Jouer, chanter et danser pour Isis (original) (raw)
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Compte rendu critique de Pierre Brulé & Christophe Vendries (Eds), Chanter les Dieux. Musique et religion dans l' Antiquité grecque et romaine. Actes du colloque des 16, 17 et 18 decembre 1999 à Rennes et Lorient (Rennes: Presses Universitaires de Rennes, 2001), Kernos 16 (2003), p. 357-363., 2003
CfJanter les dieux grecs 1 par Ellen VAN KEER L'étude des religions anciennes manifeste un épanouissement permanent, mais ce développement ne touche pas à tous les aspects des comportements, des expériences et des représentations religieuses de l'antiquité. En histoire des religions, la dimension musicale des phénomènes religieux n'est guère abordée. Elle est davantage traitée sous l'égide de la musicologie qui «monopolise» l'étude de la musique. Mais, si l'on soustrait les aspects musicaux des mythes, des dieux, des cultes et des rites du champ de l'histoire des religions, l'ampleur de ces phénomènes musicaux comme des phénomènes religieux auxquels ils sont liés risque d'échapper à la compréhension. En effet, à cause des cloisonnements académiques, tant la dimension musicale de la vie religieuse que la dimension religieuse de la vie musicale et les relations étroites entre les deux restent hors d'atteinte de la recherche traditionnelle. C'est pourquoi Pierre Brulé, historien de la religion grecque, et Christophe Vendries, archéologue de la musique, ont, avec clairvoyance, organisé ce colloque considérant les interactions entre la musique et la religion dans l'antiquité selon un double regard musical et religieux. Nous ne pouvons que saluer la publication qui suit cette heureuse initiative.
Jouer pour s’approprier des chants et danses traditionnels (Bénin, Côte-d’Ivoire)
2018
Les enfants et les adolescents sont-ils encore les porteurs et, surtout, les passeurs du patrimoine musical herite de leur communaute ? Telle est la preoccupation qui anime mon parcours dans l’univers des musiques traditionnelles chantees ou jouees par des enfants et des adolescents. Autrement dit, quels sont les rapports que les enfants entretiennent avec leur patrimoine ? Est-ce qu’ils le transmettent tel qu’ils le recoivent ? Est-ce qu’ils le transforment au gre de l’evolution des modes de...
Bulletin de l'Ecole antique de Nîmes, 2008
L’article part de l’étude d’une statue en calcaire représentant une tête féminine pour reprendre le dossier des isiaca retrouvés dans la ville de Nîmes (Gard, France). La présence d’un voile, de boucles libyques et d’une cavité sommitale pour l’insertion d’un attribut amènent à l’hypothétique identification au type iconographique de l’Isis-Fortuna, figure syncrétique d’époque romaine bien implantée dans les régions occidentales de l’Empire et en Gaule. L’auteur recense ensuite les isiaca et les inscriptions relatives au culte de la déesse en corrélation avec les données archéologiques, soulignant la présence d’au moins un temple et de plusieurs membres du clergé ainsi qu’une ornatrix. Le bilan ainsi dressé démontre une présence non négligeable d’Isis et des divinités alexandrines au sein de la ville et de son territoire
Dante e l'Arte, 2017
Résumé: Dans La Comédie de Dante, les âmes voyagent le long des trois cantiques, suivant leur cheminement spirituel. Ces âmes se meuvent et dansent différemment en fonction des fautes commises, de leur purgation et de leur accès au ciel. On ne danse pas de la même manière en Enfer, au Purgatoire ou au Paradis. L'agitation des corps des damnés s'apaise au Purgatoire et la danse se déploie au Paradis dans la figure du cercle, la polyphonie et la lumière. Les danses de La Comédie nous éclairent sur le statut des âmes mais sont également une source pour la connaissance des danses du Trecento et sur le point de vue moral qui s'y attache. Abstract: In Dante's Divine Comedy, the souls travel throughout the three canticas along their spiritual path. The souls move and dance differently in accordance with their sins, their expiation in Purgatory, and their ascension to heaven. One does not dance in the same manner in Hell, Purgatory and in Heaven. Agitation of the bodies of the damned is quelled in Purgatory whereas the dance is unfolded in Heaven in the form of circle, polyphony and light. The dances of the Divine Comedy enlighten us on the status of souls but they are also a source of information on the dances of Trecento, and on the moral signification attributed to them.
Écosystème, 2019
Pour ce deuxième volet d’Écosystème, LA CHAMBRE BLANCHE nous plonge dans l’univers de la danse. Les quatre autrices nous invitent à interroger, expérimenter et penser sa mise en réseau. Claudia Blouin est chercheuse en arts de la scène. Elle porte une réflexion sur le pouvoir de la musique sur le corps, sur la façon dont ce dernier sculpte l’espace et altère son environnement par le mouvement. La chorégraphe, plasticienne, et chercheuse Ingrid Cogne s’inscrit dans une réflexion sur le déplacement du corps et nous expose son processus. Elle pratique la danse pour faire surgir l’invisible. Pour Cogne, la danse est un outil, un langage corporel qui s’apparente aux mots. Vivian Fritz fait rencontrer la technologie numérique et la danse. À partir de ses travaux de recherche, Fritz partage avec nous une performance, une danse s’effectuant depuis différents lieux, établissant un dialogue par écrans connectés à Internet. Notre dernière autrice, la commissaire Eloïse Guénard, expose la complexité de faire entrer la danse dans l’espace muséal, en raison de son aspect éphémère. Le corps dansant qui se déploie dans ces différents textes nous incite à concevoir l’ouverture vers ce qui nous entoure dans un échange avec l’autre à travers la mémoire, le numérique et l’espace. Ainsi les relations transversales du discours transdisciplinaire se trouvent à nouveau interrogées dans ce numéro. - Marie-Laure S. Louis
« C’est devant YHWH que j’ai dansé »
Théologiques, 2017
Le comportement du roi David « devant YHWH », alors que l’arche de Dieu est transportée vers Jérusalem, dans un premier temps, puis dans Jérusalem, dans un deuxième temps, a fait couler beaucoup d’encre. De quelle nature est la danse qui y est décrite ? Pourquoi le roi agit-il de la sorte ? Et pourquoi sa femme Mikal, la fille de l’ancien roi Saül, est-elle choquée au point de le mépriser et de lui reprocher de s’être comporté comme un homme sans valeur ? Nous sommes d’avis que la femme du roi réagit négativement parce que David a eu une conduite qui s’apparente à celle d’un prophète extatique. L’hypothèse que nous avançons pour expliquer pourquoi David adopte une attitude semblable aux prophètes extatiques est inédite : le roi danse en présence non seulement de l’arche, mais d’une représentation de YHWH, possiblement sous forme de statue.