La journée d'études du 8 avril 1998. Présentation (original) (raw)

Esquisse n° 8 - 1998, un été ordinaire

Un bref article, publié le 26 décembre 2010 sur susam-sokak.fr, qui présente le contexte de l'été 1998, lorsque la sociologue Pınar Selek fut arrêtée et accusée de complicité d'un prétendu attentat à la bombe au Marché égyptien d'Istanbul

Ce que font les cadres. Actes de la journée du 8 décembre 2003

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2003

On pourra se demander si cette demande, bien qu'actuellement forte, est si nouvelle que cela. Les historiens rappelleront les nombreux ouvrages sur le "rôle du chef" ou les aspects sociaux du métier d'ingénieur parus dès les années 30. Dès lors, que veut dire exactement cette exigence du point de vue d'une compréhension plus globale du fonctionnement des organisations modernes ? Conclusions Des prolongements sont envisageables à partir des apports des communications centrées sur le travail du manager. Tout d'abord, on s'aperçoit qu'il est indispensable d'associer activités, rôles et identités. Le travail managérial nécessite plusieurs angles d'attaque : plusieurs ont été utilisés dans les communications présentées mais il est possible d'approfondir et de combiner les approches. Si l'on admet que ce travail d'encadrement se définit autant en référence à des processus organisationnels que par rapport à un contenu précis d'activités, il faut alors en tirer des conséquences sur les types d'organisations étudiées. Cela signifie que les recherches ultérieures devraient spécifier les contextes organisationnels au sein desquels ces managers opèrent (par exemple : est-ce la même chose dans les PME et dans les grandes entreprises ? y at -il des différences entre management d'entreprises intégrées et entreprises en réseau ? entre entreprises françaises et entreprises internationales ?). Une autre question soulevée est : en quoi ce travail est-il porteur d'identité ? à quel niveau ? (la fonction, l'entreprise, le secteur). Ces qualités, ces comportements attendus sontils transférables d'un contexte à un autre ? Les contributions donnent aussi envie de poursuivre l'étude du lien entre travail d'encadrement et stratégies d'entreprises. Il n'y a sans doute ni pure exécution, ni coproduction libre. Il y a sans doute réinterprétation, reconstruction, traduction. On a peu vu dans les communications de références à des moments d'arbitrage, de décision, de choix, pourtant si présents dans la littérature gestionnaire. Qu'en est-il réellement ? Enfin, se pose la question de l'évaluation du travail managérial. Le manager évalue le travail de ses collaborateurs, mais lui ? Peut-on parler de productivité du travail d'encadrement ? comment s'articulent le besoin d'évaluation rigoureuse (souvent fortement instrumentée) exprimé par les directions d'entreprises et l'importance des aspects subjectifs de son rôle ? Des recherches sont menées dans ce domaine mais nécessiteraient d'être poursuivies. Malgré l'abondance et la richesse des analyses, on voit ainsi qu'il reste encore du travail à accomplir pour les chercheurs qui s'intéressent à ce sujet !

De la fête à l'événement, in Opium Philosophie, 8, 2020

Opium #8, 2020

La fête semble être un sujet trop commun pour être le centre d'une étude philosophique. Partant d'une réflexion phénoménologique, le présent papier tente de comprendre ce qui est proprement en jeu dans le fait de "faire la fête" et en quoi cela révèle le rôle d'advenant du sujet humain.

Journée d'études "Charles Nodier, le Moi et l'Histoire. De Moi-même à Adèle (1800-1820)", journée d'études annuelle de l'Association des Amis de Charles Nodier, Paul Kompanietz et Marine Le Bail dir., 8 janvier 2021

De l’œuvre protéiforme de Charles Nodier, on retient volontiers le caractère fantaisiste, le goût de l’onirisme et un penchant avéré pour le fantastique. La fortune critique des Contes a en partie éclipsé le romancier Nodier, n’étaient Jean Sbogar, ce « roman majeur du romantisme » (Émilie Pezard et Marta Sukiennicka), et la veine plus excentrique de l’Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux. Les romans écrits par Nodier entre 1800 et 1820, de Moi-même à Adèle, dont la genèse est au demeurant bien antérieure à la date de publication, en passant par Stella ou Les Proscrits, Le Peintre de Saltzbourg [sic], Les Méditations du cloître et Thérèse Aubert, ont moins souvent retenu l’attention de la critique, sans compter des textes comme Le Voleur qui n’ont pas été publiés du vivant de l’auteur. En effet, l’année 1800 correspond pour ainsi dire à l’entrée de Nodier en littérature avec la composition d’un texte intitulé Moi-même qui restera inédit jusqu’en 1921. L’année 1820 ne marque certes pas la fin de l’expérience romanesque de Nodier, mais l’on voit que s’y esquisse un tournant dont témoignent la parution, en 1821 et l’année suivante, de Smarra et Trilby, et le choix qu’a fait l’auteur, au moment de publier chez Renduel ses Œuvres complètes, de marquer une césure nette entre les « romans et nouvelles » parus jusqu’en 1820 et les textes ultérieurs. Il faudra d’ailleurs attendre l’année 1830 pour que Nodier revienne, avec L’Histoire du roi de Bohême, à une forme romanesque qu’il place alors résolument sous le signe de la fantaisie. L’étude de ce corpus relativement méconnu, à l’exception notable de Jean Sbogar, fait émerger, nous semble-t-il, deux catégories fondamentales du romantisme, dont il n’est alors pas seul à interroger la jointure problématique : le Moi et l’Histoire, qui renvoient aux deux pôles qui aimantent son écriture romanesque dans ces années-là, entre variation autobiographique, sinon autofictionnelle, d’une part, et inscription dans l’Histoire, d’autre part, ce deuxième pôle étant lui-même inséparable de l’expérience révolutionnaire.