Non-causalité et discrétisation fonctionnelle, théorèmes limites pour un processus ARHX(1) (original) (raw)

Non-causalité et discrétisation fonctionnelle, théorèmes limites pour un processus

Comptes Rendus de l'Académie des Sciences - Series I - Mathematics, 2000

Reçu le 6 mars 2000, accepté après révision le 11 mai 2000) Résumé. Nous généralisons à des processus à valeurs dans un espace de Banach différentes notions de non-causalité en temps discret et en temps continu. Nous nous intéresserons à la préservation de la non-causalité par discrétisation fonctionnelle d'un processus à trajectoires continues. Enfin, nous établirons des théorèmes limites (loi des grands nombres et théorème central limite) pour des processus autorégressifs hilbertiens d'ordre un avec variables exogènes. © 2000 Académie des sciences/Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS Noncausality and functional discretization, limit theorems for an ARHX(1) process

Fonctionnelles causales non linéaires et indéterminées non commutatives

Bull. Soc. Math. France, 1981

Fonctionnelles causales non linéaires et indéterminées non commutatives Bulletin de la S. M. F., tome 109 (1981), p. 3-40 http://www.numdam.org/item?id=BSMF\_1981\_\_109\_\_3\_0 © Bulletin de la S. M. F., 1981, tous droits réservés. L'accès aux archives de la revue « Bulletin de la S. M. F. » (http://smf. emath.fr/Publications/Bulletin/Presentation.html) implique l'accord avec les conditions générales d'utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d'une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/

Le discrétisme méthodologique

En dépit des apparences, les épistémologies appliquées qui accompagnent aujourd'hui la pratique croissante des modèles computationnels à base d'individus ou à base d'agents n'impliquent pas logiquement l'adoption d'un individualisme méthodologique strict, que ce soit dans les sciences biologiques, dans les sciences de l'environnement ou dans les sciences sociales. Je propose de nommer discrétisme méthodologique la version la plus large et la plus générique de ces épistémologies appliquées. C'est un discrétisme au sens où c'est une épistémologie qui s'applique à des modèles et des simulations fondés sur des symboles discrets et sur des agrégats discrets de symboles discrets. C'est un discrétisme méthodologique dans la mesure où il n'engage pas le modélisateur ni à une réification ni à une fictionnalisation unilatérale et valable une fois pour toutes pour les choses qui sont dénotées par les symboles ou par les agrégats de symboles présents dans le modèle, dans le programme ou dans la computation. Ce chapitre entend montrer en quoi une telle épistémologie peut compléter la lecture critique que l'ont doit certes faire par ailleurs des modèles computationnels à base d'individus et à base d'agents.

Théorèmes limite pour des tableaux triangulaires de fonctionnelles de vecteurs gaussiens et applications statistiques à des processus non stationnaires

2012

En premier lieu, on montre une borne generale pour les moments de produits de fonctionnelles de vecteurs gaussiens, etendant le resultat de Taqqu (1977, Lemme 4,5). Un theoreme de la limite centrale pour les tableaux triangulaires de fonctionnelles non lineaires de suites de vecteurs gaussiens non stationnaires est ensuite etabli. Ce theoreme etend notamment les resultats precedents de Breuer et Major (1981), Arcones (1994). Une inegalite de type Berry-Esseen type lie au theoreme de la limite centrale est egalement obtenues en suivant la demarche Nourdin, Peccati et Podolskij (2011). Deux applications statistiques de ces resultats sont alors etudiees. La premiere se refere au comportement asymptotique d'une statistique mesurant l'irregularite de processus gaussiens a temps continu. La seconde est un theoreme de la limite centrale satisfait par processus a longue memoire localement stationnaires.

Causalité sans démiurgie. Le Premier principe de Numénius d'Apamée et son activité causale 1

Nova Tellus 42/2, 2024

Numenius’ thought represents an innovative element within Middle Platonism. In one respect his conception of the principle remains faithful to the fundamental aspects of Middle Platonism, while in other respects it seems to anticipate the Neoplatonic conception of the absolute transcendence of the first principle. The purpose of my paper is to systematically investigate the conception of the first principle according to Numenius, delving into some only seemingly contradictory aspects. In particular, I will focus on the nature of the first God as a cause, reflecting on how Numenius holds together the conception of an absolutely simple god who is both cause and “demiurge”. What I aim to show is that in Numenius there is no contradiction in his conception of the first God, even though he calls it “demiurge”, but his is only an original attempt in the Middle Platonic view to hold together two fundamental aspects of the principle: its absolute simplicity and its active causality.

La causalité sans les connecteurs « causaux ». Préalables épistémologiques1

Linx, 2010

De nombreux paradigmes théoriques se sont attachés à décrire le fonctionnement des relations causales marquées explicitement. L'énorme production scientifique consacrée à la causalité fait cependant peu de cas des constructions dans lesquelles le rapport de causalité n'est pas explicite (par exemple : Vous n'êtes point gentilhomme, vous n'aurez pas ma fille). Généralement, ces organisations discursives sont assimilées aux constructions articulées par un connecteur explicite, ou alors elles ne sont pas abordées. Leurs caractéristiques propres (par exemple leur identification problématique) et la nature des théories disponibles (centrées sur les marques de causalité) expliquent sans doute que les connaissances sur les constructions « causales-conséquentielles asyndétiques » soient si peu documentées. Dans les travaux récents sur la parataxe (Béguelin, Avanzi & Corminboeuf, 2010), ces configurations sont rarement étudiées pour elles-mêmes. Dans les monographies (Nazarenko, 2000) et les numéros de revue (Cahiers de linguistique française n° 25, 2003 ; Linx n° 54, 2006 ; etc.) consacrés à l'expression de la causalité, le constat est le même. A ma connaissance, il existe très peu de travaux dédiés exclusivement à l'étude des relations causales-conséquentielles asyndétiques 2. 2 Cet article propose une réflexion sur le statut des constructions asyndétiques qui expriment une relation causale-conséquentielle et sur les conditions de leur description. Les membres de ces structures discursives ne sont pas syntaxiquement connexes, mais ils entretiennent des relations de nature pragma-syntaxique (Berrendonner, 2002b). La causalité sans les connecteurs « causaux ». Préalables épistémologiques Linx, 62-63 | 2011 La causalité sans les connecteurs « causaux ». Préalables épistémologiques Linx, 62-63 | 2011

La causalité comme transfert et dépendance nomique

La causalité est l'un de ces concepts qui semblent conforter dans leur opinion ceux qui doutent de la possibilité d'accomplir de réels progrès en philosophie : le débat sur la nature de la causalité semble pouvoir illustrer l'une de ces batailles stériles qui caractérisent selon certains la métaphysique, où plusieurs doctrines campent sur leur positions, sans que leur confrontation puisse jamais devenir constructive et donner lieu à un progrès.