Pour une histoire collective et décloisonnée du Proche-Orient contemporain (original) (raw)
Related papers
Archives de sciences sociales des religions, 2015
Les nouvelles conditions d'une présence Comme cela a déjà été souligné, aujourd'hui se multiplient les travaux consacrés aux minorités chrétiennes du Proche-Orient, un dynamisme qui contraste fortement avec ce que l'on pouvait observer il y a une vingtaine d'années
Un Proche-Orient à remodeler ?
Outre-Terre, 2003
L'opération militaire US contre l'Irak en avril 2003 nous incite à quelques interprétations quant aux ambitions géopolitiques de cette superpuissance dans la région. Une prospective qui repose, en partie, sur des déclarations officielles quant à la volonté de changer le Proche-Orient, soit en « introduisant la démocratie dans la région afin qu'elle puisse faire tache d'huile », soit en proposant-ou en imposant de nouvelles formes de pouvoir étatique. Il faut donc comprendre que les constructions étatiques actuelles de la région (républiques, royaumes ou « autorités »), ne satisfont plus les exigences militaires ou économiques des États-Unis qui voient en elles des obstacles à leur volonté de contrôle total de l'espace et des hommes. À observer la tournure des événements et les interprétations historiques américaines (le « clash des civilisations »), un remodelage du Proche-Orient s'appuierait sur les spécificités lourdes de la société, les identités ethniques ou religieuses, les frontières des nouvelles entités politiques épousant les contours de l'extension spatiale de ces groupes. Les États actuels Les États actuels du Proche-Orient et leur enveloppe extérieure, les frontières, sont issus de trois logiques séparées dans le temps. Ils résultent d'abord de la confrontation entre les puissances impériales régionales : l'Empire ottoman, la Perse et la Russie avaient déjà tracé les frontières qui ont survécu jusque de nos jours entre l'Irak et l'Iran, ou entre la Turquie et l'ex-URSS. L'empire Un Proche-Orient à remodeler ? Hypothèses et cartes
Sociologie de l’engagement à partir du Proche - Orient
"Sociologie de l’engagement à partir du Proche - Orient" in Husseini, J. et Signoles, A. Les Palestiniens entre Etat et diaspora : le temps des incertitudes , 2012, Paris, Karthala/ IIS MM - EHESS, p 179 - 188 et p 299 - 301. Résumé. Ce chapitre d'introduction aux dynamiques de l'engagement au Proche-Orient étudie le militantisme palestinien, dans sa dimension régionale, mais aussi par rapport aux évolutions internationales. Les concepts utilisés sont mis en perspective avec les évolutions théoriques en sociologie de l'engagement. Les difficultés de l'analyse de l'immédiateté -renforcée par des terrains fortement imprégnés d'une perpétuelle " actualité politique "- ont conduit à inscrire la recherche dans une sociologie historique qui permet de rattacher les événements à la longue durée. Le militantisme politique en rapport avec le nationalisme palestinien a ainsi donné lieu à des analyses de trajectoires et/ ou de générations militantes. Loin des analyses en pur terme " d'entrepreneurs de cause " et de marché, les notions de sens, de grille de lecture, de " cadrage " ont été utilisées pour rendre compte de l'action des acteurs. L'usage de ces notions révèle les limites de l'analyse en terme de marché appliquée aux convictions, et l'importance des questions de motivation et de légitimation dans une démarche d'inspiration weberienne.
Michel Mathieu-Colas, Divinités du Proche-Orient ancien (www.mathieu-colas.fr/michel/Classes/Divinites\_du\_Proche-Orient.pdf) Michel MATHIEU-COLAS www.mathieu-colas.fr/michel DIVINITÉS DU PROCHE-ORIENT ANCIEN Les pages qui suivent sont un extrait du Dictionnaire des noms de divinités dont nous poursuivons la réalisation. Elles couvrent plus particulièrement les domaines suivants : Anatolie, Syrie-Phénicie-Palestine, Mésopotamie, Élam, Perse, Arabie pré-islamique. Rappelons l'objectif du dictionnaire : appliquer aux religions et aux mythologies des principes lexicographiques aussi rigoureux que possible, avec une prise en compte très large des variantes (notamment celles qui sont attestées dans des documents français). Les sources sont constituées pour l'essentiel par des études spécialisées imprimées ou disponibles en ligne. Le Web n'est utilisé qu'après recoupement et vérification des informations.
Juifs d’Orient : Une histoire plurimillénaire
Témoigner. Entre histoire et mémoire
EXPO L'Institut du monde arabe à Paris a consacré du 24 novembre 2021 au 13 mars 2022 une exposition fort intéressante aux « Juifs d'Orient », qui s'inscrit dans le projet d'une suite d'expositions faisant place à chacune des trois religions du Livre 1. Nous avons eu l'occasion de visiter « Juifs d'Orient. Une histoire plurimillénaire », certes un jour de grande affluence. La foule compacte qui se pressait dans les salles parfois exiguës ne nous a cependant pas empêché d'admirer les pièces de nature très diverse qui couvrent un arc historique de plus de deux mille ans, la longue période où les juifs ont été présents dans ces régions du monde qui s'étendent de l'Iran à l'Espagne et du Maroc au Yémen.
Entre mythe et réalité, l’iconographie des villes du Proche-Orient durant la période moderne
Façonner le passé
Entre mythe et réalité, l'iconographie des villes du Proche-Orient durant la période moderne D'après Jean-Luc Arnaud, « Entre mythe et réalité, l'iconographie des villes du Proche-Orient durant la période moderne », dans J.-L. Boniol et M. Crivello (dir.), Façonner le passé. Représentations et cultures de l'histoire XVIe-XXe siècle, Aix-en-Provence, PUP, 2004, p. 219-240. Résumé L'iconographie des villes du Proche-Orient durant la période moderne est beaucoup moins abondante que celle traitant des villes d'Europe. Les auteurs, le plus souvent des voyageurs occidentaux, rencontrent de multiples difficultés pour réaliser cette iconographie. Au-delà des contraintes documentaires et matérielles, ils sont aussi soumis à la prégnance des textes antiques et à celle des mythes et des légendes qu'ils transmettent. Ainsi, chaque représentation résulte-t-elle le plus souvent d'une hybridation entre la réalité des lieux (mal documentée) et la volonté de l'auteur de ne pas produire un document incohérent avec les textes et l'imaginaire alors en vigueur.