participer au travail (original) (raw)
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La relation des oeuvres d'art à un (ou des) public(s) est généralement conçue comme n'affectant pas leur identité ni leurs propriétés essentielles 1 . C'est pourtant en venant s'inscrire dans des conditions qui en autorisent la perception et la compréhension qu'elles acquièrent les propriétés qui leur sont reconnues. En ce sens, il n'y a de relation esthétique que «participative», même si ce caractère s'oublie dans la contemplation des oeuvres et dans l'analyse des traits qu'on leur attribue 2 .
Reinventer le travail par la participation
Ouverture vertueuse aux voix de chacun pour certains, la participation au travail s'apparente pour d'autres à une forme sournoise de domination consentie. Dépasser cette opposition suppose d'abord de s'enquérir de ce que participer veut dire dans un environnement caractérisé par l'asymétrie de la relation salariale, et d'en identifier les ambiguïtés constitutives. Il importe, ensuite, de se doter d'outils permettant de problématiser les rapports entre travail et démocratie, non pas de manière abstraite et générale, mais au plus près d'expériences concrètes de travail et de participation. Pour ce faire, nous proposons d'appréhender, à la suite de John Dewey, la participation selon une logique de l'enquête et de l'expérimentation plaçant chaque participant en position d'enquêteur appelé à s'enquérir de la meilleure manière de contribuer à une activité, de définir son contenu, les conditions et les attendus de sa réalisation, mais aussi ses finalités. Abstract Seen by some as a desirable opportunity, for others participation at work resembles an underhand form of domination by consent. Overcoming this polarity first requires to explore what participating means in an environment characterised by asymmetry in employees-employers relations, and to identify its constituent
Intervention dans le cadre du colloque "La mesure de la valeur dans les services", UCL/Sciences Po/CRDIA/Thalès, 13 septembre 2017
Souffrance morale et injustice 1. introduction L'hypothèse que je voudrais examiner dans cet article 1 , est qu'il existe une certaine sorte de souffrance morale dont la cause, morale et complètement externe, est une injustice agie ou subie. Dans le premier cas, c'est-à-dire l'injustice agie, la souffrance provient de ce qu'on appelle quelquefois le ressentiment, lequel correspond plus généralement au regret d'être mal traité par autrui ou par soi-même. Dans le second cas, c'est-à-dire l'injustice subie, la souffrance provient de ce qu'on appelle quelquefois le sentiment de culpabilité, lequel correspond plus généralement au regret de mal traiter autrui ou soimême. On souffre du fait d'être victime d'une injustice ou, par ses actes, de faire subir des injustices aux autres ou à soi-même 2 .
Que sais-je ?, 2018
Le travail dans le monde Bureau international du Travail Genève Mars 1993 Chapitre 1 Le travail forcé Chapitre 2 L'emploi Chapitre 3 Les syndicats Chapitre 4 La protection sociale dans les pays en développement Chapitre 5 Le stress dans le monde du travail Combattre ou fuir Les maladies liées au stress I.R.S. 4 / 17
Analyse de la contestation sociale chez les rappeurs issus de populations socio-économiquement marginalisées, en Belgique et en France Problématique : J'aimerai étudier en quoi le rap est associé à la marginalisation sociale de groupes de population, spécialement les jeunes ; mais aussi le rôle qu'il peut prendre pour dénoncer des situations socio-économiques difficiles. Ainsi, en quoi le rap est-il le reflet d'une marginalité socio-économique et culturelle? Pourquoi le choix se porte sur le rap comme moyen de contestation sociale? Est-il un outil servant à contester le "système" pour les couches socio-économiques faibles? Qui s'exprime, et qu'est-ce qui est exprimer à travers le rap? Y à-t-il une large diffusion de ces textes? Les conditions socio-économiques qui transparaissent sont-elles surmontées ou mieux acceptées par la production musicale?