte virale directe ou la réaction autoimmune secondaire ont également été invoquées. Face aux multiples mécanismes physiopathologiques possibles pouvant expliquer cette encéphalopathie, le débat est ouvert. COVID-19-related acute encephalopathy : physiopathological hypothesis Acute encephalopathy is one of the most frequent neurological complication in patients hospitalized for COVID-19. Electrolyte imbalance, drugs, and hypoxemia can all affect brain homeostasis, leading to acute cognitive dysfunction and direct implications of the SARS-CoV-2 are not completely understood. Neurological complications of SARS-CoV-2 infection are poorly understood : an inflammatory insult to the endothelium affecting the blood-brain barrier may explain the clinical presentation, but other hypotheses including direct viral damage or an immune-mediated reaction are also suggested. Among these various potential mechanisms, often combined, the controversy remains.

L’encéphalopathie liée au sepsis, des progrès dans la compréhension de sa physiopathologie et ses interventions non pharmacologiques

Anesthésie & Réanimation, 2020

Mots clés Sepsis Encéphalopathie associée au sepsis Neuro-inflammation Réanimation Microglie Physiopathologie Résumé L'encéphalopathie liée au sepsis (EAS) est une complication des infections sévères. Son diagnostic repose sur l'examen clinique et est formalisé par des checklists ou des algorithmes. Son incidence est estimée à 20-40 % des patients admis en réanimation pour une infection. Elle se traduit par des anomalies de l'examen clinique, telles que des troubles de la conscience ou de la vigilance, associés à des anomalies électroencéphalographiques ou radiologiques. La survenue de crises convulsives généralisées est rare, bien que les anomalies épileptiques soient fréquentes à l'EEG. Des signes neurologiques de localisation sont parfois observés, souvent en rapport avec des accidents ischémiques ou hémorragiques intracrâniens. L'EAS est pourvoyeuse de troubles psychologiques (anxiété, dépression, suicide) et cognitifs à long terme, altérant la qualité de vie des patients, mais également d'une surmortalité probablement en rapport avec la persistance de troubles de la déglutition. Sa physiopathologie implique des processus neuro-inflammatoires ischémiques, associés à des perturbations métaboliques, conduisant à une crise métabolique et à une mort cellulaire. Des perturbations de l'autorégulation cérébrale ont récemment été mises en évidence. À ce jour, il n'existe pas de stratégie pharmacologique ciblant la neuro-inflammation, ni la neuro-transmission (y compris une stratégie de sédation) permettant de réduire l'incidence, la durée ou la sévérité de l'EAS. Les interventions non pharmacologiques proposées pour la prévention ou le traitement du delirium doivent être appliquées chez les patients septiques, notamment la mobilisation précoce, l'arrêt de la sédation et la réhydratation, la prise en charge des inconforts physiques et psychologiques et le retrait des médicaments pro-délirants.

Encéphalopathie pancréatique: à propos de deux cas

Pan African Medical Journal, 2016

L'encéphalopathie pancréatique, est une complication rare de la pancréatite aiguë, notre étude porte sur 02 cas d'encéphalopathie pancréatique, hospitalisés et traités au sein du service de Réanimation chirurgicale de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V de Rabat. L'âge des patients était compris entre 43 ans et 54 ans, nos 02 cas sont repartis en une femme et un homme. Le mécanisme physiopathologique de l'EP n'est pas encore bien élucidé, de nombreuses hypothèses ont été rapportées dans la littérature, certains auteurs suggèrent que la lipase et la Phospholipase A2 jouent un rôle dans le processus pathologique de l'EP. D'autres facteurs tels que les infections, les troubles hydroélectrolytiques, l'hypoxémie et la perturbation de la glycémie, peuvent être déclencheurs. Le diagnostic de l'encéphalopathie pancréatique est facile à établir, la symptomatologie clinique se résume le plus souvent à une confusion, avec stupeur, et agitation psychomotrice, Il s'y ajoute parfois des atteintes neurologiques comme des convulsions, une céphalée, des hémiparésies passagères, une dysarthrie, enfin des difficultés d'expression verbale et une amnésie. Les examens paracliniques, notamment L'IRM cérébrale et l'électroencéphalogramme, permettent de confirmer le diagnostic. Le traitement est d'abord symptomatique, il a comme objectif de lutter contre les facteurs qui favorisent l'apparition des signes neurologiques par les mesures de réanimation que réclame la gravité de la situation. L'évolution de l'EP est le plus souvent favorable, avec une disparition progressive des symptômes, cependant la persistance de quelques séquelles, est décrite dans la littérature. Le pronostic est fonction de la gravité de la pancréatite aigüe et des complications associées. Dans notre étude les données sont globalement comparables à celles publiées actuellement par la majorité des auteurs.