Le postmodernisme dans Mulholland Dr de David Lynch (original) (raw)
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Nashville ou Darmstadt : le masque mortuaire de la postmodernité
Circuit: Musiques contemporaines, 1998
Dans cette conférence prononcée le 8 mai 1996 à la Chapelle historique du Bon-Pasteur (Montréal) sous l’égide de la Tribune des compositeurs de l’ARMuQ, l’auteur poursuit la discussion entendue pour la première fois en 1995, « Postmodernité, que me veux-tu » (Circuit, vol. VIII, no 1, 1997) et analyse son oeuvre vocale Alma & Oskar (mélodrame d’outre-tombe).
E-rea, 2011
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Texte publié dans Le pittoresque. Métamorphoses d'une quête dans l'Europe moderne et contemporaine, études réunies par Jean-Pierre Lethuillier et Odile Parsis-Barubé, Classiques Garnier, collection Rencontres, 33, 2012, 594 p.
Postmodernisme et Postcolonisation
ABA, Revue internationale de lettres et de sciences sociales, Revue publiée par le Cercle des chercheurs en lettres et sciences sociales de l'université de Douala Dianoïa, n°2, 2013
Le terme de « postcolonialisme » s’est imposé sur la scène académique depuis près d’une décennie. La notion devient de plus en plus répandue à la fois, dans le Nord, pour décrire la situation sociale des nations européennes, à travers le multiculturalisme, mais aussi, dans le Sud, en Inde et en Afrique par exemple, pour déconstruire l’imaginaire politique et les savoirs occidentaux, hérités de la colonisation. Les deux projets parallèles ne sont cependant pas opposés puisqu’il s’agit dans les deux cas d’une reconstruction de l’identité sociale et politique, dans un nouveau contexte, celui d’une mondialisation partagée. Le postcolonialisme est par conséquent, à la fois une relecture essentielle de l’histoire, ceci des deux côtés, afin de ne pas répéter les écueils du passé, et, dans le même temps, une tentative pour penser une transition vers l’avenir, à des niveaux plus larges politiques, économiques, géopolitiques. Aucun des deux mouvements postcoloniaux, ceux du Sud et du Nord, ne peuvent s’exclure l’un l’autre car il s’agit d’une histoire mêlée, ce sont deux mouvements se soutenant mutuellement dans la compréhension du passé et des conditions nécessaires à la construction de l’avenir. Trop souvent néanmoins, les raisons profondes des processus de colonisation sont éclipsées pour l’étude des conséquences, parce que la nature sensible et polémique du sujet empêche toute considération lucide sur les causes de cette épreuve douloureuse de l’histoire politique mondiale, et qui la conditionne encore. Les enjeux contemporains relatifs à la postcolonisation ne pourront pas être compris si nous ne nous interrogeons pas sur la nature de la colonisation, car dans les motifs culturels et sociologiques de ses causes se trouvent les mécanismes inhérents à la domination ainsi que les solutions pour construire un échange politique devant être envisagé aujourd’hui dans les deux sens, c’est-à-dire réciproquement. L’Europe, confrontée, à nouveau, à une crise existentielle, peut retenir des enseignements fondamentaux quant à son essence même. Une telle réflexion serait, cette fois, aussi issue de la richesse intellectuelle des pensées postcoloniales africaine et indienne notamment. Certes ces dernières repensent leurs propres conditions sociétales mais, paradoxalement aussi, elles ciblent les conditions contemporaines d’existence de l’Occident. C’est d’ailleurs l’objet du postmodernisme d’un point de vue interne à l’Occident, ce qui explique justement pourquoi il existe une conjonction entre postcolonialisme et postmodernisme. Nous nous appuierons sur l'analyse de Lyotard dans son livre La condition postmoderne, car il nous semble que le postmodernisme fournit des grilles de lecture intéressantes pour comprendre le phénomène de la colonisation (Lyotard, 1979). Ce mouvement participe à l’émergence d’une ère dite de la « postcolonisation » qui concerne, à la fois l'avenir des africains mais aussi des aspects de gouvernance pour les anciennes nations colonisatrices.
Collectif LiPothétique, 2017
Entre les postmodernes d’Ihab Hassan et les antimodernes des années 1980, il faut sans doute distinguer deux moments de l’idée de postmodernité. En France, nous sommes habitués à parler de la seconde postmodernité, celle de la victoire d’une idéologie du marché sur la production culturelle. Or, pour la théorie littéraire, il semble plus fécond de revenir aux fondements du premier concept de postmodernité, afin de réfléchir précisément aux enjeux du post- que celle-ci donne à penser.