Poséidon sur le passage d'Héraklès sur quelques vases attiques à figures noires (original) (raw)

Des vases plastiques attiques pour les athéniens du ive siècle

Among the mass of Attic plastic vases spread throughout of the Greek world in the 4th C. B.C., three categories seem to be particular to religious Athenian purposes. They are almond form plastic vases, figurine-vases with a child (Dionysos and/or Eros) and loutrophoroi adorned with women in high relief. In the third quarter of the 4th C. these figurine-vases particularly could constitute the connecting link between the last expression of pottery and the first “Tanagra” figurines in the real sense of that term (which is indeed a modern one). It shows anyway that Attic workshops seem to be as important as before. The very wide diffusion of these Athenian artefacts (figurine-vases and “Tanagra” figurines) does indeed reflect the success of the new formula. Myth painted on Greek vases –the expression of Greek thought par excellence- maybe became too complex to be understood for the “new” Greeks of the Hellenistic period. It gave way, through plastic vases and clay sculpture, to the figuration of human being (especially women and children), reflecting the beliefs anyone wished to give them.

Poséidon en terre d'Athènes : un dieu entre séisme et fondation

Ecole Pratique Des Hautes Etudes Section Des Sciences Religieuses, 1999

En ce début de travail, je souhaite sincèrement remercier mon directeur de thèse, Marcel Detienne, pour m'avoir suivi et soutenu durant toutes ces années de recherches. Ses conseils et ses remarques ont toujours été précieux. Ma reconnaissance va également à Stella Géorgoudi avec qui j'ai partagé depuis le début les étapes de mon travail. J'aimerai adresser un remerciement tout particulier au Centre Louis Gernet et à toutes les personnes que j'ai pu y côtoyer : plus qu'un lieu de travail, le Centre a en effet été pour moi un véritable lieu d'échanges et de convivialité. Je pense particulièrement à Jean-Louis Durand avec qui j'ai eu, pendant ces années, de conviviales et fructueuses conversations. Je tiens enfin à associer à ces remerciements Aurélie Koch pour l'aide amicale et précieuse qu'elle m'a apportée. 6 Pour les fragments de l'Erechthée, nous utilisons la publication de C. Carrara, "Euripide. Eretteo" que nous citons avec le numéro du fragment suivis du vers ; les traductions sont de C. Austin, "De nouveaux fragments", pour le fragment 65 de la tragédie qui correspond au fragment 18 de C. Carrara. On y trouve pour désigner Athènes cqwv n, cwv ra, tov po", gh' /gai' a, mais aussi pov li"-cette fois la cité. Pour exemples, Praxithéa se lamente pour sa patrie (fr. 18.36 : ta; n pav tran) ; elle en appelle à la terre (ibid., 47 : ij w; ga') ; elle appelle à fuir de la terre (ibid., 47 : cwv ra") ; le sol vacille (ibid., 48 : p[ov ]leo" pev don) ; elle demande à Poséidon d'éloigner son trident de la terre (ibid., 55 : cqov no"), de ne plus dévaster la terre (ibid., 56 : gh' n) ; Erechthée est engloûti (ibid., 59 : kata; cqono; ") ; Praxithéa a sauvé la patrie (ibid., 63 : cqono; " mais en ibid., 77 : gh' n), le désastre pour le pays est lui sur le mode de gh' (ibid., 89 : gh' n). 7 Il., XV, 189-193 : "le monde a été partagé en trois, chacun a eu son apanage (tricqa; de; pav nta dev dastai, eJ v kasto" d j ej v mmore timh' "). (...) La terre pour nous trois est un bien commun, ainsi que le haut Olympe" (gai' a d j ej v ti xunh; pav ntwn kai; makro; " j v Olumpo"). 48 18, 45 : feuv gete. 49 18, 39 : "ou bien mon époux qui est maintenant sous terre" (avant d'évoquer les rafales qui ravagent le palais) et ibid., 18, 59-60 : "cela ne t'a-t-il pas satisfait pleinement d'avoir englouti Erechthée dans le sol (...)." Voir aussi Eur., Er., 59-60 A: kata; cqono; " kruv ya" mais surtout Eur., Ion, 281-282 (patev ra d j aj lhqh' " cav sma so; n kruv ptei cqonov "). 50 18, 55-60 : auj dw` (...) mhde; ghǹ aj nastatouǹ pov lin t'ej reiv pein th; n ej mh; n ej phv raton. 51 18, 95 (bav qra) et peut-être ibid., 51 selon C. Austin (De nouveaux fragments, p. 51) bav qrwn plutôt que "brotw' n". Voir aussi ibid., 10.47 : triv anan oj rqh; n sta' san ej n pov lew" bav qroi". Pour le sol : ibid., 18, 49 (pev don) et la terre (gh' n) : ibid., 18, 45 et 56 (plainte à la terre : ij wv ga'). 52 C'est parce qu'elle a su les redresser qu'elle devient la prêtresse d'Athéna : Eur., Er., 18, 95-97 : hJ ; pov lew" th' sd' ej xanwv rqwsa" bav qra. C'est le sacrifice de sa fille qui a donné la victoire à la ville qui lui vaut cette reconnaissance.

La mosaïque dite de Bacchus et d'Ariane à Vallon

D. Paunier, C. Schmidt (éd.), La mosaïque gréco-romaine VIII. Actes du VIIIème Colloque international pour l’étude de la mosaïque antique et médiévale (Lausanne, 6-11 octobre 1997). Cahiers d’archéologie romande 85-86. Lausanne , 2001

The pavement decorates a ceremonial room with an apse, stibadium, cupboards and shelves, a domestic larary, built in the third quarter of the 2nd century AD. The central medallion shows the unveiling of Ariadne by a satyr; the masks of the tragedy maiden, Silenus and Pan underline the Dionysian context of the scene. Two Lovers place it in the context of a wedding and three female portraits refer to the ages of life. A second carpet in front of the apse features two felines on either side of a crater, a further indication of Bacchus' presence.

Cécile Jubier-Galinier « Athéna et Poséidon en conflit : adaptations céramiques à l’ombre de l’Acropole », dans Eris, le conflit et sa représentation dans l’Antiquité. éd. H. Ménard, P. Sauzeau et J.-F. Thomas, Montpellier, PUM, 2012, p. 273-294.

The most famous myth about divine conflict for a city is doubtless the contest of Athena and Poseidon for the patronage of Athens. The first evidence of this contest is according to Herodotus, and the first representation is the impressive Parthenon west pediment, now almost lost. We know the Athena and Poseidon poses with the help of a modern french drawing and of two attic vases. The vases painters repeat the position of the central opponents but in new compositions, the first at the end of the fifth century and the second fifty years later. We don’t try to restitute the pediment and don’t suppose the ancient existence of a lost picture to explain the difference between the two vases and the sculptures, but propose to look at the vases again to understand how and why the craftsmen chose the Parthenon pose and in the same time propose a new image of this conflict.

Héraclite (fr. 15 D.-K.) sur Hadès / Heraclitus fr. 15 D.-K. on Hades

Les Études classiques, 2015

— Clement of Alexandria quotes Heraclitus fr. 15 D.-K. in his narrative of an obscene katábasis of Dionysus. We may consider this katábasis as coherent with the myth and the cult of Dionysus and Demeter at Lerna. This context and the comparison with Heraclitus fr. 5 D.-K. in a paper of D. Babut prove that Heraclitus truly assimilated Dionysus and Hades and that he condemned the phallic rites not because of their obscenity, but rather of their inconsequence. Yet in Heraclitus’ physics, the lowest part of the universe does not stop belonging to the whole. Dionysus and Hades meet there just like a fermented liquid blends with a pool of mud: both are residues of a decomposition. This decomposition is integrated by Heraclitus into the cosmological processes and into the fate of the souls which cooperate in these processes. The soul fallen from the fire of the Logos into the mud of Hades preserves a sense of smell and the very stenches emanating from the ferment allow it to relight its spark. Therefore the soul in Hades would act like a motor of the cosmic Zeus at the time when he embarks on his ἄνοδος.

"Deux temps d'une fête athénienne sur un skyphos attique"

ANTIKE KUNST, 1985, 2, 1985

Un vase du musée National d'Athènes, portant des représentations uniques relatives aux fêtes, au sacrifice et à la vie quotidienne à Athènes à la fin de l'époque archaïque, a été le point de départ d'une longue enquête. Elle a aboutit à un ouvrage traitant des problèmes iconographiques que pose une série d'images rarement représentées sur des vases ainsi que des problèmes herméneutiques qui en découlent, concernant des informations qui complètent parfois les lacunes de la tradition littéraire. Car, ces peintures constituent des témoignages précieux pour la connaissance de l'histoire religieuse et sociale d'Athènes pendant cette même période.

Le pélican céleste dans les textes funéraires égyptiens

Le ciel dans les civilisations orientales (Acta Orientalia Belgica, XII), p. 43-58., 1999

Arpag Mekhitariannotice par J.-M. BRUFFAERTS xiii A. MEKHITARIAN, Évocation et vocation xix HEAVEN IN THE ORIENTAL CIVILIZATIONS LE CIEL DANS LES CIVILISATIONS ORIENTALES J. RIES, Le ciel, les dieux du ciel et les cultures célestes dans les religions anciennes 1 H. LIMET, Le ciel et les activités économiques en Mésopotamie ancienne 11 A. TOUROVETS, "L'Homme créa dieu à son image". Quelques exemples de représentations divines dans la glyptique mésopotamienne du fflème millénaire 29 C. CANNUYER, Le pélican céleste dans les textes funéraires égyptiens 43 C. FONTINOY, Le ciel biblique dans tous ses états 59 J.-M. AUWERS, "Les cieux racontent la gloire de Dieu": sur l'unité et la théologie du Psaume 19 73 A. DOUDELET, Le ciel dans l'hymnographie et la symbolique de la liturgie byzantine 83 U. ZANETTI, Moines et ermites: des Pères du désert d'Egypte à ceux de l'Ethiopie contemporaine 89 L. MISSIR DE LUSIGNAN, La dimension du ciel chez les Latins d'Orient 105 P. PALMERINI, Une utopie solaire située en Orient 111 S. VANSÉVEREN, Le ciel dans les études indo-européennes: problèmes et méthodes 125 J. VAN REETH, La représentation du ciel et du zodiaque dans le palais omayyade de 'Amrâ 137 D. DE SMET, Le soleil, roi du ciel, dans la théologie astrale des Frères de la pureté (Ihwân as-$afà') 151 G. DE CALLATAY, L'épître XXXVI ("Sur les révolutions et les cycles") des Ddiwân al-$afâ' 161 Z. VAN LAER, Le ciel (samâ') dans la littérature arabe 167 L. DUMONT, Au royaume de Monomotapa 175 M. DUQUESNOY, Sibériens et Amérindiens devant leur ciel: l'exploration chamanique 189 TH. MARRES, Le ciel et la figure de l'immortel dans le néo-taoïsme: le poète-philosophe Xi Kang (223-262) 213 J.-M. VERPOORTEN, Quelques remarques sur la place du ciel dans le bouddhisme 225 D. TAILLffiU, Death and the Maiden -The figure of the Daéna in the Wizîdagihà i Zàdspram 239 P. JAMZADEH, Reflections of Darius' propaganda and Aeschylus' parody in Fu-dawsi's Epie 253 Dans une étude présentée lors du Colloque international de Strasbourg (septembre 1996) sur Le comparatisme en histoire des religions et publiée depuis^ j'ai eu, dans le prolongement d'un travail déjà ancien d'E. Otto^, l'occasion de faire remarquer que la symbolique chrétienne du pélican -image du Christ sauveur -tirait sans doute ses origines de l'Egypte pharaonique. Certains Textes des Cercueils (formules 243, 263, 900) du Moyen Empire évoquent la sollicitude du pélican, identifié à Osiris, envers sa progéniture nidicole, une sollicitude qui, dans CT 243, semble même amener le grand oiseau à se lacérer la poitrine pour nourrir ses petits. C'est précisément cette image qu'on retrouvera dans le christianisme comme symbole du Christ versant son sang pour sauver l'humanité.