Féminité et esthétique sportive dans l’Italie fasciste (original) (raw)

La nature totalitaire du fascisme italien

The aim of this paper is to discuss the thesis supported by Hannah Arendt in her "The origins of Totalitarianism" towards the Italian Fascism. Notably, it will be showns that Italian Fascism was not simply a traditional dictatorship but the first example in history of Totalitarian Regime. Le but de ce travail est de discuter la thèse soutenue par Hannah Arendt dans son célèbre ouvrage "Les origines du Totalitarisme" à l'égard du Fascisme italien. Notamment, nous essaierons de montrer que le Fascisme italien ne fut simplement une dictature de type traditionnel (comme le voudrait Arendt), mais plutôt le premier exemple de régime totalitaire dans l'histoire.

Les historiens du droit en Italie et le fascisme

Clio@Themis, 2021

Au moment de l’arrivée au pouvoir de Mussolini, les historiens du droit italien formaient, aux cotés des spécialistes de droit romain, un petit groupe d’une vingtaine de professeurs. Deux d’entre eux ont refusé de prêter serment à Mussolini en 1931 sur un total de seulement seize universitaires réfractaires au régime. D’autres se sont ralliés manifestement au fascisme. La majorité est restée attentiste. L’étude des manuels et travaux publiés par les historiens du droit de 1922 à 1943 ne traduit pas une influence déterminante de l’idéologie fasciste, ce qui rend difficile l’interprétation de la publication, dans des éditions patronnées par le pouvoir fasciste, de textes qui ne semblent pas eux-mêmes fascistes.

Le fascisme italien (A. Nin)

online , 2006

Source: Extrait de Les dictadures dels nostres dies 1 [Les dictatures de notre époque -Réponse à M. Cambó] intégré en 1935 dans une brochure uruguayenne sur le fascisme (Critiqua del fascismo). Mis en ligne par la Fondation A. Nin, traduit de l'espagnol par nos soins. Sommaire Qu'est-ce que le fascisme ? Origines du fascisme Développement du fascisme Le fascisme au pouvoir L'avenir du fascisme Qu'est-ce que le fascisme ?

Dada en Italie ou l’enfant mutilé du futurisme

2005

La naissance de Dada à Zurich est souvent considérée comme un surgissement ex nihilo. Toutefois, le dadaïsme de Tzara est redevable des expériences futuristes, surtout si l’on envisage le mouvement dans ses rapports avec l’Italie voisine, où les manifestations d’un pré-dadaïsme italien sont nombreuses, comme le démontrent plusieurs auteurs (Francesco Meriano, Julius Evola, Maria d’Arezzo et les futuristes) et plusieurs critiques littéraires et critiques d’art (Giovanni Lista, Enrico Crispolti, Francesco Flora, Luigi Baldacci, Fausto Curi). Dada en Italie maintient un double rapport avec le futurisme : un rapport de filiation et d’enrichissement, et un rapport de mutilation. Le premier cas nous permet de saisir des manifestations dada ante litteram parmi les rangs hétérogènes du futurisme et de constater les collaborations entre les deux mouvements. Le deuxième cas s’oppose à la pénétration de dada sur le territoire italien, un courant qui présente trop de ressemblances au champ d’action du maître de maison.

Des portraits portés ? Genre, race et camées dans le Cinquecento italien

2024

Cette étude se concentre sur l’objet-ornement qu’est le camée dans le cadre du XVIe siècle italien, en s’interrogeant sur les finalités d’un objet sur lequel se trouvent des portraits de femmes, notamment de femmes noires. À cette époque des « Grandes Découvertes », le rapport à l’Autre évolue jusque dans les arts visuels. Les sujets de l’iconographie des Noir·es et de l’histoire des camées sont ainsi présentés avant de se concentrer sur la production de l’atelier Miseroni. Ce dernier, entre Milan et Prague, a produit différents camées de femmes noires qui finirent dans la collection de Rodolphe II. L’article se veut une approche de l’usage de ces objets et des fonctions qui leur sont attribuées.