Recension de l'ouvrage de Laure Guirguis, Les coptes d’Égypte. Violences communautaires et transformations politiques (2005-2012), Paris, Karthala et IISMM, 2012, 310 p. (Studia Islamica 108, 2013) (original) (raw)

Contestations coptes contemporaines en Égypte

Revue Tiers Monde, 2011

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Contrecoups. Représentations et pratiques de la violence des femmes, le Caire, 2010-2015 (Ethnologie française, 2019)

Ethnologie Française, 2019

La révolution égyptienne a marqué un tournant majeur dans l'appréhension de l'usage de la violence par les femmes en venant bouleverser, en la politisant, la compréhension du harcèlement sexuel. À mesure que les violences sexuelles s'intensifiaient sur la place Tahrir, les techniques de combat se formulaient comme légitimes ressources féminines. La perception que la ville du Caire serait devenue dangereuse a contribué par la suite à accélérer la diffusion des pratiques féminines de défense, encourageant des passages à l'acte inédits. La période de restauration autoritaire se caractérise quant à elle par une instrumentalisation et une dépolitisation de la « cause des femmes.

"Clément Onimus, Les maîtres du jeu. Pouvoir et violence politique à l’aube du sultanat mamlouk circassien (784-815/1382-1412), Éditions de la Sorbonne, Paris, 2019, 536 p." Bulletin critique des Annales islamologiques [online], 36, 2022 [https://journals.openedition.org/bcai/1036]

Cet ouvrage est l'abrégé d'une thèse de doctorat soutenue en 2012 à l'École pratique des hautes études qui traite de la question du conflit et de l'organisation de l'élite mamelouke, à la période dite barqūqide qui couvre les années 784/1382 à 815/1412, correspondantes aux règnes du sultan al-Zāhir Barqūq (m. 801/1389) et de son fils al-Nāṣir Farāj (m. 815/1412). Ce travail s'inscrit dans la continuité de ceux réalisés, antérieurement, par plusieurs chercheurs (entre autres,

Anthropologie historique de la violence urbaine: Le Caire, Alep, Tunis (1798-1857)

2017

La presente etude, dont les echos contemporains sont malheureusement assourdissants, se fonde sur le choix de rechercher les racines des manifestations de violence dont les villes du monde arabe ont ete le theâtre au cours de leur histoire, non point comme des donnees innees emanant d’une supposee propension a l’eruption des societes locales, mais plutot comme la resultante d’une serie de facteurs induisant une rupture des equilibres de gouvernance et de coexistence socialement construits a plusieurs echelles, de la maisonnee a l’Empire puis a l’echelle de la geopolitique, et de la rue au quartier et a la ville.