-, « L’ordre du Temple dans une capitale méditerranéenne : Perpignan », dans Damien CARRAZ (dir.), Les Ordres militaires dans la ville médiévale (1100-1350), Presses Universitaires Blaise-Pascal, 2013, p. 223-238. (original) (raw)

« Pourquoi le roi de France Philippe le Bel a-t-il attaqué l’ordre du Temple ? Une Nouvelle Alliance », dans « Gli ordini di Terrasanta. Questioni aperte, nuove acquisizioni (XII-XVI secolo) », dir. A. Baudin, S. Merli, M. Santanicchia, Pérouse : Fabrizio Fabbri Editore, 2021, p. 215-239

« Gli ordini di Terrasanta. Questioni aperte, nuove acquisizioni (XII-XVI secolo) », Atti del Convegno internazionale di studi, Perugia, 12-16 novembre 2019, 2021

"Why did King Philip the Fair of France attack the Order of the Temple ? A New Covenant" The affair of the Templars has most often been considered in ways whose logic derive from the indictment of the Order by the King of France. Thus historians have mainly focused on the elements in the history of the Templars that could account for their final arrest and trial. However, the reasons for the trial, which have always remained obscure, are better understood if attention is focused not on the Order, as is always the case in historiography, but rather on its accusers, on their actions and on their justifications as they are explicitly stated or can be analysed in the documents. The present article offers a synthesis of a new interpretation. Three causes emerge, all of which were indispensable but none of which would have been sufficient, without the other two, to determine the Capetian’s attack on the Templars. First, the paroxysmal crisis in relations between the French royalty and the Roman Church that began a few years before the Temple affair, whose culmination and final stage the affair represented. Second, the political strategy and personal interests of Philip the Fair’s main adviser on ecclesiastical matters, Guillaume de Nogaret. Finally, the political and mystical significance of accusations of heresy against an Order that was believed to have been founded on the very site of Solomon’s Temple and that had been surrounded by an eschatological aura since its origins.

« La marine du Temple dans l’Orient des croisades », Les ordres militaires et la mer, ed. M. Balard, Paris, CTHS, 2009, pp. 47-59.

Il peut sembler paradoxal de vouloir retracer l'histoire maritime d'un ordre dont la vocation était de protéger initialement les routes du royaume de Jérusalem des assauts des « voleurs et des maraudeurs ». Les templiers furent amenés cependant à arpenter dès les années 1120 les ports de Palestine, fréquentés par les pèlerins occidentaux, avant de se tourner vers ceux d'Europe, rapidement pourvus de commanderies. La perte des archives centrales de l'ordre nous prive d'éléments de datation sûrs à l'égard de ces installations portuaires, que de trop rares récits mentionnent. Une telle incurie ne peut être que partiellement comblée par les résultats des campagnes de fouilles entreprises en Orient depuis un siècle ou le témoignage de sources périphériques provenant de Catalogne et de Sicile. La confrontation de ces documents aux différents textes normatifs et récits historiques devrait, néanmoins, nous permettre d'apprécier le degré d'adaptation des templiers à la navigation méditerranéenne. Nous répondrons à la problématique posée, il y a une douzaine d'années par Marie Luise Favreau-Lilie, en portant notre attention sur les infrastructures élaborées par le Temple, avant d'étudier ses flottes de guerre et de commerce, pour autant que ces concepts puissent être pertinents au Moyen Âge 1 .

« Les relations du Saint-Siège avec les ordres militaires sous le pontificat d’Honorius III (1216-1227) », Elites et ordres militaires au Moyen Âge. Rencontres autour d’Alain Demurger, ed. Ph. Josserand, L.F. Oliveira and D. Carraz, Madrid, 2015, p. 277-292.

Il est d'usage d'aborder dans un volume d'hommage un point d'histoire négligé ou cher au dédicataire de cet ouvrage. C'est le sens de la présente étude qui entend restaurer l'image de marque d'un souverain pontife du xiii e siècle, considéré comme le père des ordres mendiants. Ce cliché est si vrai qu'Alain Demurger n'évoque pas une seule fois la figure d'Honorius III dans son indémodable Vie et mort de l'ordre du Temple. Cette omission tient autant à l'édition incomplète des registres d'Honorius III qu'à l'image de faiblesse attachée au profil du camérier Cencio depuis les travaux d'Ernst Kantorowicz. Ce constat nous a amené à rédiger une monographie sur sa politique orientale, dont un chapitre traite de ses relations avec les ordres militaires. La présente étude résumera les conclusions de cet essai, en évoquant succinctement le financement de la cinquième croisade, la protection canonique du Saint-Siège, ainsi que ses interventions politiques et disciplinaires dans la vie des ordres militaires 1

« Un fragment palestinien de la constitution d’Anastase sur l’administration militaire du diocèse d’Orient », Zeitschrift für Papyrologie und Epigraphik 173 (2010), p. 125-129.

Une inscription grecque tardive de Jérusalem, publiée dès la fi n du XIX e s., a depuis lors peu retenu l'atten-tion en raison de son caractère fragmentaire. Consulté sur ce document par les éditeurs du corpus des inscriptions antiques de Palestine, actuellement en préparation, j'ai bénéfi cié pour le réviser d'une abondante série de photographies numériques exécutées en 2007 et 2009 1. Les quelques mots supplémentaires révélés par cette révision permettent non seulement de mieux lire ce fragment mais, par chance, d'identifi er le texte dont il faisait partie 2. La pierre se trouve aujourd'hui, comme au XIX e s., du côté sud de l'église du Saint-Sépulcre, remployée au sommet du mur qui entoure le Calvaire 3. Le premier à la remarquer

BEAUCHAMP Alexandra, "Ordonnances et réformes de l'hôtel au début du règne de Pierre IV d’Aragon", Anuario de Estudios Medievales, vol. 39/2 (2009), p. 555-573.

First, this article focuses on the numerous ordinances of the royal household published under the reign of Pedro the Ceremonious. Those texts define the running of the household in order to reform it. Published on behalf of the king and presented as its own plan, they tend to keep silent about the intervention of his advisers. Next, the study considers Pedro IV’s first steps towards that kind of reforms. In 1336, his uncles strongly criticise the young king’s household and entourage. First opposed to any criticism, Pedro IV finally accepts it and starts reforming his household, controlling his servants and his expenses, and defining better each official’s task. The great Ordenacions de casa i cort from 1344 seem to be part of this process.

CHEVALIER, Marie-Anna, « Les ordres religieux-militaires et les pouvoirs arméniens en Orient (XIIe-XIVe siècle) », dans Ph. Josserand, L.F. Oliveira et D. Carraz (éd)., Elites et ordres militaires au Moyen Âge, Madrid, Casa de Velazquez, 2015, p. 333-345

Philippe Josserand, Luís F. Oliveira et Damien Carraz (éd.), Élites et ordres militaires au Moyen Âge, Collection de la Casa de Velázquez (145), Madrid, 2015, pp. 333-345.