Le trésor de Brionne (Eure). Une exportation ciblée de numéraire carnute en territoire éburovice (original) (raw)
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Vendœuvres-en-Brenne (Indre), vicus et sanctuaire du territoire des Bituriges Cubes
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2011
Mots-clés. Vendoeuvres-en-Brenne, Bituriges Cubes, vicani, Apollon, Martialis, grand sanctuaire, numina, Fides. Résumé. À Vendoeuvres-en-Brenne, agglomération au sud-sud-ouest de la cité des Bituriges Cubes, on a découvert dans la seconde moitié du XIX e s. trois documents : un bloc sculpté de bas-reliefs figurant Cernunnos et Apollon citharède, une dédicace énumérant des aménagements urbains et identifiant la localité comme un vicus, un bloc sculpté sur ses quatre faces. La relecture de l'inscription de ce dernier-une dédicace aux numina impériaux-et de son iconographie-quatre panneaux se rapportant, sur un mode figuratif ou symbolique, à Apollon (et non à Mars), à Minerve, à la Fides envers l'empereur, à un Genius (?) et une déesse allaitant-permet d'ancrer fermement les activités cultuelles du lieu dans le cadre des cultes civiques associés aux pratiques traditionnelles et d'identifier le vicus comme le siège d'un « grand sanctuaire » du territoire.
2008
After the discovery in 1998 of lithic artifacts in a banana plantation located in the heights of Capesterre-Belle-Eau, Guadeloupe (site Ravine Déjeuné), a new survey was carried out in this area in April 2008 and revealed to 300 m altitude a large spreading of lithic pieces scattered on more than 4 hectares. Approximately 200 pieces were collected: these are flakes of volcanic rocks (aphanitic andesites), several stone axes made up of the same material, a flint flake and one chalcedony. Two ceramic sherds were also found. This spreading is a very unusual deposit which is still unexplained. Après la découverte en 1998 de pièces lithiques dans les bananeraies des hauteurs de Capesterre-Belle-Eau (site de Ravine Déjeuné), une nouvelle prospection a été menée dans ce secteur en avril 2008 et a permis de découvrir un épandage assez important de pièces lithiques disséminées vers 300 m d'altitude et sur plus de 4 hectares. Environ 200 pièces ont été récoltées : il s'agit d'éclats de roches volcaniques (andésites aphanitiques), de lames de haches confectionnées dans la même matière, d'un éclat de silex et d'un éclat de calcédoine. Deux tessons de céramique ont été également découverts. Cet épandage constitue un gisement très original dont la, ou les, fonctions sont encore inexpliquées.
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Inria, 2016
Broue (Saint-Sornin-Charente-Maritime) : un site élitaire au coeur des marais charentais Conditions de consultation et d'utilisation Législation concernant l'utilisation des données de fouilles : " L'utilisation des données du rapport de fouilles est régie par les dispositions du code de la propriété intellectuelle concernant la propriété littéraire et artistique. Les prises de notes et les photocopies sont autorisées pour un usage exclusivement privé et non destiné à une utilisation collective (article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle). Toute reproduction du texte accompagnée ou non de photographies, cartes ou schéma, n'est possible que dans le cadre de courte citation, avec les références exactes et complètes de l'auteur de l'ouvrage. Toute utilisation des données du rapport à des fins lucratives est interdite en vertu de l'article 10 de la loi modifiée du 17 juillet 1978 relative à l'amélioration des relations entre l'administration et le public. Le non-respect de ces règles constitue un délit de contrefaçon puni par l'article 425 du code pénal 1. En cas de courte citation, celle-ci doit mentionner ce rapport de façon claire et lisible : Normand E., Champagne A. dir. : "La tour de Broue (Saint-Sornin-Charente-Maritime), un site castral au coeur des marais-premiers sondages archéologiques", Rapport d'activité intermédiaire 2016, SRA Nouvelle-Aquitaine-site de Poitiers, 2016. 1 Loi n°78-753 du 17 juillet 1978, article 10 " les documents administratifs sont communiqués sous réserve des droits de propriété littéraires et artistiques. L'exercice du droit à la communication (...) exclut, pour ses bénéficiaires ou pour les tiers, la possibilité de reproduire, de diffuser ou d'utiliser à des fins commerciales les données communiquées ".
Les monnaies isolées et le trésor des Mesneux (Marne), site 9 du contournement sud de Reims
LE DÉPÔT MONÉTAIRE DES MESNEUX (SITE 9) : ÉTUDE PRÉLIMINAIRE Le trésor des Mesneux se compose de 343 monnaies d'orichalque (alliage de cuivre et de zinc), à savoir 337 sesterces et 6 dupondii. Il représente après nettoyage une masse d'environ 304 onces (poids théorique : 304 x 27 = 8208 g pour une masse effective de 8205,03 g), soit une valeur de 85 deniers d'argent. Les conditions de sa découverte, que l'on peut qualifier d'« idéales », en font un document de première importance pour notre compréhension des modalités pratiques d'un enfouissement monétaire. Le vase, non reconnu comme dépôt monétaire, a été prélevé en bloc sur le chantier, pour être par la suite fouillé en laboratoire. Le démontage stratigraphique soigneux du contenu du récipient par Aurélie Marchadier, portant sur une déposition en elle-même « hors-normes », en font un « cas d'école » particulièrement probant. Une publication exhaustive sous une forme monographique est prévue dès 2011 dans le cadre du PCR « Archéologie urbaine à Reims » ; l'étude suivante, malgré sa longueur, doit donc être considérée comme une première approche d'un document exceptionnel exigeant encore un travail approfondi 2 . être de loin les plus nombreuses, sont fort mal représentées : les trente-cinq dernières années (depuis l'accession de Marc-Aurèle en 161) représentent seulement 23,32 % de la trouvaille ; les dix dernières années (186-196) à peine 2,32 % ! Le propriétaire (ou les propriétaires) du dépôt des Mesneux a donc favorisé la réunion de grands bronzes très usés… mais d'aspect engageant (ils ressemblent à de l'or grâce à leur fort taux de zinc), d'un module imposant bien qu'ils soient plus légers d'un gramme environ par rapport à la moyenne des autres sesterces du dépôt. Comment évolue, au niveau régional, cet apport d'espèces obsolètes ? La circulation de ce numéraire ancien, qui nous servira de « traceur chronologique », a fait l'objet d'études récentes de J. van Heesch et de nousmêmes il y a peu 3 . Quelles sont nos sources documentaires sur le plan régional ? Sur le site de Reims (trésor 18), nous disposons d'un petit dépôt de 69 sesterces s'achevant en 193, c'est-à-dire une année à peine avant celui des Mesneux 4 . Il présente un taux d'espèces d'époque flavienne quasi identique au nôtre : 7,25 contre 6,99 % chez nous. Un autre trésor géographiquement proche est celui de Ville-sur-Lumes (Ardennes). Il compte 200 sesterces avec un terminus post quem apparent de 232 5 mais ne comprend curieusement aucun exemplaire antérieur à Nerva (96-98). Or les autres dépôts enfouis en Gaule septentrionale sous le règne de Sévère Alexandre, entre 222 et 235, montrent un taux moyen de bronzes des Flaviens de 3,48 % 6 . Le seul trésor quelque peu conséquent de cette tranche chronologique, celui des Mureaux (Yvelines) atteint même 6,60 %. Nous avons montré à partir du contexte archéologique que Ville-sur-Lumes se situait selon toute vraisemblance à l'époque tétrarchique. Pour en finir avec les trouvailles régionales 7 , le dépôtpeut-être incompletde Tour-sur-Marne (Marne) 8 , postérieur à 266 et constitué de 162 unités, compte quant à lui 5,38 % de bronzes d'époque flavienne 9 .