La géographie rurale française FACE à l'utopie du développement durable: quelles réactions, quelles perspectives? (original) (raw)

Quinze ans de recherches sur l’interface entre développement durable et territoires. Un bilan réflexif

Développement durable et territoires, 2014

Quinze ans après la création du réseau de recherche « Développement durable et territoires fragiles », ce texte vise à reconstituer, rétrospectivement, comment le réseau s’est saisi de la notion de développement durable dans le cadre de son activité de recherche et d’animation scientifique. Ce regard réflexif s’imposait, dans un contexte où le développement durable est désormais reconnu comme un référentiel clé des politiques publiques territoriales, mais aussi comme un concept instrumentalisé par une variété d’acteurs aux logiques parfois contradictoires.

Les labels « paysage de reconquête », la recherche d'un nouveau mod`le de développement durable

1997

Les labels « paysage de reconquete », la recherche d'un nouveau modele de developpement durable LUCETIE LAURENS 11 est commun a'aametire qu'i1 existe des correspondances euoue: qeneratemen! consiaerees comme positives, entre unpaysage etunpays, un pays etun produit, un paysage et unprodui; ces trois termes etantmisenrapport les uns avec ies autres atravers des pratiques agricoles. Cette idee a ete a la base d'une operation du ministere deI'Environnement visant aconcilier Ieaevetoppemem agricole dans un contexte moderne etla preservation des paysages ; on peutconsiaerer qu'ona affaire la asa mise enceuvte en quelque sorte expenmenuue. L:interet deproceaer aranotvse des traces ecntes de cette experience vientdeceqU'elles suscitent des questions suries conditions aut: devetoppemesv: durable. En effet, elles mettent en evidence tes incettnuaes et les contingences dujeu po/itique, au sommei comme ata base;elles conduisent meme as'interroger surtopottee reeue. voire suria pertinence, derassoctanon-mecanique» entre ces termes. D'oi: les commentaires qUi se ressaisissent des conclusions du texte atravers des pointsde vue differents, montrantainsi qU'i1 s'agitdeprocessus complexes etsubtifs. [elucidation des relationsfinesentre des pratiques agricoles contemporaines et unpaysage est indispensable. Elle extqe uneconfrontation apptcfonaie avec Ie terrain.

Pour une vision géologique et géoéthique du développement durable

Pour, 2008

Distribution électronique Cairn.info pour GREP. Distribution électronique Cairn.info pour GREP. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-pour-2008-3-page-18.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.

Concevoir le futur d'un territoire dans une perspective d'éducation au développement durable

VertigO, 2014

Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'

Prospective : les nouvelles ruralités en France à l'horizon 2030

2008

Cette prospective explore les futurs possibles du rural en réinterrogeant les catégories spatiales et la notion même de ruralité. Son objectif est d'identifier de nouvelles questions et partenariats de recherche en permettant un débat sur le positionnement scientifique de l'INRA par rapport à un aspect majeur du devenir de la société française. Le dispositif Le projet a été mené par un groupe de travail, qui a réuni, pour une vingtaine d'ateliers de réflexion de janvier 2006 à juin 2008, un comité de pilotage, un comité d'experts et une équipe projet. Comité de pilotage : Guy Riba (directeur général délégué chargé des programmes, du dispositif et de l'évaluation scientifique, INRA) et Bernard Hubert (actuellement directeur du GIP IFRAI, directeur scientifique Société, économie, décision à l'INRA de 2004 à 2007

La ville durable côté Sud : entre utopies et pratiques

Développement durable ?, 2000

La promotion d'un «modèle viable d'établissements humains» est un des objectifs annoncés au Sommet de Rio, dans le chapitre 7 de l'Agenda 21. Si le développement urbain, le rôle et la place des villes n'apparaissent pas en tant que tels, il y est demandé très clairement à tous les pays signataires de reconnaître « les incidences du développement urbain » et d'aborder « la question dans une optique intégrée... » pour la conception d'un développement durable. La ville apparaît en premier lieu en termes d'inquiétude, comme une menace pour la pérennité tout à la fois des ressources et des acquis du progrès technologique et économique.

Les espaces ruraux, lieux de confrontation sur les modèles de développement : ZAD et retour des communs

2018

Les espaces ruraux sont traversés par des dynamiques de contestation qui connaissent depuis quelques décennies une phase de regain d’intensité autour de deux principes : la zone à défendre et les biens* communs. La défense des espaces ruraux face au processus d’urbanisation n’est pas chose nouvelle ; elle relève d’une dynamique historique ancienne qui trouve ses racines dans la forte croissance démographique des villes et de l’industrie au XIX e siècle. Durant les Trente Glorieuses, le processus d’urbanisation s’est accéléré du fait de l’étalement urbain rendu possible par la généralisation de l’automobile individuelle. La dynamique d’artificialisation des sols reste extrêmement rapide, progressant trois fois plus vite que la population depuis 1992. Elle révèle un modèle de développement particulièrement expansif : logements, infrastructures de transport, zones industrielles et zones de loisirs privilégiant constamment une emprise foncière large. Cette artificialisation se fait alors aux dépens principalement des terres agricoles. Les mouvements de résistance ont souvent été considérés comme réactionnaires face au progrès, voire archaïque. Aujourd’hui, ils apparaissent au contraire comme de véritables réflexions sur le modèle dominant de développement territorial. De nombreux arguments techniques viennent justifier la remise en question de l’artificialisation des sols : prévention des risques, notamment d’inondations, accrus par l’imperméabilité des sols urbains, et lutte contre le changement climatique, du fait de l’importance du végétal dans la séquestration du carbone mais aussi dans la réduction des îlots de chaleur (v. Les risques). Or, parallèlement, ces mouvements viennent proposer de véritables alternatives qui viennent remettre en question le couple urbanisation et agriculture capitalistique qui s’est imposé au XX e siècle.