A. Bozkova. La céramique à vernis noir d’époque classique dans les colonies ouest pontiques et l’hinterland indigène (territoire de la Bulgarie). – In: H. Trézini (ed.). Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire., Paris, 2010, 487-492. (original) (raw)

Bellamy C. (2013). "La céramique indigène décorée de l’Italie méridionale à l’âge du Fer : matériau datant ou à dater ? Réflexions sur le cas de l’Incoronata près de Métaponte". Annales de Janua, n°1. [En ligne] Publié en ligne le 08 avril 2013

Annales de Janua, 2013

The archaeological excavations at the Incoronata (Basilicata), led by a team of the University of Rennes 2 (LAHM, UMR 6566), have allowed to discover an extraordinary quantity of pottery, among which an indigenous matt-painted pottery, belonging chronologically to a complex period, between Iron Age and Greek colonization, here from VIIIth to VIIth centuries BC. The chrono-typological study of this material has led me to methodological questionings. Indeed, the chronology of this ceramic is rather loose, inherited from former and serious works, but often historiographically marked. The secondary place, which is often given to these ceramics in some catalogs – more for ideological than stratigraphical reasons – reveals how chronology had often been adjusted to the contexts’ interpretations. So the same and eternal question comes: the ceramic piece can date a context? Or should we expect from the context that it dates our vase? This article will provide an opportunity to show how these new archaeological and stratigraphical data could refine a relative chronology, at the moment rather weak, while historiographical and methodological work allows us to detect some chronological "errors" and to indicate solutions. Finally, we shall talk briefly about the archaeometrical perspective: indeed, the characterization of a ceramic production center on the hill of Incoronata should allow us to identify and to find this production in other sites, and thus provide new keys for this material study, at a larger scale.

"Réflexions méthodologiques sur la fonction et la destination de la céramique d’un site de production gréco-indigène : l’Incoronata (Italie) entre VIIIe et VIIe siècles av. J.-C.". Annales de Janua, n°3. [En ligne] Publié en ligne le 02 avril 2015.

Annales de Janua, 2015

The archaeological research at Incoronata (Southern Italy) conducted since 2002 by a team from the Laboratoire d'Archéologie et Histoire Merlat (LAHM, UMR 6566, University of Rennes 2) allowed the discovery of a fundamental site from the Iron Age and the Archaic Period, and a significant corpus of Indigenous and Greek ceramics. The existence of a local ceramic craft activity starting from the 8th century BC has been proved; in the 7th century BC will coexist Indigenous and Greek potters. We know quite well that in ancient societies the function of a vase is far from easy to determine. Moreover, in a context of production – which, additionally, is mixed – the function, use and destination of the studied vases are all the more difficult to establish that they are many. Their study requires an appropriate and adaptive methodology. That methodology should account for the following questions: How can we describe the difference between the function that was intended for the vase and the use (or uses) which was (were) made of it? What can we tell about the destination of some vases that remain in the area where they were crafted? What are the criteria to recognize and differentiate in a crafting area, on the one hand the vases intended to be distributed and consumed and on the other hand the vases to be used in the production cycle? At last, in a production context which sees the coexistence of two different cultures, can we expect some functional reassignments? Differentiated destinations for the same typology? What kind of criteria can we choose and set? What could these vases tell us about the societies that created them? With this contribution, we won't answer unequivocally to all these questions, but we will try to offer methodological food for thoughts.

139_Bonifay (M.) – Les céramiques sigillées africaines et phocéennes tardives. In : Maurin (L.) éd. – Un quartier de Bordeaux du Ier au VIIIe siècle. Les fouilles de la place Camille Jullian 1989-1990. Bordeaux, Ausonius, 2012, pp. 251-258 (Documents Archéologiques du Grand Sud-Ouest, 3).

Les fouilles de la place Camille-Jullian à Bordeaux ont permis de recueillir un petit lot de vaisselles tardives d'importation méditerranéenne. Cet ensemble de 34 tessons comprend 29 fragments de céramique sigillée africaine provenant de 14 vases différents et 5 fragments de Late Roman C ware 1 (autrement dite Phocean Red Slip ware) 2 , appartenant à deux objets distincts. Ces tessons sont répartis dans une séquence stratigraphique assez large puisqu' elle couvre une période comprise entre le vi e et le xiii e siècle (phases 12, 14, 16, 22, 91, 92, 99). Une telle répartition pose problème. Tout d'abord on ne peut retenir que deux phases susceptibles de correspondre à la datation généralement admise pour ces deux catégories de céramique. la phase 12, datée du vi e s., et la phase 14, attribuée aux vii e -viii e siècles. Par ailleurs les collages sont nombreux tout autant entre les tessons de ces deux phases qu' entre ces derniers et ceux présents de manière résiduelle dans les phases postérieures ( ). Cependant le mobilier de ces deux ensembles mérite, en toute logique, d' être étudié séparément. On présentera donc d'une part le matériel susceptible de contribuer à la datation des phases 12 et 14, d'autre part le matériel résiduel des phases médiévales.

« Clément Bellamy (2017) - La céramique indigène peinte de l’Incoronata. Étude typo-fonctionnelle et anthropologie d’une production de l’âge du Fer en Italie méridionale », Bulletin de la Société Préhistorique Française, 115/2, 2018, pp. 411-413.

2018

En ligne sur https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02017288 Clément Bellamy (2017) – La céramique indigène peinte de l’Incoronata. Étude typo-fonctionnelle et anthropologie d’une production de l’âge du Fer en Italie méridionale. Thèse de doctorat soutenue le 19 juillet 2017 à l’université Rennes 2 devant le jury composé de J.-C. Sourisseau (président, rapporteur), E. Gailledrat (rapporteur), M. Castoldi, F. Sirano, M. Denti (directeur), M. Osanna (co-directeur).

López Mullor, A., Fierro, J., “La céramique grise fine ibérique des IIe-Ier siècles av. J.-C. en Cossétanie (Catalogne, Espagne)”. Actes du Congrès International de Vallauris, Société Française d’Étude de la Céramique Antique en Gaule. Marseille, 2004: 459-472

LA CERAMIQUE GRISE FINE IBERIQUE DES ll"-1"'SIECLES AV. J.-C. EN COSSETANIE (Catalogne, Espagne) ANTÉCÉDENTS ET NOM ENCLATURE La céramique grise fine ibérique, autrement nommée " grise emporitaine " 6LJ " grise de la côte catalane D, provient des ateliers situés en Catalogneparmi lesquels Emporiae (lJEscala, Gérone)qui ont produit entre la première moitié du lVe s. av. J.-C. et l'époque d'Auguste, une vaisselle de table qui rappelle celle utilisée par les ibères de Valence ou Murcie puisque, comme cette dernière, elle comprend de nombreux types imitant des originaux grecs ou italiques. Néanmoins, elle est dotée de formes très caractéristiques, notamment la petite cruche bi{ronconique (types 03411 à 034711. A partir du début de la romanisation, qui coTncide avec l'établissement des provinces d'Hispanie Citérieure et d'Hispanie Ultérieure (197 av. J.-C.), débute le faciès tardif de cette production qui finit à l'époque du Principat. Certes, il y aura une continuité épiphénoménale jusqu'au milieu du ler s. apr.