«Les casseurs» : Retour sur le «Printemps érable» de 2012 (original) (raw)

Cinq ans plus tard... Les étincelles d’espérance du Printemps érable 2012

2017

Un carré rouge, Minuscule mémoire, Qu'on transmet de main en main, Et réveille comme une arme et un serment. L'annonce d'une aurore ardente 2 Faire oeuvre d'historien ne signi e pas savoir « comment les choses se sont réellement passées ». Cela signi e s'emparer d'un souvenir, tel qu'il surgit à l'instant du danger. […] Le don d'attiser dans le passé l'étincelle de l'espérance n'appartient qu'à l'historiographie intimement persuadé que, si l'ennemi triomphe, même les morts ne seront pas en sûreté. Et cet ennemi n'a pas ni de triompher.

17. Le « printemps érable » et l’élection québécoise de 2012

Presses de l’Université de Montréal eBooks, 2018

reconnaissent l'aide inancière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du livre du Canada pour leurs activités d'édition. Les Presses de l'Université de Montréal remercient de leur soutien inancier le Conseil des arts du Canada, la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC) et le Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique. imprimé au canada 8 • les québécois aux urnes Nous remercions également nos partenaires qui ont apporté leur contribution : la Chaire de recherche sur la démocratie et les institutions parlementaires, le Groupe de recherche en communication politique et la Faculté des sciences sociales de l'Université Laval. Cet esprit de collaboration a même conduit nos collègues du projet Making Electoral Democracy Work à partager leurs données avec certains collaborateurs ain que nous puissions mieux comprendre les dynamiques à l'oeuvre au Québec. À cet égard, nous remercions son directeur André Blais et le comité de direction du projet pour leur coopération. Au moment d'organiser le colloque, puis de coordonner la circulation et la validation des textes, nous avons pu compter sur le travail de notre coordonnatrice, Élise Ducharme-Rivard. Nous remercions également Maxime Paquin et Saaz Taher qui ont traduit quelques contributions initialement écrites en anglais. Enin, nous tenons à remercier le personnel des Presses de l'Université de Montréal qui a accueilli ce projet avec enthousiasme, nous a appuyés dans sa réalisation et a procédé au travail d'édition qui fait la réputation de cette maison.

Printemps érable, automne libéral?

Politique 27 exaspération et défiance LaUrent De Briey au-delà de ses spécificités, le mouvement québécois semble reposer sur une exaspération et une défiance qui se généralisent dans de nombreux pays occidentaux.

2012 = Le Paysage sonore de Murray R. Schafer

Studia Musica

"Abstract: Who has the right to make the most noise in the world? The churches’ bells in the old times, the loudspeakers in Hitler’s era, planes taking off in the airports, police sirens, rock bands? In a world where background music (muzak) invades all public places, Canadian musicologist and composer Murray Schafer does an analysis of all types of sounds (natural, artificial, from the old days until today) in his book The Tuning of the World and advances a proposal to create sound museums. Wouldn’t it be extraordinary to be able to listen to the sounds surrounding St Sophia’s Church during Byzantine times or ... the forest noises from when dinosaurs roamed the Earth? Keywords: Murray Schafer, muzak, musical schizophrenia, musical landscape, ambient music, noise, musical museum"

Québec : traces sonores du printemps 2012

Circuit: Musiques contemporaines, 2018

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La bande dessinée durant le Printemps érable (2012), un outil de diffusion et de mobilisation pour une lutte en cours

Le Temps des médias, 2020

La bande dessinée durant le Printemps érable (2012), un outil de diffusion et de mobilisation pour une lutte en cours Maël Rannou Les droits des images publiées sont la possession exclusive de leurs auteurs et autrices, qui ont autorisé explicitement la reproduction numérique à fin d'illustration de cet article. Les grèves et mobilisations étudiantes québécoises de 2012 sont un moment marquant de l'histoire politique du Québec contemporain. La province est le territoire nord-américain où les études supérieures sont les moins chères et l'annonce d'une forte hausse des droits de scolarité universitaire dans le budget de mars 2011 lance une vague de contestation. La mobilisation se met en place durant presque un an, menant en février 2012 à la première grève dans un Cégep 1 , le collège de Valleyfield. Durant le mois suivant, de nombreux Cégeps et universités suivent le mouvement, entraînant la plus grosse mobilisation étudiante de l'histoire du Québec comme du Canada. Il ne s'agit pas de la première lutte étudiante dans la province, comme dans beaucoup de territoires ce type de mobilisation a structuré l'imaginaire politique à plusieurs reprises. D'octobre à décembre 1968, une large grève défendant la création d'une deuxième université francophone à Montréal a vu naître plusieurs figures politiques du mouvement indépendantiste. Viennent ensuite diverses grèves liées aux coûts de scolarité, celle de 1974 rassemble jusqu'à 100 000 personnes et entraîne la fondation l'Association nationale des étudiants et étudiantes du Québec (ANEEQ), celle de 1978 voit l'Université du Québec à Montréal (UQAM) être entièrement fermée, une première, quand celle de 1990 est un relatif échec. Avant 2012, la dernière grande grève date de 2005 et, comme ses prédécesseures, elle ne dure que trois mois, s'appuie largement sur les Cégeps (les universités étant souvent plus frileuses à s'engager) et ne réussit pas à infuser largement dans la société. C'est la particularité de la mobilisation de 2012, qui s'étale sur un temps particulièrement 1 Système scolaire spécifique au Québec qui se situerait entre le lycée et l'université.

Un Printemps rouge et noir: Regards croisés sur la grève étudiante de 2012 (livre complet)

2014

Au printemps 2012, le Québec a été le théâtre d’un conflit social d'une ampleur inédite. « La grève est étudiante, la lutte est populaire ! » clamait alors la rue bondée de gens de tous les horizons. Comment rendre compte d’un tel événement ? Quels ont été les ressorts et les effets de la mobilisation ? Cet ouvrage collectif, dans lequel chaque texte est le fruit d’une collaboration entre des étudiant-e-s et des enseignant-e-s, analyse de façon rigoureuse divers aspects du Printemps érable. Les auteur-e-s abordent de nombreux sujets : des origines du syndicalisme étudiant aux manifestations de casseroles et aux Assemblées populaires autonomes de quartier (APAQ), en passant par les modes de fonctionnement de la démocratie étudiante, les enjeux féministes, les réactions des partis politiques, le rôle des médias sociaux, de la littérature et de l’art ainsi que la répression judiciaire et policière. Alliant analyse de discours, entretiens semi-dirigés et observation participante, ce livre offre de multiples clés pour comprendre la dynamique du Printemps érable. Sans prétendre pouvoir parler de victoire ou d’échec, il souligne l'incroyable éveil politique qu'aura représenté ce conflit social pour toute une génération. Tel un rhizome, la lutte ne peut ressurgir que là où l’on ne l’attend pas. Comme nous le rappelle un vers publié dans Fermaille, revue de poésie créée par et pour la grève, « chaque saison [a] sa propre forme de résistance ». Avec des textes de Andrée Bourbeau, Geneviève Côté, Marc-André Cyr, Philippe de Grosbois, Martine Delvaux, Gabrielle Desrosiers, Marie-Lise Drapeau-Bisson, Véronique Fortin, Marie-Claude G. Olivier, Alain-G. Gagnon, Elsa Galerand, Émilie Joly, Benoît Lacoursière, Michel Lacroix, Ève Lamoureux, Vanessa L'écuyer, David L’Écuyer, Alexandre Leduc, Lucie Lemonde, Rachel Nadon, Olivier Parenteau, Jacinthe Poisson, Maxime Roy-Allard, David Sanschagrin, Alain Savard et Arnaud Theurillat-Cloutier.

Un printemps rouge et noir : Regards croisés sur la grève étudiante de 2012

2014

Au printemps 2012, le Québec a été le théâtre d’un conflit social d'une ampleur inédite. « La grève est étudiante, la lutte est populaire ! » clamait alors la rue bondée de gens de tous les horizons. Comment rendre compte d’un tel événement ? Quels ont été les ressorts et les effets de la mobilisation ? Cet ouvrage collectif, dans lequel chaque texte est le fruit d’une collaboration entre des étudiant-e-s et des enseignant-e-s, analyse de façon rigoureuse divers aspects du Printemps érable. Les auteur-e-s abordent de nombreux sujets : des origines du syndicalisme étudiant aux manifestations de casseroles et aux Assemblées populaires autonomes de quartier (APAQ), en passant par les modes de fonctionnement de la démocratie étudiante, les enjeux féministes, les réactions des partis politiques, le rôle des médias sociaux, de la littérature et de l’art ainsi que la répression judiciaire et policière. Alliant analyse de discours, entretiens semi-dirigés et observation participante, ce livre offre de multiples clés pour comprendre la dynamique du Printemps érable. Sans prétendre pouvoir parler de victoire ou d’échec, il souligne l'incroyable éveil politique qu'aura représenté ce conflit social pour toute une génération. Tel un rhizome, la lutte ne peut ressurgir que là où l’on ne l’attend pas. Comme nous le rappelle un vers publié dans Fermaille, revue de poésie créée par et pour la grève, « chaque saison [a] sa propre forme de résistance ». Avec des textes de Andrée Bourbeau, Geneviève Côté, Marc-André Cyr, Philippe de Grosbois, Martine Delvaux, Gabrielle Desrosiers, Marie-Lise Drapeau-Bisson, Véronique Fortin, Marie-Claude G. Olivier, Alain-G. Gagnon, Elsa Galerand, Émilie Joly, Benoît Lacoursière, Michel Lacroix, Ève Lamoureux, Vanessa L'écuyer, David L’Écuyer, Alexandre Leduc, Lucie Lemonde, Rachel Nadon, Olivier Parenteau, Jacinthe Poisson, Maxime Roy-Allard, David Sanschagrin, Alain Savard et Arnaud Theurillat-Cloutier. Marcos Ancelovici est professeur au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il est spécialiste des mouvements sociaux et travaille actuellement sur les mobilisations contre l’austérité. Francis Dupuis-Déri est professeur de science politique à l’UQAM. Il est l’auteur de À qui la rue ? Répression policière et mouvements sociaux (Écosociété, 2013) et de Démocratie : histoire politique d'un mot (Lux, 2013). Tous deux participent au Groupe de recherche sur l’action collective (GRAC). Table des matières INTRODUCTION: Retour sur le « Printemps érable » Marcos Ancelovici et Francis Dupuis-Déri PREMIÈRE PARTIE: La démocratie en action Les racines historiques du Printemps érable Arnaud Theurillat-Cloutier, Alexandre Leduc et Benoît Lacoursière La rue contre l’État Alain Savard et Marc-André Cyr La démocratie directe en mouvement Marcos Ancelovici et Maxime Roy-Allard Militantes féministes grévistes Martine Delvaux, Gabrielle Desrosiers, Elsa Galerand, Vanessa L'écuyer « La grève est étudiante, la lutte est populaire! » Marie-Lise Drapeau-Bisson, Francis Dupuis-Déri et Marcos Ancelovici DEUXIÈME PARTIE: Communication et création « À qui le web ? » Geneviève Côté et Philippe de Grosbois Artivistes en grève sociale illimitée Marie-Claude G. Olivier et Ève Lamoureux La grève en vers et en prose : combat, silences et fissures Michel Lacroix, Rachel Nadon et Olivier Parenteau TROISIÈME PARTIE: Les réactions institutionnelles L’approfondissement du politique au Québec David Sanschagrin et Alain-G. Gagnon La répression judiciaire et législative durant la grève Lucie Lemonde, Andrée Bourbeau, Véronique Fortin, Émilie Joly et Jacinthe Poisson Printemps de la matraque. Répression et autorépression Francis Dupuis-Déri et David L'Écuyer CONCLUSION: « Les grèves étudiantes, qu'ossa donne ? » Marcos Ancelovici et Francis Dupuis-Déri Bibliographie