L’intentionnalité, naturellement! (original) (raw)

Naturaliser l'intentionnalité et la conscience

2004

Élisabeth Pacherie autres. Les états mentaux sont alors susceptibles d'être définis fonctionnellement, par leurs causes et les effets qu'ils produisent. De telles analyses sont loin d'être triviales, mais si l'on admet que les états mentaux peuvent être caractérisés par le rôle causal qu'ils jouent, les expliquer revient à expliquer comment ce rôle causal peut s' exercer. En principe, on peut donner cette explication en montrant comment des mécanismes neurophysiologiques réalisent ces fonctions causales.

L’âme comme intentionnalité

Revista online della Fondazione Centre Studi Campostrini, Vol 2, Anno 2012 Interrogazione sula fenomenologia di Jan Patocka

La figura di Jan Patočka è nota al grande pubblico per il suo coraggioso ruolo di portavoce del movimento Charta 77, un manifesto di critica ed opposizione al regime sovietico nella Cecoslovacchia del 1977, anche perché questo ruolo ha portato Patočka alla morte, seguita agli estenuanti interrogatori della polizia ceca. Il pubblico filosofico, che ne conosce la formazione negli anni 30 presso Edmund Husserl e Martin Heidegger a Friburgo in Bresgovia, si è molto soffermato sui suoi studi di filosofia della storia, mentre -almeno in Italia -meno conosciuto resta il suo contributo dato alla fenomenologia. È senza forzature che invece è possibile salutare il lavoro fenomenologico di Patočka, nel solco di Husserl, Heidegger e Eugen Fink, ma anche e soprattutto nella sua originalità, come uno dei più significativi del XX secolo. Almeno quattro importanti pubblicazioni italiane recenti segnano un rinnovato interesse per la fenomenologia di Patočka: l'antologia patočkiana curata da Alessandra Pantano Il mondo naturale e la fenomenologia (Mimesis, Milano 2003), il saggio di Roberto Terzi Il tempo del mondo. Husserl, Heidegger, Patočka (Rubbettino, Soveria Mannelli 2009), l'antologia patočkiana da me curata Che cos'è la fenomenologia? Movimento, mondo, corpo (Edizioni Fondazione Centro Studi Campostrini, Verona 2009) e il saggio di Alessandra Pantano Dislocazioni. Introduzione alla fenomenologia asoggettiva di Jan Patočka (Mimesis, Milano 2011). Con il volume Interrogazione sulla fenomenologia di Jan Patočka, allora, si vuole aggiungere un tassello importante allo studio della sua fenomenologia attraverso un'interrogazione filosofica tutta incentrata sui problemi che essa pone. Il taglio esplicitamente problematico credo costituisca un momento imprescindibile di studio e una testimonianza di vitalità della fenomenologia del filosofo ceco. Questo tipo di approccio e buona parte dei testi qui raccolti sono la prosecuzione dei lavori seminariali svoltisi nel giugno del 2010 a Verona presso la Fondazione Centro Studi Campostrini, lavori organizzati in occasione della pubblicazione della succitata antologia Che cos'è la fenomenologia? presso le Edizioni della stessa Fondazione. La giornata di

Le trilemme de l'intentionnalité

Abstract : Les relations intentionnelles posent une difficulté que l’on peut formuler sous la forme d’un trilemme. Les trois thèses qui suivent sont incompatibles quoique chacune semble plausible : (1) Une relation intentionnelle (comme penser, chercher, aimer) est une relation entre un sujet et la chose visée par cette relation. (Par exemple, si je cherche la tour Eiffel, il y a une relation entre moi et la Tour Eiffel.) (2) Il n’y a de relation que si les relatés existent. (3) Il arrive que la chose visée par une relation intentionnelle n’existe pas. (Par exemple, je peux penser à une montagne d’or.) On verra que la thèse qui, du point de vue du sens commun, semble la moins coûteuse à rejeter, est (2). Je montrerai que rejeter (2) tout en conservant (1) et (3) conduit à une forme de meinongianisme que j’appellerai meinongianisme de sens commun (car il se présente comme la solution du sens commun au trilemme de l’intentionnalité). Toutefois, je montrerai que, malgré son attrait apparent, cette approche est en fait intenable : rejeter (2) ne permet pas de maintenir (1). On pourrait alors être tenté par une autre solution du trilemme : rejeter (1) tout en conservant (2) et (3). Je montrerai là aussi les limites de cette approche et plaiderai finalement pour une solution mixte : rejeter à la fois (1) et (2), ce qui combine les avantages des deux solutions et mène à une forme de meinongianisme frégéen (notamment défendu par Edward Zalta) où l'on distingue deux types d'objets, les objets ordinaires et les objets conceptuels, ces derniers jouant le rôle de relata pour les relations intentionnelles et constituant un domaine d'objets meinongiens.

La notion d’intentionnalité chez R.O. Šor

Cahiers du Centre de Linguistique et des Sciences du Langage

Cet article présente une tentative de démontrer, à partir du cas de la notion d’intentionnalité, que, parmi les précurseurs intellectuels de la conception linguistique de R.O. Šor, on peut compter non seulement F. de Saussure, mais également la phénoménologie d’E. Husserl, deux systèmes d’idées déclinés à travers le prisme marxiste. L’idée de l’orientation volontaire et consciente du sujet parlant vers son objet, d’un côté, et vers son interlocuteur, de l’autre, qui se trouve derrière le concept d’intentionnalité, a permis à Šor de développer sa propre conception de la langue et du signe où elle a conjugué l’approche sociologique saussurienne, la conception logico-sémiotique husserlienne et les fondements socio-économiques marxistes. Une brève analyse de deux articles de vulgarisation sur la traduction montre que même derrière les propos critiques de la Šor-vulgarisatrice on peut retrouver la même position conceptuelle que celle que la Šor-linguiste défendait dans ses ouvrages sc...

Michel Henry et la question du fondement de l’intentionnalité

Bulletin D Analyse Phenomenologique, 2010

Si nous avons placé notre examen du traitement théorique que Michel Henry a réservé à l'intentionnalité sous le signe du fondement qu'il cherche à lui assigner, c'est parce que l'une de nos principales ambitions sera de montrer que la critique que le philosophe français fait de ce leitmotiv de la phénoménologie husserlienne ne doit pas être comprise comme une tentative d'expulsion de l'intentionnalité hors du champ des recherches phénoménologiques, mais comme une entreprise de fondation. Dans cette perspective, le point de départ de Michel Henry réside dans une question très simple : l'intentionnalité est-elle susceptible de se fonder elle-même, trouve-t-elle son fondement en elle-même ? Ou sinon, quelle est sa condition de possibilité ? Ainsi, plutôt que de se contenter d'une attitude descriptive à l'égard d'un comportement intentionnel qui serait à chaque fois déjà donné, déjà opérant, il s'agit de soumettre l'intentionnalité à un questionnement de type transcendantal, pour la reconduire vers ce « qui la rend ultimement possible » 1. Le trajet suivi par cette reconduction de l'intentionnalité à son fondement est esquissé par Michel Henry de façon exemplaire dans son article, désormais célèbre, de 1995, « Phénoménologie non intentionnelle : une tâche de la phénoménologie à venir » 2 ; c'est ce texte qui nous donnera la première Bulletin d'analyse phénoménologique VI 8

De la difficulté d’être naturaliste en matiére d’intentionalité

Revue de synthèse, 1990

Ce qu'on appelle les « sciences cognitives » constitue aujourd"hui une nebuleuse de disciplines et de methodologies differentes, dans laquelle toutefois emergent certaines hypotheses generales communes ala majorite des chercheurs. L'une d'entre elles consiste apostuler que connaitre, c'est « traiter» de l'information, c'est-a-dire manipuler des symboles de maniere reglee, conformernent 3 des processus qui sont de nature formelle. II est evident que I'un des problemes fondamentaux que les sciences cognitives doivent resoudre est celui de savoir comment les symboles qui sont censes rendre possibles les processus mentaux peuvent recevoir un contenu, c'est-a.. dire un sens. Ce probleme se pose de facon particulierernent exemplaire dans Ie cas de l'Intelligence ArtificieJle: comment un systeme informatique, soit un ensemble de regles de type syntaxique, peut-il pretendre modeliser des processus ou l'interpretation du monde joue un role essentiel-depasser la simulation entendue comme bricolage? De tels systemes ne sont.. ils pas voues 3 rester purement formels, essentieJlement depourvus de sens en depit de la tendance de l'utilisateur 3 projeter du sens sur les formules produites? Mais Ie probleme se pose de facon tout aussi urgente dans Ie cas de la linguistique, de la theorie de la vision, ou de la theorie de l'action : si les processus cognitifs de l'esprit-elementaires ou superieurssont de nature mecanique (c'est-a-dire s'ils sont regis par des regles formeJles s'attachant ala seule forme des symboles), il faut bien que ces symboles representent quelque chose, se voient conferer un sens. C'est 13 Ie probleme dit de I" « intentionalite ». Notons irnmediatement que lorsqu'on parle d' « intentionalite » dans ce contexte, on s'ecarte du sens courant en vertu duquel est intentionnel un acte premedite ou reflechi, pour retrouver Ie sens philosophique * Je remercie Pierre Jacob d'avoir relu eet article et de m'avoir suggere des eclaircissements ou des precisions sur plusieurs points. Revue de synthese: IVt S. N°S 1.2, janvier-juin 1990. ** Pour plus de precisions concernant les references placees entre parentheses dans eet article se reporter ala Bibliographie, p. 32.