MISE AU POINT D'UN LOGICIEL COMPILANT UNE BASE DE DONNEES DES PLANTES MEDICINALES ALGERIENNES ET LES ETUDES DE RECHERCHES REALISEES SUR CES PLANTES (original) (raw)
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European Scientific Journal, 2019
Dans le but de contribuer à la connaissance des plantes médicinales et à la valorisation de la médecine traditionnelle, des enquêtes ethnobotaniques ont été menées auprès de 120 tradipraticiens du département de Gagnoa (Côte d'Ivoire). Elles ont consisté à récolter des informations relatives à l'utilisation des organes de plantes pour le traitement des troubles gastroentérologiques. Ainsi, cinquante une (51) plantes médicinales ont été inventoriées ; et reparties en 47 genres et 24 familles d'Angiospermes avec une prépondérance des Fabaceae et des Lamiaceae regroupant chacune 13,7% des espèces recensées. Les parties de plantes recommandées sont utilisées pour la préparation de 150 recettes destinées à lutter contre 20 troubles gastroentérologiques. Les recettes monospécifiques (77,3%) sont dominantes. Les feuilles (42,1%) et les rameaux feuillés (21,6%) sont les organes les plus sollicités. Le mode de récolte prépondérant est l'ébranchage (42,6%) et la décoction (32,7%) est la technique de préparation la plus employée. Psidium guajava est l'espèce la plus mentionnée (FC=90%) et la plus sollicitée (VU=3) de cette étude. Rhygiocarya racemiflora est la plus polyvalente (NER = 47,6%). L'espèce la plus impliquée dans les recettes médicamenteuses est Mezoneuron benthamianum (Cpr=8%). La pathologie hémorroïdaire (FC=85%) et l'ulcère gastrodudénal (FC=82,5%) ont été plus évoqués par les informateurs. Cette étude constitue une source d'informations très précieuse pour les recherches ultérieures dans les domaines de la phytochimie et de la pharmacologie en vue de rechercher de nouvelles substances naturelles.
DES PLANTES POUR DORMIR: UN APERÇU DE LA PHARMACOPEE ANCIENNE DE L'INSOMNIE
A ceux qui croiraient que les pharmacopées de l'Antiquité ou de la Renaissance doivent être renvoyées à un passé à jamais aboli, la lecture de publications, récentes ou plus anciennes, se réclamant de la phytothérapie ou de quelque autre médecine dite naturelle apporterait un démenti flagrant 1 . Comme les ouvrages de médecine ancienne, ils mettent l'accent sur les causes psychologiques ou physiologiques de l'insomnie et comme eux, encore, proposent une batterie de plantes ou de médicaments composés à base phytothérapeutique pour lutter contre l'absence de sommeil, les mauvais rêves ou le somnambulisme. Dans l'ensemble des plantes supposées faciliter le sommeil, ces ouvrages présentent de grands classiques de la médecine familiale : l'aubépine en infusion, en décoction ou en teinture mère parce la plante a une action directement sédative ; la camomille, la mélisse ou le tilleul qui procurent le sommeil en calmant le patient. La verveine ou l'oranger peuvent être également utiles, le second en particulier parce qu'il permet de lutter contre l'insomnie liée au stress ou à d'éventuels problèmes digestifs. D'autres plantes procurent le sommeil non pas directement, mais en agissant sur les causes supposées de l'insomnie. Ainsi les plantes qui calment la nervosité comme le lotier corniculé ou celles qui agissent sur la douleur articulaire qui empêche le malade de dormir : l'arnica, la bardane ou le basilic. On peut également ajouter aux plantes précédemment mentionnées le chardon-béni ou les endives. Avec beaucoup de prudence, les auteurs de ces traités de vulgarisation médicale appellent l'attention du malade devenu pharmacien amateur, lorsqu'il s'agit de plantes aussi actives que le pavot ou le romarin ou mettent en garde contre les erreurs de détermination qui pourraient avoir pour conséquence de confondre l'angélique et la cigüe.
ETUDE ETHNOBOTANIQUE DES PLANTES MEDICINALES DE LA REGION DE TANGER. CAS DE HJAR NHAL ET MELLOUSSA
An ethnobotanical study was made in the Meloussa and HjarNhal?s region in order to know the aromatic and medicinal plants (AMP) traditionally used by Tangier-Asilah?s population, and establish a catalog which gathers information about them. The invistigation was conducted during May and June 2016 with the help of surveys. It allowed us to identify 41 medicinal plants that belong to 23 species in which 5 are the most preponderents :Lamiacea, Astraceae, Apiceaea, Myrtaceae, Rutaceae. The results of this study show that the aerial parts : leaves , rods and flowers are the most used parts, and that the majority of the remedies are prepared as infusions. Out of all the treated deseases, digestive disorders are in the first place with a rate of 31%, followed by genitourinary disorders with a rate of 14%, skin condition at 15% and respiratory tract diseases at 9%
LES PLANTES AROMATIQUES ET MEDICINALES DE LA REGION DE MOKRISSET (NO du Maroc)
La région de Mokrisset (Nord du Maroc) dispose une richesse importante concernant les plantes Aromatiques et Médicinales, qui sont majoritairement utilisées dans le traitement de l’appareil digestif, l’appareil circulatoire et l’appareil respiratoire. Le feuillage c’est l’organe végétal le plus utilisé pour traiter ces appareils. Mais parfois peuvent devenir de véritables poisons lorsqu’elles sont mal employées.
LAROUSSE DES PLANTES MEDICINALES
LAROUSSE DES PLANTES MEDICINALES
La plupart des espèces végétales qui poussent dans le monde entier possèdent des vertus thérapeutiques, car elles contiennent des principes actifs qui agissent directement sur l'organisme. On les utilise aussi bien en médecine classique qu'en phytothérapie : elles présentent en effet des avantages dont les médicaments sont souvent dépourvus
Contribution au Recensement des Plantes Médicinales au Togo : Cas de la Région Maritime
The ethnobotany survey conducted in nine markets of Togo maritime region leads to identification of 106 medicinal species in 61 families and 97 genera, including 90 dicotyledons, 6 monocotyledons, and one fern. These different species are used in the treatment of 63 pathologies, of which malaria and Gynecologic disorders are the most common. This vast array of therapeutic indications shows the important role that plants play in medical terms. The infusion and decoction appear as the most used methods of the traditional therapists. Several parts of plants fall into these different preparations. The leaves are the most used. These results of ethnobotanical survey will allow a possible orientation in the choice of target plants for given pathologies and the search for new molecules that are more active.
VALEUR D'IMPORTANCE D'USAGE DES PLANTES MÉDICINALES VULNÉRABLES DE LA RÉGION MARITIME DU TOGO
Revue Agrobiologia, 2022
Description du sujet : Face à la demande et à l'urbanisation croissante couplées au changement climatique, l'on assiste à une raréfaction, voire une disparition de certaines espèces médicinales. Il s'avère donc important de recenser les espèces menacées et d'évaluer leurs vulnérabilités. Objectifs : La présente étude est une contribution à la gestion durable des plantes médicinales au Togo. Plus spécifiquement, il s'agit de : (i) recenser les plantes médicinales vulnérables dans la région Maritime et (ii) déterminer les valeurs d'importance d'usage des plantes recensées. Méthodes : Des enquêtes ethnobotaniques semi-structurées par des entretiens individuels et par focus groups ont été menées auprès de 295 personnes de la région Maritime du Togo. Les groupes cibles de cette étude sont les tradipraticiens, les phytothérapeutes et les revendeurs de plantes médicinales des différents marchés de la région. Résultats : Au total, 164 plantes médicinales réparties en 148 genres et 67 familles ont été recensées. Les familles les plus représentées sont : les Leguminosae-Caesalpinioideae (13,37 %), les Euphorbiaceae (8,52 %), les Apocynaceae (7,40 %), les Leguminosae-Mimosoideae (6,94 %), les Astéraceae (6,43 %). Les espèces les plus vulnérables sont Anthocleista nobilis G. Don (IV = 2,75) et Caesalpinia bonduc (L.) Roxb (IV = 2,75). Abelmoschus moschatus Medik est l'espèce la plus usitée (IVIUsp = 103,10). Les modes de collectes des organes les plus dommageables pour la survie de ces espèces sont l'ébranchage (40 %), suivi du déracinement (26 %) et de l'écorçage (21 %). Les racines (24,19 %) et les feuilles (24,07 %) sont les organes les plus rapportés. Conclusion : Cette étude fournit une base de données sur des plantes médicinales vulnérables de la région Maritime au Togo. Une sensibilisation des utilisateurs pour une approche intégrée de gestion durable et d'utilisation desdites plantes médicinales s'impose. Mots clés : Médecine traditionnelle, plantes menacées, Région Maritime, Togo.