-, « Aperçus topographiques de la commanderie du Masdéu en Roussillon », Archéologie du Midi Médiéval, tome 28 – 2011, p. 271-295. (original) (raw)

Trois trésors médiévaux (Castelnaudary, Aude, XIIIe siècle; Burlats, Tarn, XIVe siècle; Bordeaux, Gironde, XIVe siècle), Archéologie du Midi Médiéval, 6, 1988, p. 139-152 (en collaboration avec J. Belaubre, R. Broecker, J.-P. Cazes).

Several medieval treasures,

(2014) - J. Á. Domingo, "Le décor architectonique", en I. Rébé, C. Raynaud, Ph. Sénac (eds.): Le premier Moyen Âge à Ruscino (Châteauu-Roussillon, Perpignan, Pyrénées-Orientales). Entre Septimanie et al-Andalus (VIIe-IXe s.), Lattes 2014, pp. 225-235.

Oppidum protohistorique devenu cité romaine et chef-lieu territorial, le site de Ruscino a connu une nouvelle occupation au cours du haut Moyen Âge, absente des sources textuelles et tardivement identifiée par l'archéologie, mais récemment mise en lumière par la découverte de sceaux relatifs à la conquête musulmane. La première partie de cette monographie situe Ruscino dans son cadre régional du point de vue historique et archéo-logique, et fait le point des connaissances sur les modalités d'abandon de la cité latine et les conditions taphonomiques de l'installation sus-jacente. La deuxième partie est consacrée exclusivement à la description et à l'interprétation d'ensembles du haut Moyen Âge fouillés sur le site de Ruscino au cours d'un siècle d'investigation, bénéficiant de nouvelles datations absolues. La troisième partie du volume rassemble des études de divers mobiliers de Ruscino se rapportant au haut Moyen Âge, qu'ils aient été découverts en contexte stratigraphique ou qu'ils présentent des indices (comparaisons, typologie, inscriptions ..) de leur chronologie. Au terme de l'enquête, la synthèse des données archéologiques et textuelles dévoile un établissement pérenne, voire un lieu de pouvoir, du VIIe siècle à la charnière VIII-IXe siècles, inscrit à la croisée de deux mondes, entre la province de Narbonnaise Ière et l'Andalus de la conquête. M A

« Le bâtiment des écoles méniennes dans la topographie d’Augustodunum/Autun », dans M. KASPRZYK, G. KUNHLE (éd.), Actualité de l’Antiquité tardive dans l’Est de la Gaule. Actes de la table-ronde organisée à Strasbourg, 20-21 novembre 2008, Dijon, 2011, p. 9-18.

Un discours prononcé en 298 ap. J.-C. révèle l'existence, à Augustodunum-Autun, chef-lieu de la cité des Éduens, d'un bâtiment consacré exclusivement aux activités d'enseignement. Depuis le xix e s., des générations d'historiens et d'érudits locaux ont tenté, en se fondant sur ce témoignage unique, de préciser sa physionomie ainsi que sa localisation dans la trame urbaine. L'existence de ce bâtiment scolaire est signalée par une source conservée dans un recueil comprenant douze discours rassemblés à la fin du iv e s., le corpus des Panegyrici Latini. Ce corpus constitue un florilège de discours d'éloge prononcés -à l'exception du premier, le fameux Panégyrique de Trajan par pline le Jeune (100) -entre 288 et 389 ap. J.-C. Leurs auteurs partagent de nombreux traits de caractère : ce sont des aristocrates gallo-romains de premier plan, bons rhéteurs, magistrats municipaux, parfois membres éminents de l'administration impériale. Dans leurs discours enfin, l'éloge de l'empereur du moment tient une place centrale.

Le castrum de Montréal-de-Sos. 16 ans de recherches archéologiques sur une fortification des Pyrénées ariégeoises, (Suppl. n°8 à Archéologie du Midi Médiéval), 2017, 376 p. (dir. F. GUILLOT)

Montréal-de-Sos est un éperon calcaire de la montagne pyrénéenne, tout en rudesse, en pentes, rochers et falaises. Depuis l'Age du Bronze moyen, les dominations sociétales s'y succédèrent, voire s'y emboitèrent. Ce sommet surplombe un bassin de vie de la haute vallée de l'Ariège, niché au pied de sommets culimnants au-delà de 3000 m d'altitude, aujourd'hui crête frontière entre France, Andorre et Catalogne. Le site est connu dans quelques rares actes médiévaux pour avoir été un castrum des comtes de Foix aux XIIIe et XIVe siècles. Treize années de fouilles archéologiques puis, trois annés d'études supplémentaires, ont permis de restituer une image des occupations humaines, tant pour leurs aspects architecturaux que pour leurs artefacts. Cet ouvrage présente ces résultats, de l'occupation protohistorique à celle de la fin du XIVe siècle de notre ère, traitant des bâtis, des espaces, des fonctions du site et des objest exhumés. Parmi ces derniers, des découvertes étonnantes ont été réalisées, telles ces centaines de pierres gravées de dessins, plus rarement de textes. L'une d'elles est un fragment inédit d'un poème de troubadour en occitan. Une autre porte la figuration de chevaliers et d'une fortification médiévale... L'ensemble des éléments mis au jour témoigne d'aspects peu connus sur la vie quotidienne des habitants de ce type de castrum montagnard.