[A case of disseminated cryptococcosis complicating treatment of pemphigus vulgaris with prednisone and azathioprime] (original) (raw)
Related papers
The Pan African …, 2011
L'infection à cryptocoque est une complication redoutable chez les patients traités par immunosuppresseurs et dont l'évolution peut être rapidement fatal en cas de retard diagnostic. Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 70 ans, ayant des antécédents de pemphigus vulgaire traité par prednisone et azathioprime et admise dans le service de médecine Interne pour des nodules sous cutanés atypiques. Le diagnostic retenu était celui d'une cryptococcose disséminée. L'évolution était rapidement fatale malgré le traitement antifongique.
Epidemiological and clinical aspects of pemphigus in Senegal
Our Dermatology Online, 2017
Background: The purpose of this study was to specify the epidemiological and clinical characteristics of pemphigus in the Department of Dermatology of the University Hospital of Dakar. Patients and Methodology: All medical records of patients seen for pemphigus in our department over a 11-year period were analyzed retrospectively. Results: We collected 105 cases of pemphigus, corresponding to a frequency of 10 cases/year and a hospital prevalence of 2.7%. Thus, pemphigus held the second rank of blistering autoimmune bullous diseases after bullous pemphigoid. The mean age of patients was 47.62 years and the age group [40-59 years] was predominantly affected (28 cases; 45 %). There were 41 femeles and 21 men (F/M ratio: 2). We did not find an endemic focus in our country. Clinical forms were dominated by pemphigus foliaceus (30 cases; 48.5 %), followed by pemphigus vulguaris (19 cases; 30.6 %) and finally by pemphigus erythematosus (13 cases; 21%). In 16 cases (25 %), the pemphigus had begun after the consumption of a traditional medicinal plant (8 cases). An associated toxidermia was found in12 cases. Pruritus was present in 43 patients (69.35%). Discussion: In Senegal, pemphigus are common diseases, but without however an endemic focuc. They occur in young women, with a predominance of superficial forms, especially pemphigus foliaceus. The presence of pruritus and associated toxidermia to traditional medicinal plants are common.
Intérêt des immunoglobulines intraveineusesdans le traitement du pemphigus
La Revue de Médecine Interne, 2003
Introduction.-Le vaccin quadrivalent Human PapillomaVirus 6, 11, 16, 18 (Gardasil ®) a obtenu l'autorisation de mise sur le marché le 20 septembre 2006. C'est un vaccin recombinant, si l'efficacité préventive semble établie sur une population ciblée, l'innocuité par contre semble non établie. Nous rapportons le cas d'une maladie sérique potentiellement grave au Gardasil ®. Cas clinique.-Une adolescente de 16 ans est hospitalisée en juillet 2008 pour polyarthrite fébrile. Tout a débuté 4 jours avant par une odynophagie sans angine et avec un strep-test négatif. Puis apparaît une fièvre à 38,5 • C, des polyarthrites des grosses articulations et une éruption cutanée non prurigineuse et non fugace. La patiente a eu sa 2 e injection de Gardasil ® il y a 4 semaines. Résultats.-Biologiquement : GB = 20 000/mm 3 dont 15 000 PNN, VS = 100 à H1, CRP = 150, urémie = 15 mmol/l, créatininémie = 200 mol/l, protéinurie = 1 g/24 h, férritinémie Nle, ASLO = 3000 UI (Nle < 400), Complexes immuns circulant fortement positifs = 16 (Nle < 4), Facteurs antinucléaires négatifs, sérologies virales négatives. Il s'agit donc d'une maladie sérique à ce vaccin. L'évolution est favorable après 2 mois de corticoïdes. Discussion.-Le Gardasil ® est un vaccin recombinant quadrivalent HPV 6, 11, 16, 18 composé de protéines L1 de capside sous forme de pseudoparticules virales qui entraîne normalement la synthèse d'anticorps neutralisants. Ses indications sont : prévention des dysplasies cervicales de haut grade, du cancer du col de l'utérus, de lésions dysplasiques vulvaires de haut grade et de lésions génitales externes liés à un HPV de type 6, 11, 16 et 18. Concernant son efficacité, nous avons quatre ans de recul sur une population de 17 500 femmes âgées de 16 à 26 ans. Nous observons une prévention de 100 % des lésions cervicales de haut grade et des adénocarcinomes in situ associés à l'infection par les HPV 16 et 18. Il est également efficace contre 99 % des condylomes et des lésions vulvaires de haut grade liés aux HPV 6,11,16 et 18. L'analyse des études cliniques suggère une tolérance globale satisfaisante avec une prédominance de réactions au site d'injection et de réactions fébriles transitoires. Aucun risque grave n'a été identifié durant la phase de développement. Cependant, les effectifs étaient insuffisants pour détecter d'éventuels effets indésirables très rares. Nous rapportons ici un cas potentiellement grave de maladie sérique avec insuffisance rénale et polyarthrite réactionnelle nécessitant un traitement corticoïde et l'arrêt de la vaccination. Ce cas a été déclaré à l'Afssaps. Conclusion.-Ce vaccin semble prometteur dans la prévention des maladies sexuellement transmissibles au HPV responsable de dysplasies et cancer du col utérin. Mais la vaccination n'est pas sans risque au vu de notre cas clinique et des complications graves publiées aux États-Unis. Soyons vigilant et déclarons au moindre doute à l'Afssaps.
SARCOPHAGES A COLONNES ET ÉGLISE BYZANTINE DANS LA RÉGION DE NEAPOLIS DE PISIDIE
REVUE ARCHÉOLOGIQUE, 1991
De Buthrote il Sperlonga : A propos d'une erude recente sur le therne de la grotte dans les decors romains, par Gilles Sauron. Sareophages il colonnes et eglise byzantine dans la region de Neapolis de Pisidie, par Mehmet Özsait et Jean-Pierre Sedini. 3 43 Documents et chroniques ARCHITECTURE SACREE DE L' A~ATOLIE Les sanctuaires des vme et vn= siecles il l' Artemision d'Ephese, par Anton Bammer 63 Drei Heiligrümer von Didyma und ihre Grundzüge, par Klaus TucheIt. .. .. .. .
Pemphigoïde bulleuse révélant un carcinome bronchique Case report Open Access
2014
La pemphigoïde bulleuse (PB) est la plus fréquente des dermatoses bulleuses auto-immunes, touchants préférentiellement le sujet âgé de plus de 70 ans. L'origine paranéoplasique de La PB est rarement rapportée. Cette lésion peut apparaitre de manière synchrone ou parfois être une manifestation révélatrice de la tumeur. Nous rapportons l'observation d'un jeune patient présentant un cancer bronchique métastatique révélé par une PB. Chez le sujet jeune fumeur, toute pemphigoïde bulleuse justifie la recherche d'une néoplasie.
Cacosmie au cours d'un traitement par ésoméprazole
La Revue de Médecine Interne, 2005
La cacosmie est un terme issu du grec « kakos » (mauvais) et « osmé » (odeur) ; de fait, elle est définie comme une perception olfactive désagréable. La prévalence des dysosmies est encore mal connue à l'heure actuelle, mais celle-ci est probablement sous-estimée . Toutefois, la fréquence des dysosmies augmente avec l'âge . Ainsi, dans un travail récent englobant 2491 patients d'âge moyen 68,7 ans, Murphy et al., ont apprécié leur prévalence à 24,5 % ; surtout, 62,5 % des sujets âgés de plus de 80 ans présentaient des troubles de l'olfaction. Les dysosmies sont, le plus souvent dues à des causes locales, telles que les infections nasosinusiennes mises en évidence dans la moitié des 278 patients de Temmel et al., , les corps étrangers ou les traumatismes (par cisaillement des filets nerveux olfactifs au niveau de la lame criblée), mais aussi les tumeurs ou la polypose nasale obstructive, . Elles peuvent être également observées au cours des maladies générales, comme le diabète, l'hypothyroïdie, les hépatopathies, l'insuffisance rénale, de même que l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine où elles paraissent corrélées à la sévérité de l'immunodépression . Par ailleurs, certaines pathologies neurologi-ques (maladie de Parkinson, épilepsie et tumeurs cérébrales) peuvent se compliquer de dysosmies . Enfin, de nombreuses substances toxiques peuvent provoquer des dysosmies : peintures, cadmium, nickel, dioxyde de soufre, tabac et cocaïne .
2003
Les troisièmes molaires peuvent présenter au cours de leur éruption des manifestations inflammatoires locales appelées péricoronarites. Dans les formes aiguës, des signes régionaux et généraux peuvent y être associés (fièvre, adénopathies, trismus) ainsi que des complications éventuelles de type cellulite par diffusion de l'infection dans les espaces anatomiques de voisinage. Une antibiothérapie est alors justifiée, associée ou non à un geste chirurgical. L'amoxicilline et l'association spiramycine-métronidazole sont les antibiotiques les plus utilisés par les opérateurs en France. L'objectif de ce travail a été d'évaluer ces antibiotiques, dans le cadre d'une étude clinique multicentrique dite de test d'équivalence en formation unilatérale (ou test de « non infériorité »), sur une population de 322 adultes (âge moyen 25,18 ± 7,15 ans). Un succès clinique a été constaté dans respectivement 84,8 % (amoxicilline) et 89,2 % (spiramycine-métronidazole) des cas. Il n'y a pas de différence statistiquement significative entre ces deux groupes. Des effets indésirables ont été constatés chez 25 (amoxicilline) et 26 (spiramycine-métronidazole) patients. Les résultats cliniques obtenus dans les deux groupes sont très satisfaisants et comparables statistiquement. Compte-tenu de l'analyse statistique utilisée, il peut être conclu à la légitimité de l'association spiramycinemétronidazole lors de traitement en première intention par antibiotiques des péricoronarites, au même titre que l'amoxicilline. (Med Buccale Chir Buccale 2003 ; 9 : 159-65
Cryptococcose neuroméningée chez un patient traité pour un lymphome non Hodgkinien
Journal de Mycologie Médicale / Journal of Medical Mycology, 2007
Lymphome ; Cryptococcus neoformans ; Méningite ; Cryptococcose ; Amphotéricine B Résumé Introduction. -L'infection au VIH reste la principale cause favorisante de la cryptococcose, notamment neuroméningée. Toutefois, d'autres situations pathologiques constituent un terrain favorisant comme les lymphomes non hodgkiniens. Observation. -Nous décrivons le cas d'un patient de 46 ans ayant été traité pour lymphome malin non hodgkinien et considéré en rémission depuis trois ans, ayant contracté une cryptococcose neuroméningée. L'évolution a été défavorable sous traitement médical à base d'amphotéricine B. Conclusion. -La gravité de la cryptococcose neuroméningée sur un terrain débilité comme les lymphomes nécessite un diagnostic précoce pour en améliorer le pronostic. # 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Abstract Introduction. -HIV infection remains the main underlying disease for meningeal cryptococcosis. Other diseases may be associated to this infection such as non-Hodgkin's lymphoma. Case report. -We report a case of cryptococcal meningitis in a 46-year-old man treated for malignant non-Hodgkin's lymphoma and considered on remission for three years.Treatment with amphotericin B failed and the patient died. Conclusion. -The poor prognosis of cryptococcal meningitis in patients with malignancies such as lymphoma requires early diagnosis to improve prognosis. # 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.