Le goût amer de la couleur au Cap (original) (raw)
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LE « BLANC » DU POMMIER : UNE ZONE « GRISE » AU QUÉBEC
Le blanc, anciennement connu sous le nom d'oïdium et parfois de mildiou poudreux (en anglais : powdery mildew), est une maladie fongique qu'on rencontre fréquemment sur les pommiers. Il n'entraîne habituellement pas de problème majeur au Québec, excepté en pépinières ou lors d'années particulières au niveau climatique. Depuis 1998, nous observons une nette augmentation des problèmes qui sont en lien direct avec les saisons plus chaudes que nous avons connues.
Une couleur disparue: la couleur chlore
La fabrique du regard, 2011
From ancient texts, especially Greek and Sanskrit ones, we attempt, harnessing comparative linguistics, to reconstruct the system of the four basic colours of P.I.E. system in which appears a "chloros" colour. Our paper aims not only at understanding the limits of the primary color but also to locate its focus, to identifie its referents (gold, honey, yellow amber, bile, vegetation), its associations with a certain quality of light and movement, its connotations and symbolic associations, and its place in the fonctional structure of I.E. ideology.
Nouvelle Revue d'Esthétique, 2021
Au tournant du XIXe siècle, plusieurs théories des couleurs voient le jour. Elles partent du principe que l’appréciation des phénomènes colorés dépend en grande partie de la physiologie de l’œil et de la complémentarité des couleurs. Ces théories trouvent une résonance considérable dans le champ artistique français à partir des années 1830. Il s’agit plus spécifiquement d’interroger les modes d’intégration d’une optique des couleurs dans la critique d’art. Après un bref aperçu de quelques approches physiologiques des couleurs aux XVIIIe et XIXe siècles, nous nous arrêtons sur des textes de Théophile Thoré, de Théophile Gautier et de Charles Baudelaire ; trois critiques qui nous permettront de cerner les enjeux épistémologiques qui se cachent sous le jugement esthétique. Of Colour and Critics At the turn of the 19th century, several theories about the nature of colour emerged. They start from the principle that the appreciation of colour phenomena depends largely on the physiology of the eye and the complementarity of colours. These theories found considerable resonance in the French artistic field from the 1830s onwards. More specifically, we wish to question the ways in which colour optics are integrated into art criticism. After a brief overview of some physiological approaches to colour in the 18th and 19th centuries, we look at texts by Théophile Thoré, Théophile Gautier and Charles Baudelaire; three types of criticism that enable us to identify the epistemological issues that lie beneath the aesthetic judgement.
La saveur du cœur et l’amertume du corps
Revue d’ethnoécologie, 2023
In light of the recent ethnographic production on the indigenous Arawá peoples and the research in historical ecology dedicated to the lands of the Juruá-Purus interfluve, this article proposes a reflection on plant poisons, hunting and fishing, based on the sociality, shamanism and bodymaking practices of the indigenous peoples of this region. We start from the self-poisoning of the Suruwaha to consider it as a starting point for the analysis of the language of the physiology of Arawá affections that expresses the ambivalence or categorical instability of certain plants. Our hypothesis is that the use and importance of plants in the Arawá context is inseparable from their anti-alimentary value, i.e., their food and practical aspects do not obliterate their shamanic potential as poisons. In the first part of the text, we present a reflection on Casimirella ampla, a tuberous plant, which offers a productive perspective on the use of cassava in this region and will serve as an analytical model to test the hypothesis on the practical and categorical ambivalence of certain plants. In the second part, we develop our argument by highlighting the antialimentary potential of these plants, in favor of an alternative conceptual image of Arawá sociability in which poisons are featured as body transforming substances.
Le néo-impressionnisme : réflexions sur la couleur
Henri-Edmond Cross, Peindre le bonheur, special issue of Dossier de l'art, 2018
This paper is a quick overview of Neo-Impressionism, focused on the the importance of color for the artists belonging to the movement
le chant du Sureau noir, 2020
article paru sur le site Tela-Botanica le 25 mai 2020 Jean-Patrice Matysiak Le Sureau noir (Sambucus nigra) y est présenté sous l'angle botanique et sous l'aspect culturel.
Dans cette conférence-performance, tenue à Trappes en 2011 dans le cadre des "journées du bonheur", Corinna Coulmas analyse les concepts de couleur et de bonheur. Elle montre ce qui peut les rapprocher dans notre expérience, et les différentes formes que prennent ces deux phénomènes alors qu'ils éclairent nos vies.
DU BESOIN DE TRADUIRE ET D’ANCRER L’EXPERIENCE NOIRE DANS L’HEXAGONE
Africultures, 2019
En France hexagonale, la nécessité d'indigéniser les approches à l'ethnicité, à la race et à la question noire se fait pressante. Le terme « indigéniser » doit être saisi dans son sens premier, c'est-à-dire celui d'un ancrage dans le sol français, le lieu de vie des populations noires dont il est question. Dans 20 Questions et Réponses sur l'Europe Noire 1 , Stephen Small souligne que les besoins et intérêts des populations noires n'ont jamais été un sujet de préoccupation majeure en France. Objet d'attention dans le passé, lorsqu'ils étaient considérés comme des atouts (corps remplissant les cales des bateaux négriers ou chair à canon dans les grandes guerres), les Noirs de/en France ne comptent plus guère aujourd'hui. Nos voix sont marginalisées, ignorées, étouffées et, comme le relève Pap Ndiaye dans La Condition Noire, bien que « les hommes et les femmes noirs soient visibles en tant qu'individus, ils sont invisibles en tant que groupe social, objet de recherche savante ou d'intérêt politique ». Après l'ancrage territorial, naît logiquement le besoin urgent d'ancrer la vie et l'expérience des Noirs en France dans la langue française, dans le quotidien et l'histoire de la France, dans la constitution de son identité nationale et dans sa relation avec le monde extérieur. Pour Small « tant que nous ne nous mobiliserons pas socialement, politiquement et intellectuellement pour insister sur nos priorités, produire et diffuser des connaissances critiques sur nos vies, nos corps et nos expériences, nos besoins seront ignorés, rejetés ». Nous y ajouterons que tant que nous, Français noirs et Noirs en France, ne travaillerons pas activement à l'ancrage de nos trajectoires dans la langue et dans l'histoire de notre pays, nos besoins et notre présence continueront à être négligés. Nous considérons la langue comme étant la première arène de ce combat.
Une houppelande couleur de fumée d’enfer
Écrire l'histoire, 2009
Le voit-on, ce chef-d'oeuvre inconnu, ce tableau mythique des Onze, portrait de groupe des membres du Comité de salut public peint au printemps de 1794 par François-Élie Corentin et devenu par la suite le clou du musée du Louvre ? L'ekphrasis d'une oeuvre imaginaire se lance parfois le défi de l'exhaustivité, et le bouclier d'Achille a pu être dessiné à partir de l'Iliade. Mais dans le roman de Pierre Michon, l'évocation de l'oeuvre fictive est retorse. Comme il l'a dit dans une émission radiophonique 1 , elle joue d'abord sur l'incantation des noms propres, les onze noms des « commissaires ». L'effet de présence repose également sur les accessoires décrits, des plumets, une chaise, des habits, des écharpes avec des franges… En revanche, ces hommes restent sans visage. Et d'ailleurs ce tableau premier (en ce qu'il donne son titre au roman) offre une mise en abyme d'un type particulier. Sa description est éludée au profit de celle d'une autre scène, elle-même clairement traitée comme un tableau. Deuxième scène/cène révélant l'« origine matérielle » du chef-d'oeuvre : le moment de la commande des Onze à Corentin par un soir de nivôse, ou de ventôse, à la section des Gravilliers, installée dans l'église Saint-Nicolas. Second tableau donc, dans lequel les visages restent dans l'ombre (alors que le premier les laisse en blanc) tandis qu'occupent l'oeil et l'imagination un pain, du lard, des verres et du vin, une chaise, une pochette contenant les os d'une sainte, un tas d'or, une lanterne, des chevaux, un buste de Marat près duquel on a posé des manteaux…