Globalkites: Une étude intégrée des "Desert-kites" (original) (raw)

Al-Qaeda se fond dans le désert

2010

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« Hommes et dieux en réseau : bilan papyrologique du programme ‘désert Oriental’ », CRAI 2013, p. 405-442.

1. Les dieux en leurs fortins : géographie religieuse et toponymie. 2. La consultation oraculaire dans les chapelles. 3. La poste officielle et le sens de δίπλωμα. 4. Les femmes tournantes. 5. La fin des praesidia et les « Prôtoblemmyes ». Cette synthèse me donne l'occasion de publier plusieurs ostraca inédits, dont l'un mentionne un cavalier prodispositus (hapax à rapprocher d'un autre hapax, praedispositus, lecture – non retenue dans les éditions modernes – de Gelenius dans un manuscrit perdu de Tite-Live).

Le Sahara occidental vu de l'intérieur

The HuffingtonPost Maghreb

Ce papier est le fruit d'une enquête de terrain menée en équipe au Sahara occidental en 2013, auprès d'acteurs de la société civile (ONG et associations), d'entrepreneurs, d'agents économiques d'Etat, d'élus locaux, de responsables politiques, d'associations des droits de l'homme, ou encore de représentants d'organismes de production.

Un nouveau "Grand Jeu" autour des terres arables du monde?

Le foncier agricole est entré dans la mondialisation. Ce phénomène est porteur de risques et d’opportunité. Risque de marginalisation accrue des agricultures familiales au nom de la modernisation des structures et de la nécessité d’accroître la production alimentaire – même si la majorité de ces investissements ne concernent pas les productions susceptibles d’assurer la sécurité alimentaire des populations rurales. Risque d’éviction des usagers du foncier rural des terres qu’ils occupent sans disposer des titres fonciers correspondants, au nom de la présomption de domanialité qui est encore de règle dans de nombreux pays du Sud. Risque également de déforestation accrue, du fait de l’importance des investissements pour la culture du palmier à huile, laquelle se fait majoritairement dans les zones forestières tropicales, par ailleurs relativement peu peuplées. Risque, enfin, de priver les agriculteurs des zones semi-arides d’accès à l’eau des nappes phréatiques surexploitées. D’un autre côté, l’agriculture des pays du Sud a un besoin vital d’investissements, tant publics que privés, et toute la question est de canaliser ces investissements dans le sens d’un appui structurel à l’agriculture familiale Cette dernière est capable de réelles performances productives et est seule en mesure d’absorber le solde des dynamiques démographiques inédites, particulièrement sur le continent africain. Les résistances paysannes, relayées par des sociétés civiles de plus en plus actives, conduisent à des inflexions des stratégies des firmes transnationales dans le sens du choix d’une production externalisée et contractualisée auprès de petits et moyens agriculteurs. Si la contractualisation ne constitue pas en soi une garantie d’équité, des prix d’achat rémunérateurs, des appuis en matière de formation, d’acquisition et d’utilisation d’intrants, peuvent apporter aux exploitants familiaux une partie des moyens qui leur manquent pour consolider leurs activités et entrer dans un processus d’accumulation de capital et de hausse de leurs revenus