Pour en lire plus : Éduquer à l’environnement par l’approche sensible (original) (raw)
Related papers
Éditorial | Identités et engagements : Enjeux pour l’éducation relative à l’environnement
Éducation relative à l'environnement : Regards - Recherches - Réflexions, 2015
Extrait : [...] les notions d’identité et d’engagement ont retenu particulièrement notre attention. Elles font référence à deux phénomènes psycho-sociaux fondamentaux, l’un d’ordre phénoménologique, et l’autre concernant la projection de soi dans ce monde. Ces deux réalités ont à la fois une dimension individuelle et collective. Elles peuvent émerger à la conscience ou non, s’arrimer à la réflexion ou se nicher ailleurs, sur d’autres plans de l’être-au-monde. Elles sont étroitement reliées entre elles, l’une étant le creuset de l’autre : l’identité détermine et stimule les sphères d’engagement, de même que l’expérience de l’engagement confronte ou consolide et forge l’identité. [...] La notion d’engagement fait référence à des réalités tout aussi multiples, d’autant plus qu’elles sont liées à la question de l’identité : engagement citoyen, engagement politique, engagement professionnel, engagement artistique ou sportif, engagement intellectuel, engagement spirituel, engagement paren...
L’environnement pousse à un renouveau méthodologique et analytique
Emulations, 2017
Ses recherches ont porté sur des objets comme les mouvements sociaux indigènes et environnementaux, sur les controverses autour de la bioprospection et des OGM ou sur les politiques publiques de conservation de l'agro-biodiversité au Mexique. Il poursuit actuellement ses recherches sur la gouvernance mondiale de l'environnement. Il a notamment coordonné le projet Ecoverio qui a proposé une ethnographie collective du Sommet de la terre Rio+20 et co-coordonne actuellement le projet Climacop sur la COP 21. Il a notamment publié Il était une fois la bio-révolution (2010), et coordonné les publications Regards croisés sur Rio+20. La modernisation écologique à l'épreuve (CNRS Éditions, 2015) et Globalising the Climate: COP21 and the climatisation of global debates (Routledge, 2017), avec Stefan Aykut et Edouard Morena. Vos recherches ont porté sur des enjeux environnementaux qui dégagent clairement des dimensions transnationales. Pouvez-vous nous expliquer comment cette dimension vous est apparue et comment l'avez-vous traitée ?
L’agir respectueux de l’environnement comme but de la politique
VertigO, 2010
Tous droits réservés © Université du Québec à Montréal et Éditions en environnement VertigO, 2010 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
NOUS PROPOSONS DE QUESTIONNER dans ce chapitre la place qu'occupent les dimensions temporelle et spatiale dans l'étude des relations Personne-Environnement et plus particulièrement lorsqu'elles concernent la protection de l'environnement. Plus précisément, notre point de départ est le paradoxe évoqué par Uzzell et Moser (2006) quant à la manière dont les personnes se mobilisent autour des questions environnementales. Des personnes peuvent, en effet, défendre leur cadre de vie lorsqu'un changement est perçu comme menaçant pour leur bien-être futur et considérer dans le même temps des problématiques environnementales telles que les pollutions de l'eau, de l'air, l'augmentation des déchets, etc. comme peu préoccupantes à leur niveau. Cependant, lorsqu'elles se projettent dans le futur ou dans des espaces plus lointains, elles évaluent ces problématiques comme étant importantes voire inquiétantes.
Prendre au sérieux les enjeux environnementaux : l’ambiguïté de l’approche par les parties-prenantes
VertigO, 2004
Le cadre usuel de la réflexion sur la responsabilité de l'entreprise est désormais celui de l'approche par les parties-prenantes. Ce cadre semble pourtant assez mal approprié à la prise en compte de l'environnement tant celui-ci pose des problèmes spécifiques. L'objet de cet article est d'examiner la capacité de ce cadre à prendre en compte sérieusement la nature. Nous procédons à cet examen à partir de deux interprétations différentes de l'approche par les parties-prenantes: une optique purement gestionnaire et une optique éthique se référant à l'éthique de la discussion.