Paysages en devenir (original) (raw)
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Le Paysage, entre le proche et le lointain [2022]
2022
Uyttenhove (Pieter), Le Paysage, entre le proche et le lointain, Critique d’art, 56 (Printemps/Été), 2021, pp. 58-71. [Online since 04 June 2022. URL : http://journals.openedition.org/critiquedart/76179 ; DOI : https://doi.org/10.4000/critiquedart.76179\]
2014
le paysage se propose comme un facteur économique intéressant pour ses caractéristiques non banalement de marchandisation et pour la contribution qu’il peut donner pour affronter les aspects critiques de l’actuelle structure économique dominante, comme la durabilité, le support aux exigences personnelles (les capabilities et les agency de Sen), l’entretien de la propriété culturelle des ressources et du projet de développement contre le capitalisme anonyme et sans références spatiales. D’autre part ces considérations ont un effet innovatif aussi sur le concept même de paysage. L’intérêt du paysage est croissant mais est toujours plus référé à sa composante immatérielle, de connaissance particulière, de critère de valeur commune pour les choix qui ont des effets duratifs et engageants sur le territoire, à son rôle instrumental pour la qualité de la vie (le“ paysage” pour). Mais surtout ces aspects comportent une attention qui n’est plus seulement concentrée sur le paysage physique mais s’intéresse du “paysage actif”, c’est-à-dire des acteurs et des méthodes d’action, des critères à suivre pour valoriser le paysage matériel et en même temps l’utiliser en projets de valorisation du bien-être collectif. Dans cette dimension “active” le paysage peut devenir le lieu de confluence et de coordination des agency de qui est en train de s’engager sur le territoire, parce que la langue “politique” qui parle du paysage est une langue concrète et qui regarde tout le monde: habitants et acteurs. Visite: https://landscapefor.eu/
Témoigner. Entre histoire et mémoire, 2013
est peut-être le film le plus silencieux du cinéma espagnol. Dans un village perdu du plateau de Castille, vers 1940, une petite fille va être initiée aux réalités de la vie. À partir de l'émotion provoquée par une projection de Frankenstein (James Whale, 1931) dans le cinéma local improvisé et de quelques mots de sa soeur Isabel (Isabel Tellería) qui en prolongent l'e et fantasmatique, Ana (Ana Torrent) explore une grande bâtisse abandonnée où, d'après Isabel, elle trouvera l'esprit du monstre du film. Un jour, Ana, qui fait souvent cette promenade en solitaire, pensera que son désir s'est réalisé de trouver cet esprit incarné dans un homme armé et blessé que peu de temps avant nous avons vu sauter d'un train en marche. La fillette lui donnera de la nourriture et des vêtements jusqu'à ce qu'une nuit des tirs de la garde civile mettent fin à la vie du fugitif. Le lendemain matin, à la place de ce fantôme incarné, Ana ne retrouvera que des taches de sang. Découragée, elle s'enfuit de chez elle et s'égare dans le paysage jusqu'à tomber dans un état hallucinatoire où elle se voit elle-même comme protagoniste du film qui lui avait produit un e et si intense. Lorsqu'elle est retrouvée par sa famille, le médecin, avec peut-être un pieux mensonge, prédit une lente récupération par l'oubli, peu à peu, du traumatisme vécu. Cependant, la dernière scène nous plonge dans un univers magique et Ana restera, sans échappatoire, dans cet état d'aliénation mentale. Ce qu'il y a d'exceptionnel dans le film d'Erice, c'est l'absence de toute explication des motivations des personnages et même de toute précision sur les données historiques du contexte 1. Cela n'est pas très surprenant, dans la mesure où le récit naît dans l'univers d'une enfant ou, plus précisément, à ce moment critique où doit se faire (*) Ce texte est une révision du chapitre 8 de mon ouvrage Cinéma et guerre civile espagnole. Du mythe à la mémoire, à paraître fin 2013 chez Nouveau Monde. (1) À la différence du scénario, rempli de références aux effets de la guerre civile.
Ce petit texte résulte d'une communication faite au colloque de Cerisy-la-Salle en septembre 1992 et dont les différentes contributions (une vingtaine) ont été réunies et publiées par Françoise Chenet chez l'Harmattan, en 1996, sous le titre Le paysage et ses grilles, ouvrage aujourd'hui encore disponible
Po&sie, 2012
Distribution électronique Cairn.info pour Belin. Distribution électronique Cairn.info pour Belin. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-poesie-2012-3-page-47.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Poser la question de l’énergie revient à s’engager dans un dédale de considérations qui déroute plus d’un « café du commerce ». Energie consommée, disponible, accessible, négociable, soutenable… Inévitablement, sur ces questions, on croise le fer, souvent avec une vue partielle de la problématique. Comment dans ces conditions envisager un futur énergétique réaliste et soutenable ? Petit survol de ce paysage énergétique belgo-européen, histoire de créer une vue d’ensemble de quelques concepts.
Natures Sciences Sociétés
Que la notion de paysage en vienne à être appliquée aux sites industriels montre la force de l'exigence paysagère contemporaine ; inversement, parce qu'un paysage industriel est totalement construit, sa conception oblige à s'interroger sur ce qui fait paysage pour le regard. A partir de l'espace bâti, une réflexion de portée générale sur le paysage. Résumé en anglais p. 305 Les colloques de la dernière décen nie, pour ne citer que les plus évocateurs, ou provocateurs : "Mort du paysage" (1982), "Au-delà du paysage Moderne"(1991), "Hypothèses pour une troisième nature" (1992) , "Paysage et crise de lisibilité" (1993) ... traduisent le désarroi de nos socié tés face au paysage, en forte mutation.