« Paul Leroy (1894-1972), architecte des Monuments historiques du Calvados » (original) (raw)
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La doctrine des Monuments historiques en France d'après Paul Léon (1874-1962)
2018
Guide par l’hypothese que la doctrine des Monuments historiques – entre positions theoriques, appreciations subjectives et arbitrages opportunistes – constitue le point aveugle de la restauration en France depuis la fin du XIXE siecle, ce doctorat propose de rouvrir cette question, a partir des textes et des decisions de Paul Leon (1874-1962), principale responsable du Service des monuments historiques dans l’entre-deux-guerres. Bien que son role soit souvent meconnu aujourd’hui, Paul Leon a, en effet, une carriere exemplaire aux Beaux-Arts. Il a ete responsable du Service des monuments historiques de 1907 a 1932, membre de la Commission de 1907 a 1962 et directeur des Beaux-Arts de 1919 a 1932. Il est de plus l’historiographe du Service. Par ses nombreux ecrits, il est le principal auteur de la propagande du Service des Monument historiques pendant la premiere moitie du XXE siecle. Paul Leon justifie les pratiques en leur creant un cadre theorique sans enoncer clairement la doctrin...
Faculté des sciences de Bordeaux, René-André Coulon architecte
In Situ, 2011
En 1945, comme dans la plupart des grandes villes françaises, les bâtiments universitaires situés dans le centre ancien de Bordeaux sont au bord de l'asphyxie. Depuis 1900, les effectifs d'étudiants ont presque quadruplé, passant de 1 800 à 6 300. Cela fait longtemps que les facultés aux architectures prestigieuses et monumentales édifiées place de la Victoire par Jean-Louis Pascal de 1876 à 1888 (médecine et pharmacie) et cours Pasteur par Charles Durand de 1880 à 1886 (sciences et lettres), ne remplissent plus correctement leur rôle 1 (fig. n°1). La faculté de médecine avait pu, en 1922, s'agrandir sur des terrains adjacents, « mais le nombre croissant des étudiants dans toutes les villes universitaires, la vétusté des anciens bâtiments, les rapides progrès de la science, exigèrent la création de nouveaux édifices et le rééquipement des anciens 2. »
Paul à Québec, le génie des lieux comme patrimoine identitaire
Canadian Review of Comparative Literature / Revue Canadienne de Littérature Comparée
quinze ans, le dessinateur québécois Michel Rabagliati fait de sa propre vie le terreau des aventures de Paul, son alter-ego. Paul est un « héros ordinaire ». Sa vie est celle de tout-un-chacun, avec ses joies, ses peines. En 2009, l"auteur remportait le prix du Jury du Festival d"Angoulême avec son album Paul à Québec. Graphic novel de 187 pages, la bande dessinée est centrée sur le beau-père de Paul, Roland Beaulieu. Ce dernier, atteint d"un cancer généralisé, vit une véritable descente aux enfers. Rien n"est épargné aux lecteurs depuis les premiers symptômes jusqu"à la phase terminale. C"est l"occasion pour Rabagliati de rendre hommage à son propre beau-père qu"il avait en admiration. Roland est un Québécois « pure souche », né près des remparts de la « Vieille capitale », un self-made man exemplaire. C"est cet album que nous avons choisi de privilégier, afin d"analyser comment Rabagliati parle, à sa façon, de l"identité québécoise. En 2009, Michel Labrie, dans Le Mouton Noir, journal en ligne québécois, voyait en Paul le témoin d"une « identité québécoise » qu"il définissait de la manière suivante : Paul témoigne de l"identité québécoise. Il la décline par une juste et fine mise en scène des valeurs qui sont les exigences mêmes de notre dignité : l"amour et l"amitié, la famille et le travail.. 1 Si amour, amitié, famille et travail participent d"une construction identitaire, l"oeuvre de Rabagliati recèle de notre point de vue d"autres composantes de ce que serait « l"identité québécoise ». Doit-on la chercher dans la langue ? dans les relations sociales ? dans l"habiter ?... C"est ce que nous nous proposons de faire dans la suite de cet article en interrogeant d"abord les représentations d"une spatialité canadienne ou québécoise véhiculées par l"album ; puis les usages linguistiques et culturels et enfin la construction d"une identité à partir des lieux mis en scène dans l"oeuvre de Rabagliati.