Sur la barbarie populiste (original) (raw)
in Vincent Duclert, Christophe Prochasson, Perrine Simon-Nahum (dir.), Il s'est passé quelque chose... le 21 avril 2002, Paris, Editions Denoël, 2003, p. 144-155.
Le 21 avril 2002, la France a été choquée par les résultats de l’élection présidentielle. « Séisme », « raz de marée », « tremblement de terre » : à croire les éditoriaux, le résultat de ce scrutin fut une surprise. Personne n’avait rien vu venir… Et pourtant. Le 21 avril a été précédé d’un 17 Mars (2002) au Portugal, d’un 20 Novembre (2001) au Danemark. Pour ne rien dire des derniers scrutins législatifs en Autriche, en Suisse ou en Italie. Il été suivi d’un 15 Mai aux Pays-Bas et même, n’en déplaise aux « Candide de la politique », d’un 15 Septembre en Suède. L’article revient sur ce mouvement de fond, celui d’une contestation de la légitimité même de la démocratie représentative, en s’efforçant de dégager les dynamiques sociales et politiques qui ont pu lui donner naissance. Sur la fabrique de l’événement et l’épuisement d’un modèle de représentation et de décision lui-même appuyé sur une science de gouvernement aujourd’hui en pleine métamorphose. (Descriptif se rapportant à l'ouvrage)
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