Rôle du pathologiste dans la prise en charge des tumeurs osseuses primitives malignes : ostéosarcomes et tumeurs de la famille Ewing après traitement néoadjuvant (original) (raw)
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Prise en charge des tumeurs osseuses au Cameroun Notre expérience initiale
2012
A travers une etude epidemiologique et retrospective de 43 cas de tumeurs de l'appareil locomoteur, nous soulignons les difficultes de la prise en charge diagnostique et therapeutique des tumeurs osseuses au Cameroun. Il s'agissait de 25 malades de sexe masculin et 18 malades de sexe feminin, dont l'âge moyen est de 25,6 ans. Le diagnostic (26 tumeurs benignes et 17 tumeurs malignes) a ete surtout clinique et radiologique avec une confirmation anatomopathologique seulement dans 11 cas (25,5%). Les difficultes infrastructurelles reduisent la prise en charge de ces tumeurs, vues la plupart du temps tardivement, au seul traitement chirurgical parfois radical avec 3 amputations.
Prise en charge chirurgicale des tumeurs osseuses chez l'enfant
Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2006
Disponible sur internet le 07 février 2006 Résumé Les tumeurs osseuses malignes de l'enfant sont assez rares, représentant 5 % de toutes les tumeurs malignes pédiatriques. Toutefois, parmi l'ensemble des tumeurs osseuses en pathologie infantile, 15 % d'entre elles sont malignes. Les deux principales sont l'ostéosarcome et le sarcome d'Ewing. La démarche diagnostique et thérapeutique nécessite une prise en charge multidisciplinaire. Les signes d'appel peuvent être cliniques ou radiologiques, et imposent un bilan d'extension préalablement à la biopsie tumorale. Le traitement est médicochirurgical au sein d'une équipe spécialisée.
Revue De Pneumologie Clinique
Sarcome d'Ewing ; Côte ; Chimiothérapie ; Chirurgie Résumé Le sarcome d'Ewing est une tumeur rare qui représente, toutefois, la tumeur primitive de la paroi thoracique la plus fréquente chez l'enfant. La prise en charge et le pronostic de cette tumeur se sont considérablement améliorés par l'apport d'une approche multimodale incluant chimiothérapie néoadjuvante, chirurgie et/ou radiothérapie. Une bonne réponse à la chimiothérapie évite, le plus souvent, le recours à un traitement local agressif sans pour autant compromettre la qualité du contrôle local et la survie à long terme. Nous rapportons un nouveau cas de sarcome d'Ewing costal évolué chez un enfant de 14 ans, traité par chimiothérapie première permettant une nette régression de la masse tumorale qui est devenue accessible à une exérèse chirurgicale complète. L'analyse histologique de la pièce opératoire n'a trouvé que du tissu inflammatoire et fibreux sans résidu tumoral viable.
European Scientific Journal, ESJ
Les tumeurs à cellules géantes (TCG) sont des tumeurs assez rares et représentent 5 à 10 % de l'ensemble des tumeurs primitives. Elles constituent une entité anatomo-clinique et radiologique particulière observée essentiellement chez le sujet jeune entre 20 et 40 ans. Elles apparaissent comme des lésions lytiques expansives de siège habituellement métaphysoépiphysaire des os longs. Leur traitement reste controversé en raison du taux important de récidive. Tout de même la chirurgie reste capitale. Nous rapportons cinq cas de tumeurs osseuses à cellules géantes opérées au travers desquels seront discutées les difficultés diagnostiques et thérapeutiques. Les tumeurs osseuses à cellules géantes (TCG) sont des tumeurs rares et souvent bénignes. Leur traitement est essentiellement chirurgical. The giant cell tumours (GCTs) are fairly rare tumours, accounting for 5 to 10% of all primary tumours. They constitute a anatomo-clinical and radiological entity observed essentially in young subjects young subjects between the ages of 20 and 40. They appear as expansive lytic lesions, usually metaphyseal in the long bones.Their treatment remains controversial due to the high rate of recurrence. All surgery remains essential. We report five cases of giant cell bone tumours, and discuss the diagnostic and therapeutic diagnostic and therapeutic difficulties. Giant cell tumours (GCTs) are rare and often benign tumours. often benign tumours. Their treatment is essentially surgical treatment.
European Scientific Journal, 2024
The giant cell tumours (GCTs) are fairly rare tumours, accounting for 5 to 10% of all primary tumours. They constitute a anatomo-clinical and radiological entity observed essentially in young subjects young subjects between the ages of 20 and 40. They appear as expansive lytic lesions, usually metaphyseal in the long bones.Their treatment remains controversial due to the high rate of recurrence. All surgery remains essential. We report five cases of giant cell bone tumours, and discuss the diagnostic and therapeutic diagnostic and therapeutic difficulties.
Tumeurs malignes osseuses du fémur proximal : exérèses et reconstructions
EMC - Techniques chirurgicales - Orthopédie - Traumatologie, 2006
L'extrémité supérieure du fémur représente la seconde plus fréquente localisation des tumeurs primitives des os. Dans la majorité des cas, la reconstruction doit être réalisée par une prothèse totale composite avec allogreffe combinée. L'exérèse comporte l'extrémité supérieure du fémur entourée de ses muscles, avec la terminaison de l'éventail fessier. On utilise une prothèse fémorale cimentée dans une allogreffe, avec une suture des tendons des fessiers du patient sur les tendons fessiers de l'allogreffe. L'extrémité de la tige prothétique est cimentée dans le fémur receveur. La stabilité de la prothèse est assurée par une capsuloplastie tandis que la suture des tendons fessiers permet de retrouver une abduction efficace. Rarement, la tumeur est propagée à l'articulation : il faut alors pratiquer une exérèse monobloc de l'extrémité supérieure du fémur, de la capsule et du cotyle, réalisée par une voie d'Ollier. La reconstruction fémorale est constituée par une prothèse composite combinée, tandis que le bassin est reconstruit par une allogreffe de cotyle dans lequel est cimentée une cupule. Des solutions alternatives telles que la prothèse en selle sont possibles. L'extrémité supérieure du fémur est le site le plus fréquent des métastases des membres. L'ostéolyse métastatique est traitée de façon palliative par une prothèse de reconstruction implantée dans l'os sain après la résection de la zone ostéolytique. L'abord est réalisé par une trochantérotomie digastrique. Une capsuloplastie stabilise la hanche. Cette intervention simple permet la reprise rapide de l'appui complet et une radiothérapie complémentaire précoce.
Tumeurs « historiques » : tumeurs négligées. Trois observations
Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, 2012
Tumeur historique ; Carcinome ; Évaluation psychiatrique ; Déni Résumé Introduction.-Les tumeurs dites « historiques », ou tumeurs négligées, sont des tumeurs géantes, de diamètre habituellement supérieur à 10 cm, et de longue durée d'évolution. Nous en rapportons trois cas en précisant les facteurs associés au retard diagnostique. Observations.-Deux hommes et une femme, âgés respectivement de 52, 62 et 78 ans, ont consulté pour de volumineuses tumeurs cutanées. L'un avait un retard mental, un autre une personnalité borderline, une autre un syndrome anxiodépressif. La consultation était motivée par l'apparition de symptômes : douleur, saignement, odeur nauséabonde, impotence fonctionnelle. Les lésions mesuraient de 11 à 30 cm de grand axe ; leur durée d'évolution alléguée variait de six mois à 20 ans. Tous les patients avaient caché leur tumeur à leur médecin et à leur famille. Un carcinome sébacé de l'épaule droite était traité par amputation du membre supérieur droit. La deuxième patiente avait un carcinome indifférencié avec en surface un aspect de porocarcinome d'emblée métastatique pour lequel une prise en charge palliative était préconisée. Le dernier patient est en cours de chimiothérapie néo-adjuvante pour un carcinome indifférencié. Discussion.-Ces trois observations rappellent les conséquences des tumeurs négligées. La prise en charge était retardée par déni, crainte du diagnostic ou défaut de correspondants. Le pronostic était alors plus péjoratif. Une étude à large échelle nous permettrait d'identifier plus finement les facteurs associés afin d'optimiser la prise en charge de ces patients.