Diagnosing and managing delirium in the elderly (original) (raw)

2001, Canadian Family Physician Medecin De Famille Canadien

OBJECTIVE To outline current approaches to diagnosing and managing delirium in the elderly. QUALITY OF EVIDENCE A literature review was based on a MEDLINE search (1966 to 1998). Selected articles were reviewed and used as the basis for discussion of diagnosis and etiology. We planned to include all published randomized controlled trials regarding management but found only two. Consequently, we also used review articles and recent practice guidelines for delirium published by the American Psychiatric Association. MAIN FINDINGS Clinical diagnosis of delirium can be aided by using DSM-IV criteria, the Delirium Symptom Interview, or the confusion assessment method. Management must include investigation and treatment of underlying causes and general supportive measures. Providing optimal levels of stimulation, reorienting patients, education, and supporting families are important. Pharmacologic management of delirium should be considered only for specific symptoms or behaviours, eg, aggression, severe agitation, or psychosis. Only one randomized controlled trial of tranquilizer use for delirium in medically ill people has been published. Findings support the current belief that neuroleptics are superior to benzodiazepines in most cases of delirium. Most authorities still consider haloperidol the neuroleptic of choice. Controlled trials of the new atypical neuroleptics for treating delirium are not yet available. Benzodiazepines with relatively short half-lives, such as lorazepam, are the drugs of choice for withdrawal symptoms. CONCLUSION Delirium is frequently underdiagnosed in clinical practice. It should be suspected with acute changes in behaviour. Careful investigation of the underlying cause permits appropriate management. OBJECTIF Présenter les approches courantes à l'endroit du diagnostic et de la prise en charge du délire chez les personnes âgées. QUALITÉ DES DONNÉES Une évaluation critique des ouvrages scientifiques s'est fondée sur une recension dans MEDLINE (1966 à 1998). Les articles choisis ont fait l'objet d'une analyse et ont servi de fondement à la discussion sur le diagnostic et l'étiologie. Nous prévoyions inclure tous les essais aléatoires contrôlés publiés concernant la prise en charge, mais deux seulement ont été trouvés. Par conséquent, nous avons aussi utilisé des articles critiques et les récents guides de pratique concernant le délire, publiés par l'American Psychiatric Association. PRINCIPAUX RÉSULTATS Le diagnostic clinique du délire peut être facilité par le recours aux critères DSM-IV, à l'entrevue sur les symptômes du délire ou à la méthode d'évaluation de la confusion. La prise en charge doit inclure l'investigation et le traitement des causes sous-jacentes et des mesures générales de soutien. Il importe aussi d'offrir des degrés optimaux de stimulation, de réorienter les patients, de dispenser de l'éducation et de l'appui à la famille. La pharmacothérapie contre le délire ne devrait être envisagée que pour des symptômes ou des comportements précis, comme l'agressivité, une forte agitation ou la psychose. Un seul essai aléatoire contrôlé a été publié sur l'usage des tranquillisants pour le délire chez les personnes médicalement atteintes. Les conclusions sont favorables à la croyance actuelle que les neuroleptiques sont supérieurs aux benzodiazépines dans la plupart des cas de délire. La majorité des experts considèrent toujours l'halopéridol comme le neuroleptique d'élection. Les résultats d'essais contrôlés sur les nouveaux neuroleptiques atypiques pour le traitement du délire ne sont pas encore disponibles. Les benzodiazépines avec une demi-vie relativement courte, comme le lorazépam, sont les médicaments de premier choix pour les symptômes de sevrage. CONCLUSION On omet souvent de diagnostiquer le délire dans la pratique clinique. Il devrait être suspecté lorsqu'il se produit des changements notoires dans le comportement. Une investigation approfondie des causes sous-jacentes permet sa prise en charge appropriée. This article has been peer reviewed. Cet article a fait l'objet d'une évaluation externe.