Pratiques et représentations linguistiques en Guyane - regards croisés. Introduction (2007) (original) (raw)

Pratiques et représentations linguistiques en Guyane-regards croisés. Introduction

2007

Le projet en a été conçu sur le Maroni, fin 2003, et une première réunion collective a été organisée en 2004. Nous avons cherché à rassembler tous les chercheurs, anthropologues, sociologues, linguistes, didacticiens ou psychologues intéressés par ces questions sur le terrain guyanais. Nous regrettons que certains, par manque de temps, n'aient pu se joindre à nous et, en particulier, Gérard Collomb, Françoise Grenand, Richard et Sally Price, Diane Vernon.

Pratiques et représentations linguistiques en Guyane

IRD Éditions eBooks, 2008

Le projet en a été conçu sur le Maroni, fin 2003, et une première réunion collective a été organisée en 2004. Nous avons cherché à rassembler tous les chercheurs, anthropologues, sociologues, linguistes, didacticiens ou psychologues intéressés par ces questions sur le terrain guyanais. Nous regrettons que certains, par manque de temps, n'aient pu se joindre à nous et, en particulier, Gérard Collomb, Françoise Grenand, Richard et Sally Price, Diane Vernon.

Des langues, des domaines, des régions. Pratiques, variations, attitudes linguistiques en Guyane (2007)

2007

Le Département français d'Outre-Mer de la Guyane connaît ce qu'on pourrait appeler deux grandes traditions de travaux en sciences humaines. D'une part, des approches anthropologiques ou socio-anthropologiques qui étudient des sociétés plus ou moins « traditionnelles » -depuis les travaux fondateurs (tels que ceux de Hurault ( ) ou (1972, ou aux travaux actuels (Collomb, 1997, Chapuis, 1998) -et dont certaines des contributions à cet ouvrage sont dans la droite ligne. D'autre part, des approches linguistiques ou ethnolinguistiques consacrées à l'étude de langues considérées comme « langues de Guyane » et dont on ne disposait pas, jusqu'à il y a peu, de description (Camargo, 2002. Une entrée par les peuples ou les communautés d'un côté, une entrée par les langues -au sens de langues maternelles, de ces peuples -de l'autre : deux approches traditionnelles, pour les disciplines académiques dont il est question, mais qui paraissent renforcées par le terrain guyanais luimême.

Le paysage sociolinguistique de la Guyane

Serge Mam Lam Fouck. Comprendre la Guyane d'aujourd'hui, Ibis Rouge Editions, pp.469-479, 2007

La diversité linguistique guyanaise longtemps constatée, mais finalement peu décrite de manière systématique, fait l'objet depuis une trentaine d'année d'études scientifiques portant sur des aspects linguistiques et sociolinguistiques, mais aussi historiques et anthropologiques. Elle constitue « observatoire privilégié pour l'étude des relations entre langue et société » (Léglise & Migge 2007b). Le plurilinguisme qui caractérise le département est loin d'être une exception. Il est en effet communément admis actuellement que « nous vivons dans un monde où les situations de contacts de langues, loin de se réduire constituent un phénomène massif et de plus en plus général. » (Coste & Hébrard, 1991 : 8). Les sciences humaines, et plus particulièrement les sciences du langage, ne peuvent donc faire l'impasse d'une prise en compte de ce phénomène.

Langues de Guyane et langues parlées en Guyane

Sur le plan linguistique, la Guyane offre une grande diversité en termes de types de langues parlées sur son territoire comme en termes de situations d'utilisation des langues. Ce chapitre donne quelques éléments d'histoire sociale pour des langues autochtones (kali'na et palikur) et pour les langues parlées par les Noirs Marrons ou Businenge.

Langues de Guyane et langues parlées en Guyane (2013)

Histoire sociale des langues de France, 2013

Département français d'Amérique, région ultrapériphérique de l'Union européenne, la Guyane est, géographiquement, un fragment de l'immense ensemble amazonien et plus particulièrement du massif ancien des Guyanes sur lequel elle étend ses 84 000 km 2 . Les neuf dixièmes de ce pays sont constitués de forêt dense, et le reste est fait de mangroves, savanes, forêts secondaires et cultures sur la côte, entre le Suriname (ex-Guyane hollandaise, indépendant depuis 1975), dont la sépare le fleuve Maroni à l'ouest, et le Brésil, de l'autre côté du fleuve Oyapock, à l'est et au sud.