Laurent Bricault, Antoninus à reculons : sur les pas d’Élagabal (2012) (original) (raw)

Laurent Bricault, Le monnayage d’Auguste à Alexandrie (2012)

in O. Devillers & K. Sion-Jenkis éd., César sous Auguste, Scripta Antiqua 48, Bordeaux 2012, p. 107-124. Laurent Bricault’s paper (“Le monnayage d’Auguste à Alexandrie) attempts to highlight aspects of Augustan rule in Egypt through numismatic analysis. Outside of specific points regarding the number of groups that make up the Augustan issues (of interest to specialists), a central argument which emerges is that Alexandrian coinage under Augustus followed Ptolemaic precedent, while also incorporating Roman imagery and the concept of diui filius to align Augustus with Pharaonic authorizing techniques. (Th. Biggs)

Laurent Bricault, Les Sarapiastes (2014)

in G. Tallet & Chr. Zivie-Coche (éd.), Le Myrte et la rose. Mélanges offerts à Françoise Dunand par ses élèves, collègues et amis, Collection CENIM, Montpellier 2014, p. 37-45

Laurent Bricault, Les Anubophores (2001)

Bulletin de la Société égyptologique de …, 2001

Quatre passages de l'Histoire Auguste relatent que l'empereur Commode “portait Anubis”. Deux de ces textes permettent de préciser que l'empereur agissait ainsi lors de processions, et qu'il transportait en fait un simulacrum du dieu canidé, en tête des pompes isiaques. Apulée, dans sa description de la fête du Navigium Isidis, place en tête du cortège des dieux un personnage jouant le rôle d'Anubis, avec son encolure de chien. Il doit donc s'agir d'un ministre à la tête coiffée d'un masque imitant la tête d'Anubis. Ce spectacle n'étonnait déjà plus à l'époque de Tibère, à en croire Appien qui nous dépeint Marcus Volusius échappant à la proscription de 43 a.C., en revêtant pareil déguisement. La vraisemblance de l'anecdote paraît confirmée par une peinture de l'Iseum de Pompéi mettant en scène un homme coiffé du masque noir d'Anubis. Un peu plus tard, Juvénal se moque aussi de cette pratique, également raillée par le Pseudo-Cyprien, au milieu du IIIe siècle. Quelques documents figurés hellénistiques tardifs, et surtout d'époque impériale, nous livrent des images de personnes portant le masque d'Anubis. Le titre d'Anuboforus porté à Vienne, dans la vallée du Rhône, par un certain Lepidus Rufus, sur une inscription de la 1ère moitié du IIIe siècle de notre ère, doit désigner les personnages qui avaient l'honneur de jouer le rôle d'Anubis, en portant son masque de canidé.

Laurent Bricault, Les prêtres du Sarapieion C de Délos (1996)

Bulletin de correspondance hellénique, 1996

ID 2610 gives the list of Delian priests of Sarapis for the years 137/6-1 10/09 and shows that in this period there was a very strict rotation ofthe priesthood between the twelve tribes. Except for the years 109/8-106/5, this rule seems to have been observed until at least 89/8. After that date there was apparently no priest in charge of the Sarapeion, which was thenceforth entrusted to an ordinary zacoros. On the other hand, it is difficult to believe that the rule of rotation was respected between 167/6 and 140/39, unless it was subject to severe irregularities, which would be undemonstrable and inexplicable. Lastly we note that the priest Philocrates of Hamaxantia, the only official to serve twice as priest of Sarapis, held the office for the first time in 158/7 and again for a second term in 146/5. Résumé ID 2610 fournit la liste des prêtres déliens de Sarapis pour les années 137/6-110/09 et montre que, durant cette période, la prêtrise tourna entre les douze tribus de façon très rigoureuse. À l'exception des années 109/8-106/5, cette règle semble bien avoir été respectée au moins jusqu'en 89/8. Après cette date, il apparaît qu'aucun prêtre n'eut en charge le Sarapieion C, désormais confié à un simple zacore.

Laurent Bricault, Sarapis et Isis, sauveurs de Ptolémée IV à Raphia (1999)

Chronique d'Egypte, 1999

La confrontation de documents épigraphiques, papyrologiques, archéologiques et numismatiques, qu’ils soient grecs ou égyptiens, laisse apparaître la mise en avant du couple Sarapis/Isis dans la politique religieuse de Ptolémée IV à partir de 217, en remerciement du rôle qui fut prêté aux dieux lors de sa victoire sur Antiochos III à Raphia. L’épiclèse de « dieux sauveurs »leur est alors attribuée. The author observes that the coins of Ptolemy IV reveal a particular devotion towards Sarapis and Isis; many inscriptions dedicated to these deities under his reign designate Isis and Sarapis as "the saviour gods" (theoi soteres; e.g., SEG XXVIII 1571; XXXI 1528; I.Philai 1 5 and 6; SB 1 2136). This suggests that Ptolemy's success in the battle at Raphia (217 BC) was attributed to Isis and Sarapis. (A. Chaniotis)

Laurent Bricault, Un trône pour deux. Isis et Héra (2009)

The authors of hymns and aretalogies of the Graeco-Roman period often used Homeric, Hesiodic or Pindaric terms to honor the divine. In the case of Isis-au-trône and Hera, a poet from Narmouthis in the Fayum and another from the island of Andros, both writing in the Ist century BC assimilated the two goddesses through an exchange of some of their specific epithets.