A. Bozkova. La céramique à vernis noir d’époque classique dans les colonies ouest pontiques et l’hinterland indigène (territoire de la Bulgarie). – In: H. Trézini (ed.). Grecs et indigènes de la Catalogne à la mer Noire., Paris, 2010, 487-492. (original) (raw)

López Mullor, A., Fierro, J., “La céramique grise fine ibérique des IIe-Ier siècles av. J.-C. en Cossétanie (Catalogne, Espagne)”. Actes du Congrès International de Vallauris, Société Française d’Étude de la Céramique Antique en Gaule. Marseille, 2004: 459-472

LA CERAMIQUE GRISE FINE IBERIQUE DES ll"-1"'SIECLES AV. J.-C. EN COSSETANIE (Catalogne, Espagne) ANTÉCÉDENTS ET NOM ENCLATURE La céramique grise fine ibérique, autrement nommée " grise emporitaine " 6LJ " grise de la côte catalane D, provient des ateliers situés en Catalogneparmi lesquels Emporiae (lJEscala, Gérone)qui ont produit entre la première moitié du lVe s. av. J.-C. et l'époque d'Auguste, une vaisselle de table qui rappelle celle utilisée par les ibères de Valence ou Murcie puisque, comme cette dernière, elle comprend de nombreux types imitant des originaux grecs ou italiques. Néanmoins, elle est dotée de formes très caractéristiques, notamment la petite cruche bi{ronconique (types 03411 à 034711. A partir du début de la romanisation, qui coTncide avec l'établissement des provinces d'Hispanie Citérieure et d'Hispanie Ultérieure (197 av. J.-C.), débute le faciès tardif de cette production qui finit à l'époque du Principat. Certes, il y aura une continuité épiphénoménale jusqu'au milieu du ler s. apr.

PETREQUIN P., PETREQUIN A.M. et al., 2015.- La céramique N.M.B., substrats, styles et techniques. Trajectoires historiques des groupes de la Motte-aux-Magnins et de la Molle-Pierre, in : Clairvaux et le « Néolithique Moyen Bourguignon », tome 1 : 517-737

Behind the apparent stylistic unity of the NMB lurks a fundamental difference between the western part of the region in Burgundy, dominated by jars and mugs with round basis of Michelsberg inspiration, and an eastern part in the Jura, where flat or fattened bases dominate, similar to those of the contemporeous groups from the Upper Rhine plain, Lake Constance and Upper Swabia. In fact, the observation of the methods of modelling and firing the pots –other than the obvious typological differences– has permitted the identification of two distinct syles. In order to recognize these two typological and technical styles, whilst avoiding the conceptual danger which the term "Néolthique Moyen Bourguignon" today represents, we propose recognizing two cultural groups within the study area: the "Molle-Pierre Group" (after the site in the commune of Mavilly-Mandelot in Côte-d'Or) which covers essentially the region of Burgundy, and the "Motte-aux-Magnins Group", whose epicenter would be the French Jura. The study of the cultural origins, which are different in each case, is a useful mans od identifying the conditions under which they became established and the histories of the establishment of these two groups.

Géographie culturelle de la céramique décorée entre le VIe et le IVe siècle avant notre ère dans le bassin Parisien et ses marges.

MARION (S.), DEFFRESSIGNE (S.), KAURIN (J.), BATAILLE (G.) (dir.).- Production et proto-industrialisation aux âges du Fer. Perspectives sociales et environnementales. Actes du 39e colloque international de l'AFEAF - Nancy du 14 mai au 17 mai 2015, Ausonius, Collection Mémoires (47), Bordeaux 2017, 2017

Cette enquête sur les procédés décoratifs de la céramique "fine" dans le Bassin parisien et ses marges, entre le vi e et le iv e siècle a.C. (du Hallstatt D2 à La Tène B) s'inscrit dans un projet à plusieurs facettes chronologiques développé à l'occasion du colloque de Nancy 1. La multiplication des données sur les contextes d'habitats et le territoire permet une approche renouvelée des décors de la céramique qui s'affranchit des forts déséquilibres géographiques de la documentation ancienne reposant essentiellement sur les découvertes funéraires. L'objectif est de synthétiser les connaissances sur les phénomènes décoratifs en définissant de façon commune les techniques décoratives et en analysant, à l'aide de données quantifiées, l'utilisation et la répartition de ces décors entre le Hallstatt final et La Tène ancienne. Au-delà, il s'agit de préciser la nature et l'évolution des principaux phénomènes stylistiques touchant la céramique afin de mieux appréhender leurs origines et leurs identités socio-culturelles. Les cadres de l'étude L'espace géographique Le cadre géographique de cette étude correspond à la vaste zone sédimentaire du Bassin parisien, qui s'étend du Seuil de Bourgogne aux limites du Massif armoricain et au Nord de la France. S'y ajoutent des extensions vers le sud correspondant aux limites du Massif central et à une grande partie du Bassin aquitain. Le choix de cet espace permet de couvrir une vaste zone des cultures celtiques occidentales en réunissant l'essentiel des bassins versants de la Loire-exception faite de sa haute vallée-et de la Seine jusqu'à ses limites orientales vers la vallée de la Meuse. La trame chronologique de l'analyse La trame chronologique choisie pour l'analyse commune et la cartographie des décors repose sur trois grandes étapes aux limites souples afin d'absorber les décalages liés aux différentes spécificités chronologiques des approches régionales. Les grandes périodes définies se chevauchent donc légèrement. Elles correspondent à des grandes étapes d'évolution culturelle marquées par des phénomènes stylistiques renouvelés et plus ou moins étirés dans le temps. La cartographie réalisée propose un état géographique général des principaux phénomènes décoratifs de chaque étape ; les nuances de l'évolution et de la diffusion sont abordées avec plus de détails dans la discussion synthétique. 1. Cf. l'article de Barral et al., dans ce volume.