L’Iran, pays d’accueil (original) (raw)
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RAMSES 2025, 2024
La guerre de Gaza perturbe et accélère à la fois les recompositions diplomatiques régionales et les dynamiques de la diplomatie iranienne : rapprochement avec l’Arabie saoudite, tournant vers Moscou et Pékin, valorisation des relations avec les Émirats et en général les États du Golfe.
L’Iran, puissance régionale émergente
Bulletin de l'Association de géographes français, 2017
n'est plus soumise aux sanctions internationales. On assiste à une « renaissance » et non d'un « retour » de l'Iran impérial. Le pays est profondément transformé : un nouveau nationalisme catalyse l'unité du pays, la société est marquée par la socialisation des femmes, et l'islam politique a subi la sécularisation et l'expérience du pouvoir. Désormais, il y a deux « gendarmes » rivaux de part et d'autre du golfe Persique. La République islamique d'Iran et les monarchies pétrolières, dont l'Arabie saoudite, sont deux puissances régionales émergentes qui n'existaient pas il y a quarante ans et dont dépend la sécurité du Moyen Orient.
La place de l’Iran au Proche et Moyen-Orient
2012
Grande puissance du moyen-orient, la République Islamique d'Iran préoccupe au plus haut point ses voisins de par sa politique étrangère. Cette situation de fait découle de la révolution islamique de 1979 et n'a fait qu'empirer depuis le conflit syrien. Cette dissertation revient sur la politique étrangère de ce pays à part entière depuis 1979 jusqu'à l'aube du printemps arabe.
Iran. La nation à l’épreuve de la révolution islamique de 1978-1979
L'essor des nationalismes religieux, 2018
Qu’est-ce que le nationalisme iranien ? La République islamique porte-elle une idéologie nationaliste-religieuse ou plutôt une idéologie religieuse transnationale ? Ce débat existe tout aussi bien au sein même de la communauté des chercheurs que parmi les acteurs du mouvement révolutionnaire iranien de 1978-1979.
Le cas symptomatique de l’Iran
Les Cahiers de l'Orient, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour Centre d'études et de recherches sur le Proche-Orient. Distribution électronique Cairn.info pour Centre d'études et de recherches sur le Proche-Orient. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-l-orient-2012-1-page-89.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Le Maroc, pays d’accueil d’étudiants étrangers
Hommes & migrations, 2012
Ce document est un fac-similé de l'édition imprimée. Tous droits réservés 114 Dossier I Les nouveaux modèles migratoires en Méditerranée I Au niveau de la mobilité internationale des étudiants, le Maroc était connu pour être un pays d'émigration, voire de transit. Mais, depuis plusieurs années, le nombre d'étudiants étrangers va croissant. En majorité d'origine subsaharienne, ces étudiants, qui bénéficient des accords de coopération signés avec le royaume, viennent y recevoir un enseignement de qualité. Carrefour régional, le Maroc fait partie de ces nouveaux acteurs qui contribuent à reconfigurer les flux migratoires liés à l'enseignement supérieur.
L'Iran et ses rivaux. Entre nation et révolution
Passés composés, 2020
Plus de quarante ans après la révolution islamique de 1979, la question de l’intégration de l’Iran dans son environnement régional et de sa place au sein de la « com‑ munauté internationale » n’est toujours pas réglée. Pour les néoconservateurs américains, la République islamique d’Iran n’est pas un État « normal » : c’est un « État voyou » selon l’administration Clinton, un membre de « l’axe du mal » (administration Bush), voire un « État préoccupant » (admi‑ nistration Obama) et désormais une « nation terroriste » (administration Trump). Certains rivaux de l’Iran, comme Israël, l’Arabie saoudite et, dans une moindre mesure, les Émirats arabes unis alimentent ce discours américain d’une anormalité de la République islamique. Ces analyses met‑ tant en évidence une spécificité iranienne sont fondées, vu de l’Occident, sur la dimension révolutionnaire de la poli‑ tique étrangère de Téhéran, en particulier depuis 1979, et sur son antisionisme militant qui s’accompagne d’une remise en cause de l’Holocauste en tant que fait historique établi. Vu de la rive arabe du golfe Persique, la problématique de la question révolutionnaire iranienne se pose de manière différente : il s’agit de contester l’ambition de la révolution islamique de parler au nom de l’ensemble des musulmans et de se présenter comme le leader des pays musulmans sur la scène internationale. De plus, la double nature – reli‑ gieuse et politique – de la fonction de guide suprême pose la question du respect par la République islamique de la souveraineté des États qui ont une minorité religieuse chiite. Cette volonté de la République islamique de parler directe‑ ment aux populations musulmanes de la région est apparue intolérable aux yeux des dirigeants du Moyen‑Orient dont l’autorité a été remise en cause lors des printemps arabes à partir de 2011. Le paradoxe de cette dimension révolution‑ naire de la politique étrangère iranienne est qu’à l’intérieur des frontières du pays, des mouvements sociaux se multi‑ plient depuis la seconde partie des années 1990, remettant en cause l’autorité de l’État théocratique et la légitimité de l’idéologie khomeyniste qui constituent le cœur des valeurs défendues par la révolution islamique.