Les racines historiques des conflits sociopolitiques en pays maasai, Kenya (original) (raw)
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In Local Experiences of Conflict Management, N° Spécial décembre 2008 SORONDA, Bissau : INEP ; Université de Bayreuth (Allemagne), Voir aussi sur URL: http://msas.maliwatch.org/msas2008/msas2008\_pp328-339.pdf
Le mot «tension» est du Latin «tensio », du verbe latin « tendere», qui veut dire «tendre». Il est «l'état d'une situation tendue qui peut dégénérer en conflit entre des groupes, des personnes» 2 . Du mot Latin conflictus, le mot français «conflit» veut dire «choc», «heurt». Le «conflit», d'après le petit Larousse est une «opposition de sentiments, d'opinion entre personnes ou des groupes». 3 En * Une première version du manuscrit à été publié sur papier dur dans la revue de l'INEP (Instituto National de Estudos e Pesquisa) SORONDA-Local Experiences of Conflict Management, Numéro Spécial, Décembre 2008, Bissau (Guinée Bissau), sous le titre : « La dynamique des conflits dans deux circonscriptions administratives de Mali sud entre 2002 et 2006 ». Nous remercions les éditeurs, en particuliers le Professeur Georg Klute de L'Université de Bayreuth (Allemagne), pour sa critique à une première version du manuscrit. Voir aussi : "Migration et tensions sociales dans le Mali sud" (2007) du même auteur : http://www.ascleiden.nl/Pdf/RapportCDPMaliLastdraftnov07.pdf ou: http://www.codesria.org/French/recherche/projets/conflict\_synth\_mali.pdf 2 Le Larousse 2005.
Les conflits sociaux en Afrique ancienne et leurs résolutions
Heródoto - Revista do Grupo de Estudos e Pesquisas sobre a Antiguidade Clássica e suas Conexões Afro-asiáticas, 2019
L’Afrique ancienne a vécu des conflits sociaux, parfois violents, qui ont dressé,les uns contre les autres, les membres d’une même communauté. Mais, àchaque fois, les acteurs sociaux ont trouvé des mécanismes de résolution deces distorsions. Existe- t- il une survivance de ceux-ci dans les modes de règlementde nos conflits?
Aux sources de l'histoire du pays soninké : le cas du Mali
Cahiers d'études africaines, 1990
M. Chastanet-At the Sources of the History of the Soninke Country: The Case of Kingi (Mali). In La graine de la parole, the subject of this article, Mamadou Diawara discusses the various types (whether from families or specialists) of historical oral traditions in the Kingi state from the fifteenth till the mid-nineteenth century. He relates these traditions' social and political functions to social changes, and analyzes the more or less formal ways in which they have been transmitted. Emphasis is laid on the roles of women and slaves.
Messies, fétiches et lutte de pouvoirs entre les « grands hommes » du Congo démocratique
1995
Messies, fétiches et lutte de pouvoirs entre les << grands hommes >> du Congo démocratique La multiplication des analyses sur les mouvements religieux africains, notamment d'inspiration chrétienne, ainsi que la plus grande profondeur historique désormais acquise dans leur observation tendent à prouver qu'il y a eu surinterprétation politique de ces mouvements religieux (Ranger 1986 ; Olivier de Sardan 1993). Cela ne signifie pas pour autant, comme le reconnaissent bien évidemment ces mêmes auteurs, qu'il ne saurait exister de lien entre le religieux et le politique ; bien plus, les deux domaines peuvent être si étroitement mêlés que l'on peut égaiement constater aujourd'hui une << absorption, au moins tendancielle, du champ politique par le champ religieux)> (Bayart 1993 : 12). En fait, il apparaît surtout aujourd'hui que le lien établi, depuis les années 1960 jusqu'aux années 1980 (par Balandier, Lanternari, voire même par Ranger et Olivier de Sardan qui n'hésitent pas à s'auto-critiquer1), entre le religieux et le politique (le religieux comme réaction contre le colonialisme, comme reflet d'une conscience des opprimés ne pouvant s'exprimer efficacement dans d'autres sphères) n'accordait pas suffisamment d'importance au religieux en tant que tel ; ainsi on ne saurait analyser les fonctions et I'efficacité (entre autres politiques) du religieux sans accorder à ce domaine une certaine autonomie. Ici nous prendrons le parti d'une surinterprétation religieuse du politique dans l'analyse de l'histoire récente de la République du Congo. Depuis la fin de l'année 1989, le Congo est entré dans le processus dit de << démocratisation >> : Conférence nationale, élections, conflits armés entre différentes factions de la nouvelle scène politique nationale. De ce proces-SUS, il y a, bien évidemment, une analyse politologique à proposer, fondée-1. Cf. les articles cités de ces deux auteurs.
La conquête du pouvoir pousse plusieurs personnes d'utiliser les stratégies dont certaines ne collent pas avec les valeurs démocratiques voire de la citoyenneté, le tribalisme en est un exemple. La politique d'exclusion est beaucoup plus appliquée en Territoire de Fizi dans le cadre de conquérir le pouvoir, la tribu majoritaire use de ces privilèges pour s'accaparer de la quasi-totalité des avantages reconnus au Territoire de Fizi. D'autres communautés qui sont lésées, cherchent par tous les moyens leur positionnement ou influence pour se maintenir, et la stratégie la plus fréquente est l'intégration dans les groupes armés à vocation tribale. Bref, la mobilisation des identités reste l'argument de poids dans la conquête et exercice du pouvoir en Territoire de Fizi.