Les cultes égyptiens à Rome, de César à Commode (original) (raw)

Les cultes isiaques en Afrique sous l’Empire romain

dans B. Cabouret (coord.), L’Afrique romaine de 69 à 439, 2005

Les cultes isiaques en Afrique sotls l'EmPire romain Jean-Louis Podvin Maître de conférences d'histoire aneienne, urriversité du Littoral-Côte tl'Opale (Boulogne-sur-mer) l,;rrmi les textes littéraires qui évoquent les cultes isiaques, le céIèlr'r, roman d'Apulée, Les Métamorphoses ou L'Âne d'or, est sans cont,.rrlc le plus connu. Même si I'action se déroule essentiellement en tili.<:c, I'auteur, Lucius Apuleius (125-770), est originaire de Madaure ,.rr Af'rique du Nord. son héros, nommé Lucius lui aussi, est transformé ' n âne ap.ès avoir absorbé un breuvage magique' Il subit les maints ,l,,r,rgrénients de la vie animale, montre les travers des hommes et r(,(,ouvre finalement son aspect humain grâce à Isis. Le livreXI, à la l,,r.veur religieuse exacerbée, raconte comment il s'initie aux mystères ,1,, l:r déessà, même s'il refuse de nous en dévoiler les sccret;s. (l<rt'l'<r q,ilVf€ est-elle révélatrice de la situation des cultes isiatltr<rs 0rr Af'r'i-, 1r tt"/ Après avoir rappelé I'historique de la rtrt:ht'rtlllo srtr lt' stt.i|1, tr"rt'' ,',,,,S efforCerOnS de répondre à ccll'l't' t1ttt'sf iort tl':rlrot'rl ctt rlrllttrlrlr;ttrl lrr.ticisément ces cultes, pa,is "r-t délirrrilltttt lt's t:ttlt't'rr rllttt11 lt'r"lrt''11 rl" ,,,,rrl pratiquéS, enfin en répert<lriirrrl lcs lltlr';rl|rr Il lÎttt'r ; llt'rl lVrtlt0ttr' Historiographie des cultes isiutltrr:s crr Al'rirltrr' l,a question de la diffusion ()rr Al[irlrrr' (l('i: ( rrll,'

Epona, la diffusion de son culte dans l'Empire romain du I av. J.-C. au V ap. J.-C.

Résumé: Protectrice des cavaliers et des chevaux d’où elle tire son nom, Epona est une divinité gallo-romaine qui émerge entre le Ier et le IIIème s. ap. J.-C. Des régions éduennes et Trévires jusqu’aux confins du limes danubien, Epona est connue par 438 attestations de culte identifiées sur la foi de deux stèles où l’inscription accompagne la représentation de la déesse des chevaux : le monument de Naix-en Forges (Meuse) et de Kapersbourg (Hesse). Sans doute y-a-t-il eu un « modèle plastique » dérivé de l’iconographie hellénistique, diffusé dans l’Empire avec des variantes stylistiques provinciales. Dés lors, Epona avait différentes spécialisations selon qu’elle soit assise en amazone, ou trônant entourée d’une cour de chevaux, un poulain sur les genoux ou bien un panier rempli de fruits. A Rome, les Equites Singulares d’origine germanique lui dédiaient des autels avant de partir en campagne. Les sources littéraires païennes (Juvénal) comme chrétiennes (Tertullien) moquent la façon dont elle est peinte sur les murs des écuries, tandis qu’en Gaule Epona est de préférence sculptée dans la pierre. Son culte essentiellement privé pré-existait dans la Gaule indépendante avant d’être mis en image avec la conquête romaine. Epona est ainsi la success story d’une divinité rustique d’origine celte arrivée à Rome où elle prend sa place dans le Panthéon impérial. ~ Riassunto: Protettrice di cavalieri e cavalli, da cui prende il suo nome, Epona è una divinità gallo-romana la cui diffusione si data tra primo e terzo secolo d. C. Conosciamo questa divinità grazie a ben 438 attestazioni di culto, che spaziano dalle regioni degli Edui e dei Treviri al limes danubiano, identificate a partire da due iscrizioni — il monumento di Naix-en-Forges (Meuse, Francia) e di Kapersburg (Hesse, Germania) — che accompagnano la raffigurazione. Derivato dall’iconografia ellenistica doveva essere il modello plastico a cui si ispira, poi distribuito in tutto l’impero con variazioni stilistiche di provincia in provincia. A seconda che cavalcasse all’amazzone o sedesse in trono, circondata da una corte di cavalli, con un puledro od un cesto di frutta sulle ginocchia, Epona acquisì attributi differenti: a Roma gli Equites Singulares, di origine germanica, le dedicavano altari prima di partire per la guerra, le fonti letterarie pagane (Giovenale) e cristiane (Tertulliano) irridono poi la moda di dipingerla sui muri delle stalle ed in Gallia si preferisce scolpirla su pietra. Il suo culto, di natura essenzialmente privata, pre-esisteva nella Gallia indipendente, se pure solo colla conquista romana iniziò ad essere raffigurata. Ecco che la storia del culto di Epona è l’inarrestabile successo di una divinità campagnola di origine celtica, arrivata a Roma ed infine al Pantheon imperiale. ~ Abstract: A protector of horses and cavalrymen, Epona is a Roman-Gallic goddess whose cult arises between the first and the third century A.D. Attested on 438 monuments spread from the Gallic provinces to the Danubian limes, Epona is identified thanks to two inscriptions each accompanied by an image portraying her as a goddess of horses (one in Naix-en-Forges, Meuse, France, the other in Kapersburg, Hesse, Germany). There exits probably a hellenistic prototype of the goddess which disseminates under the Empire with provincial differentiations. Epona has different embodiments, depending on whether she is seated on horseback like an Amazon, or sitting on a throne and surrounded by an entourage of warhorses, with a foal or a full basket of fruits on her knees. In Rome, the Equites Singulares of Germanic origins, dedicate altars to her before departing for war. Both pagan and Christian sources (Juvenal and Tertullian respectively) tease the way in which she is pained on the stable walls, whereas in Gaul, Epona tends to be sculpted. As a private cult, the worship of Epona already exists prior to the Gallic wars, but only after the Roman conquest does it start to be rendered into images. Epona thus represents the success story of a rural divinity of Celtic descent, who arrives in Rome and eventually enters the Imperial Pantheon.

Temple et prêtrise chez Clément d’Alexandrie. Questions sur les traditons apocalyptiques en Égypte

Judaïsme ancien et origines du christianisme, 2018

In several passages of the Stromata, but also of the Excerpts from Theodotus, Eclogae Propheticae and Adumbrations, Clement of Alexandria offers an allegorical interpretation of the biblical texts on the temple and its worship. For this teaching on the temple, its liturgy and the various classes of angels who inhabit the heavenly world, Clement borrows an abundant apocalyptic imagery, although his writings cannot be classified under the literary genre of the apocalypses. After a description of these clementine doctrines, my intention is to ask some questions and to suggest hypotheses about the traditions that preceded them, Jewish and Christian. This going back in time allows me to conclude with a few issues related to the form of Christianity that appears in Egypt in the second century of our era. In Egypt, one can indeed discern the continuous composition of Apocrypha reflecting a culture rooted in apocalypticism and its speculations about the temple. Résumé En plusieurs passages des Stromates, mais également des Extraits de Théodote, des Extraits prophétiques et des Adumbrationes, Clément d' Alexandrie propose une interprétation allégorique des textes bibliques sur le temple et son culte. Alors que le temple de Jérusalem et celui de Léontopolis ont été détruits, le sanctuaire et les fonctions sacerdotales sont transposés dans le monde supérieur. Ce qui apparaissait, en Exode 25, 9.40 et 26, 30, comme un archétype céleste montré à Moïse ou une forme idéale, devient un lieu en lequel il est possible aux humains de pénétrer. Pour élaborer sa doctrine, Clément dit suivre un enseignement traditionnel des anciens, presbyteroi, des « traditions non écrites de ce qui est écrit » 1 , et qu'il retravaille. La thèse de sources littéraires, juives et chrétiennes, chez Clément semble également solidement établie. Clément indique aussi qu'il a pour informateurs un cercle de savants ou de sages

Les cultes d'Héraklès et de Kakasbos en Lycie-Pisidie à l'époque impériale romaine

Maître ès Arts (M.A.) Québec, Canada © Mathieu Drouin, 2014 III Résumé Le présent mémoire répertorie, analyse et commente les stèles dédiées aux dieux cavaliers à la massue inscrites en grec ancien. Héraklès et Kakasbos, dieux aux origines divergentes, recevaient des cultes aux traces équivalentes en Lycie-Pisidie d'époque impériale romaine. Articulée de manière thématique, l'étude porte sur les différents aspects reliés aux cultes d'Héraklès et de Kakasbosdédicateurs, dédicataires, origines, datation et production des stèles, méthode, histoire de la diffusion du culte. L'auteur revient également sur plusieurs hypothèses formulées par les études précédentes. Les différentes annexes présentent un inventaire complet des stèles analysées, de même que des outils d'analyse paléographique, prosopographique et géographique. V Abstract

Sur le culte d'Esculape à Rome et en Italie

Dialogues d'histoire ancienne, 1990

Asclépios était l'un des dieux les plus populaire du monde hellénisé. Aux IIIe s. de n.è. son culte rivalisait même avec le christianisme. Mais nous manquons de synthèse sur son culte montrant son développement historique dans le monde antique, malgré l'oeuvre monumentale de E. et L. Edelstein, qui, au reste, s'intéressent surtout aux témoignages littéraires et à la porte orientale de la Méditerranée !.